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dimanche 29 septembre 2019

Sophie Adriansen – Ailleurs meilleur



Merci aux Éditions Nathan pour l'envoi de ce petit livre.

Roman jeunesse à partir de 10 ans

Alassane a 15 ans et vit à la Côte d'Ivoire. Depuis la mort de son papa, le jeune garçon n'a plus d'avenir dans son pays. Il décide de partir pour un ailleurs meilleur en France.

Il part seul. Ce n'est encore qu'un enfant...

Il va se confronter aux passeurs, aux camps, aux murs et barbelés ainsi qu'à la mer.

Il sera confronté à la violence, à l’ignorance et l'indifférence. Mais pas que...

C'est un récit poignant qui reflète, malheureusement, parfaitement la réalité.

C'est bien écrit et ça se lit très vite. Je pense que l'écriture est parfaitement adaptée aux enfants de 10 ans. Le récit est peut-être un peu dur mais, c'est d'actualité et c'est peut être un bon moyen pour leur faire connaître ce sujet à travers les yeux d'Alassane.

On s'attache à ce jeune garçon très mature pour son âge mais qui n'a pas le choix de l'être. La nature (si on peut le dire ainsi) a forcé les choses. Il a mis presque un an à arriver en France et le chemin a été semé d'embûches. Il n'a pas toujours rencontré des personnes bienveillantes, malheureusement.

En lisant ce livre, je me rends compte que la nature humaine n'est pas la meilleure... Ce livre nous fait sortir de notre cocon doré.

Alasane est un jeune homme courageux et méritant. Il a mené son combat et il peut être fier !

Un roman poignant donc mais parsemé d'espoir...

L'auteure prend également la peine de laisser une note explicative à la fin du livre. 

Tout seul on va vite, mais à deux on va loin. 

"Certains" prétendent parler au nom de tous. Pourtant je suis venu seul. Comme les autres. On peut avoir besoin des autres pour ne pas tomber d'un pick-up, ou trouver de quoi manger, mais nos projets sont personnels. 

Le plus souvent, ce n'est pas par désespoir mais par espoir que les gens partent. 

Je vous conseille ce petit roman, tout simplement.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

Djustinee

Ps : les aléas des photos en extérieur, c'est d'avoir un un grand soleil et de se prendre la pluie ua moment de la photo... 

vendredi 27 septembre 2019

Fanny Vandermeersch – Secrets de Miel



Je remercie les Éditions Déliées pour l'envoi de ce roman feel-good paru le 19 septembre.


Et si on recommençait à rêver ?


Il y a 6 ans, Marion a quitté son petit village et sa famille pour s'installer à Paris où elle a fait ses études. Elle a ensuite trouvé un bon boulot dans une agence de pub toujours à Paris.

Seulement voilà, elle a commis une faute dans un contrat et elle se fait virer pour faute grave !


Simultanément, elle reçoit un faire-part de décès... Celui de son papa.


C'est le moment de prendre sa valise et de retrouver son petit village pour enterrer son père et retrouver sa sœur Ornella ainsi que la miellerie et l'écurie de ses parents.


Malheureusement, l'accueil réservé n'est pas celui attendu. Sa sœur, entre-temps devenue maman, lui en veut d'avoir mis les voiles et de n'être jamais revenue suite au décès de leur propre mère.


Marion fera la connaissance de ses neveux et de son beau-frère, elle rencontrera également Sébastien et retrouvera son vieil ami Guillaume et son amie Clémentine. Elle ne pense pas que sa vie sera bouleversée et se retrouvera projetée dans des secrets de famille.


Ce retour aux sources sera-t-il bénéfique à Marion et son entourage ?


Quel plaisir de trouver ce joli livre à mon retour de vacances. Il a égayé mon retour et surtout a illuminé ce ciel tout gris.


C'est léger, frais, fluide et aéré ; tous les critères sont réunis pour en faire un très bon feel-good. Le récit est un peu prévisible mais rien de rédhibitoire et l'histoire me plaît vraiment.


Il se lit d'une traite et on y passe un délicieux moment. Une fois fermé, on s'y sent bien !


Marion est attachante et nous avons deux points communs : nous sommes des calamités en cuisine ( Ouep j'avoue!) et l'équitation a été une passion d'enfance. Ornella est la petite sœur de Marion mais j'ai parfois l'impression qu'Ornella est l’aînée ; je vais être honnête qu'étant enfant unique, je ne connais rien aux relations entre sœurs. J'aime vraiment la personnalité de Marion ; elle est forte et modeste.

Les autres protagonistes sont également attachants, enfin presque tous...


On se retrouve dans un petit village en pleine nature, entre chevaux et fleurs, ce roman est une bouffée d'air frais.


J'apprécie les secrets de famille parsemés par-ci par-là dans le roman ; tout est bien ficelé et mis en place. Tout se suit dans une bonne logique.


Je vous conseille ce roman, vous passerez un très bon moment dans cette histoire pétillante !


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,


Djustinee

mercredi 25 septembre 2019

Marina AL Rubaee - Il était une voix...




Je remercie les Editions Mazarine pour l'envoi de ce récit paru le 18 septembre.


C'est une claque que je me prends en lisant ce court récit (265 pages), j'ai le cœur gros, les larmes aux yeux, la gorge nouée. Je suis émue, bouleversée, chamboulée.

En recevant ce joli livre avec ce si joli titre, je ne m'attendais pas à rester muette lorsque je le refermerais. Je reste sans voix alors que j'ai tant de choses à dire sur ce livre.


Papa m'a félicitée à sa manière en soulevant son pouce. Moi, j'avais juste envie de pleurer. À cette époque j'avais eu la sensation, en parlant, de trahir mes parents, de passer dans le camp adverse, celui des entendants. Et la langue des signes dans tout ça ? Tout ce qu'ils m'ont transmis, appris, on en fera quoi ? Ça comptera ça ? On veut m'enlever l'essentiel, mon socle, ce lien avec mes parents. Si je me mets à parler, je vais les perdre. J'ai ravalé mes larmes. Plus tard, je comprendrai vite que parler sera une force, que je pourrai les aider ainsi, en les reliant au monde des entendants grâce à ma voix. Je vais me mettre à parler des le CP, pour eux. 


Marina, notre auteure nous parle sans tabous de sa vie. Qu’est-ce que c'est d'être une enfant née de parents sourds. Cette petite fille de 3 ans qui s'en va à l'école et qui sort de sa bulle, de son monde. Elle se rend alors compte qu'il y a le monde des entendants, elle qui n'a connu jusqu'alors que la langue des signes. Un sourd n'est pas muet, mais il ne s'entend pas parler, alors ils signent entre eux à la maison. Pour Marina, sa langue maternelle, c'est la langue des signes. Personne ne lui a expliqué que le monde des entendants et si différent de celui dans lequel elle a grandi. La petite se retrouve projetée dans cette classe où elle doit s'exprimer avec des mots. La maîtresse ne prend pas la peine de comprendre pourquoi la petite ne parle pas.


En grandissant et en rentrant en CP, Marina doit apprendre à écrire mais, écrire, c'est pour beaucoup de sourds, comme accéder à une autre langue. Marina a été élevée par des parents sourds, qui, de ce fait ont leur propre langage. C'est une nouvelle difficulté pour l'enfant. Là non plus, la maîtresse ne prend pas la peine de comprendre pourquoi la petite a tant de difficultés à écrire.

La petite se rend aussi compte que, tout le monde ne « danse pas avec les mains », ils sont en réalité très peu à comprendre ses parents.


J'apprends beaucoup dans ce récit, sur la langue des signes et « le monde des sourds » , je me sens démunie. Saviez-vous que la langue des signes est différente selon les pays ?


La petite fille grandit, mais elle grandit beaucoup trop vite. Être sourd, c'est en quelque sorte être démuni. Les tâches administratives sont de vrais obstacles et les personnes rencontrées n'ont pas nécessairement la patience requise pour s'adresser à un sourd. La petite est un vrai appui pour ses parents. Mais au prix de quels sacrifices ?


L'auteure nous raconte son histoire avec énormément de sensibilité. Je ressens toutes ses émotions.

Je vis avec elle le temps du récit. Je redeviens une enfant. J'ai gardé mes larmes et j'ai aussi eu envie de rire en imaginant certaines scènes loufoques.


Je suis attachée à Marina et sa famille. En lisant ce récit, j'ai l'impression d'être un membre de leur famille. Marina nous fait entrer dans son intimité et ses souvenirs. 


Là, point de suspense, que des émotions ! 


Je vous conseille vraiment ce livre, il fera ressortir toute votre humanité et votre empathie. Il vous fera passer par toute une palette de sentiments. Il vous fera également connaître un handicap peut-être un peu méconnu. C'est un vrai bijou ! Merci Marina de partager cela avec nous !


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques


Djustinee


Ps : J'aime le paradoxe du sourd, c'est un passage qui m'a fait sourire ! Si vous voulez le découvrir, ouvrez ce récit !




Robert Goddard – L Héritage Davenall




Parution de cette jolie brique de 700 pages aujourd'hui, 26 septembre 2019 aux Editions Sonatine que je remercie d'ailleurs pour l'envoi.

1882. St John's Wood. Lorsqu'un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, celle-ci ne se doute pas que sa vie va être bouleversée. L'homme prétend en effet être Sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croit mort depuis dix ans. Si Constance le reconnaît, toute la famille Davenall, en particulier sa mère et son frère, Hugo, héritier du prestigieux domaine de Cleave Court, prétend qu'il s'agit d'un imposteur. C'est le début d'un incroyable puzzle, sur fond d'aristocratie victorienne et de secrets de famille, qui, après de multiples rebondissements, connaîtra une conclusion tout à fait inattendue.

Aujourd'hui et pour sa sortie, je vous parle de ce roman d'une autre époque qui ne passait pas dans ma boîte aux lettres.

Oserez-vous vous lancer dans la lecture de ce roman de 700 pages qui vous fera bondir de secret en secret ? De ruse en ruse ? Avec des personnages tous plus fourbes et cupides les uns que les autres ? 

Ce livre a tout pour me plaire ; des histoires de famille, des secrets, des manigances et une époque éloignée des smartphones et autres gadgets de notre siècle... Je commence ce roman avec entrain et sa taille ne me fait pas peur (il peut également servir d'objet de défense en cas d'attaque inopinée).

J'ouvre ce bouquin sur un arbre généalogique... Mais dans quoi suis-je embarquée ? Effectivement, il a été nécessaire au début ; le roman contient de nombreux personnages que vous retrouverez maintes fois ; il est donc nécessaire de les avoir bien en tête. Personnellement, j'ai gardé un marque-page à cet endroit par facilité.

Le récit est composé de manière à nous faire vivre des retours en arrières bien nécessaires à la compréhension de l'histoire.

Le roman ne s'essouffle pas, l'auteur parvient à maintenir le suspense jusqu'au bout. Il est vrai qu'après 200 pages, je me suis dit « Mais, 700 pages seront-elles nécessaires, l'auteur va-t-il réussir à garder son lecteur captivé? ». Pour ma part j'ai trouvé quelques longueurs malgré tout et une écriture un peu dense mais effectivement, l'auteur maintient son suspense jusqu'à la fin. Il fait voyager son lecteur de récit en récit avec une incroyable facilité.

Les chapitres sont un peu longs à mon goût et auraient peut-être mérité d'être un peu plus aérés.

Selon moi, le risque que court un long roman, est de fatiguer ou lasser son lecteur. Je vais être honnête que, malgré ce suspense, je fusse soulagée de quitter les Davenall et de changer d'ambiance, une ambiance pesante et à couteaux tirés que parvient à nous faire ressentir l'auteur. Je reste malgré tout admirative de l'auteur qui arrive à pousser son histoire encore et toujours plus loin ; lorsqu'on croit arriver au bout, on n'y est pas encore.

Je conseille donc ce roman, pour son ambiance particulière et pour les secrets qu'il contient malgré quelques longueurs. Attention, ce n'est absolument pas un « roman de plage » et un minimum de concentration est requis pour la lecture de ce livre.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee

Ps: pour la photo, je vous emmène dans les rues de Bologne. 

dimanche 15 septembre 2019

Frédérique Hespel - A L aube de ma nouvelle vie.



Aux Éditions Déliées.

Après une rupture douloureuse, Maggy quitte Paris pour enseigner la photo lors d'un stage en Irlande.

Qui est Maggy ? Eh bien si vous avez lu La vie est courte pour être triste, c'est l'ex-compagne de Martin. Martin qui est maintenant en couple avec June, la nouvelle engagée dans la galerie de Maggy. Compliqué hin ? Non non, suffit de lire les 2 romans !

Sur place, en Irlande donc, elle rejoint son amie Betty. Elle rencontrera Raphaël, David, Georges,... Elle fera aussi la rencontre du beau et énigmatique Léo, dont la vie semble bien compliquée. Ce dernier ne laisse pas Maggy indifférente mais ce n'est pas pour ça  qu'elle s'est exilée !

Le roman parfait pour le début de mes vacances. C'est léger, aéré, fluide et ça se lit très vite. Je retrouve le style de cette auteure que j'aime tant !  J'apprécie l'histoire également même si je reste sceptique sur le personnage d'Emma ( je l'ai trouvée trop dans l'exagération personnellement).

Pour une raison évidente, je vous conseille de lire " La vie est trop courte pour être triste" avant de lire celui-ci. Même s'il peut se lire indépendamment, vous comprendrez mieux l'histoire de Maggy en ayant lu le premier.

On s'attache facilement aux personnages, surtout Maggy. Alors que j'avoue, dans le premier roman, je ne l'appréciais pas trop... Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...

J'ai voyagé en Irlande avec ce petit bouquin (techniquement, j'étais en Italie, je voyageais déjà... Mais bon).

Je me suis bien sentie en fermant ce roman, ce feel-good fait donc bien le job !

Et puis je vous le redis (je me répète car je vous en ai déjà parlé dans d'autres articles, Frédérique est une auteure hyper sympa qui gagne à être connue !

Je vous conseille ce roman !

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

mercredi 11 septembre 2019

Richard Powers - Opération âme errante






Je remercie les éditions Le Cherche Midi pour l'envoi de ce roman paru le 5 septembre.

Richard Kraft est interne dans un hôpital public de la cité des anges plus connue, pour nous, sous le nom de Los Angeles. 
Linda est kinésithérapeute dans le même service, à savoir, le service pédiatrique.
Ils ont en charge une bande de petits patients aux maladies plus complexes les unes que les autres. 
Ils ont peu de moyens et ces enfants sont issus de familles pauvres. 
L'auteur alterne son récit avec des fragments d'enfance de Richard ainsi que certains contes ou légendes qui ont pour héros des enfants.

Vous l'aurez compris, l'enfant est au centre de ce roman.

De prime abord, ce roman avait tout pour me plaire. J'ai, pour une fois, lu le résumé qui me paraissait accrocheur. Je découvre l'auteur et j'apprends que ce roman est, en fait, sorti en 1994 en Amérique pour être publié chez nous cette année.

Je trouve l'écriture de l'auteur assez lourde et alambiquée. Je me perds dans les méandres des différents chapitres et je me demande parfois où j'en suis !

J'ai également du mal à trouver de l'optimisme dans ce roman qui me fait naviguer dans un océan de noirceur. Mais le fond de ce récit reste quant à lui poignant et fort.

Personnellement, je suis passée à côté de ce roman, il n'est tout simplement pas fait pour moi... Ma lecture a été laborieuse et, pour cette raison, je suis passée totalement à côté du récit.

Je note par contre un attachement de ma part pour la petite Joy!

Alors chers lecteurs, je vous invite à ouvrir ce roman pour vous en faire votre propre opinion !

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 






dimanche 8 septembre 2019

Jérôme Abranel- Un cœur pur







Merci Librinova pour l'envoi de cet ebook.


Il y a des livres qui méritent de sortir de l'ombre, celui-là en fait partie...


Etienne n'a pas encore 70 ans quand il succombe à une attaque. Etienne n'avait plus de famille et n'a pas eu d'enfants. Il a donc chargé, de son vivant, son voisin Sam, 20 ans plus jeune que lui, à vider sa maison et s'occuper de la vente de celle-ci.


Sam va alors plonger dans la vie d'Etienne qu'il ne pensait pas si riche. A travers le journal d'Etienne que Sam peut lire, ce dernier va apprendre à mieux connaître son ancien voisin depuis sa jeunesse. Il se rendra compte qu'Etienne n'a pas eu une vie très facile mais que, malgré toutes les épreuves, il est resté un cœur pur...


Sam va donc retracer la vie d'Etienne depuis l'Occupation jusqu'à « maintenant ». Il va découvrir de jolis lieux et faire de belles rencontres. Il va aussi à nouveau découvrir son défunt voisin qui lui donnera une belle leçon de vie.


Les premiers pages me paraissent plates, j'avoue. Mais ce n'est qu'une mauvaise première impression. Une fois compris le but du roman, je ne le lâche plus... je l'ai lu en quelques heures sans pouvoir le poser.


J'ai aimé rencontrer Sam et découvrir Etienne à travers son journal et les témoignages de certaines personnes. L'italique permet de ne pas se tromper.


Le récit alterne donc le fameux journal et le présent à travers les yeux de Sam. C'est joliment orchestré et ça me plaît. J'apprécie également la plume sensible de l'auteur qui m'a transportée du début à la fin.


Je vous l'ai annoncé dès le départ, ce roman gagne à être connu et je vous le conseille, tout simplement. J'ai passé un excellent moment.


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques


Djustinee

samedi 7 septembre 2019

Marilyse Trécourt – Une vie plus belle que mes rêves




Merci aux Editions Eyrolles pour l'envoi de ce roman.


Louise a 37 ans et est en couple avec Sam.

Par contre, sa vie professionnelle n'est pas très stable... Malgré 5 ans de droit, elle ne parvient pas à trouver sa voie ou plutôt le métier qui peut la satisfaire pleinement. Elle doit se remettre en question lorsque son contrat dans la banque dans laquelle elle travaille depuis 18 mois prend fin...


Elle part donc en quête d'un nouvel emploi sous la surveillance de Sam et avec l'aide de sa meilleure amie, la pétillante Claire.


Alors que Sam est plus terre à terre, Claire incite Louise à « prendre de la hauteur ».


Louise décide alors d’alterner sa recherche d'emploi avec sa passion d'enfance dans laquelle elle se replonge : le dessin. Ok, elle délaisse même un peu sa recherche au profit de la création mais chuut !


Un matin, elle retrouve une toile, qu'elle aurait elle-même peinte durant la nuit, qui pourrait bien changer sa vie !


Pour cela, il faut que Louise OSE !


Parallèlement, on suit le récit de Raphaël et Marie, deux ados amoureux. Je vous laisse découvrir leur lien avec tout ça lors de votre lecture, je ne vous dévoilerais rien, même sous la torture ou pire, les chatouilles !


Je me plonge les yeux fermés (façon de parler...) dans ce roman. Je sais qu'il va me plaire ; le titre est pétillant et la couverture est toute douce et recherchée (je note plein de jolis détails que je comprends au fur et à mesure de ma lecture).


Le roman est aéré, les chapitres sont courts et l'écriture est fluide ; tout ce que j'aime. Ce petit roman se lit à grande vitesse, je tourne les pages sans m'en rendre compte. J'aime aussi les notes d'humour parsemées çà et là dans le roman. C'est léger et ça me plaît.


J'aime aussi l’alternance des 2 récits, ce qui met un peu de piment, de suspense à ce récit.


Louise est attachante et touchante (bien qu'on ait envie de la secouer mais Claire s'en charge). J'aime la suivre et je suis triste de la quitter à la fin du roman... J'apprécie également Claire mais je dois avouer ne pas accrocher avec Sam...


Le récit me plaît, le message de l'auteure aussi et pour ceux qui le désire, il y a un petit carnet d’exercices à la fin du livre.


Les thèmes abordés sont, selon moi, plus que jamais d'actualité dans la société actuelle : la confiance en soi, la remise en question, le changement de voie,...


Je vous recommande ce petit roman qui fait du bien.


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,


Djustinee

Christophe Royer – Lésions intimes




Parution le 12 septembre 2019 !


Merci Joël des éditions Taurnada pour l'envoi de ce roman.


Nathalie, trentenaire, est capitaine à la BRP (Brigade de répression du Proxénétisme). Elle va se retrouver dans une enquête qui met en cause une des branches d'une organisation spécialisée dans des soirées parisiennes assez spéciales où le sexe violent (et catégorisé) est à son paroxysme, la Gorgona.


Pendant son enquête, Nathalie va être victime d'un accident qui pourrait, simultanément au décès de son frère, la faire replonger dans un passé qui est encore trop sombre pour elle.


Le bouquin est donc une alternance entre l'enquête menée par Nathalie et sa quête personnelle.


C'est un véritable thriller pur et dur. Ce roman est violent , très noir et glauque. Le sexe violent et trash est très présent vu que c'est le but des soirées de la Gorgona (soirées divisées en 4 catégories de la plus soft à la plus trash) sans que cela ne soit vulgaire. Critère important selon moi ! La violence et tout ce qui l'entoure ne me dérange pas, mais cela ne doit pas virer au vulgaire ou me donner envie de vomir ... Ouf, ce n'est pas le cas.


Le premier chapitre me met en appétit et me donne envie de tourner les pages. Le roman commence sous les chapeaux de roues mais je suis malheureusement un peu essoufflée vers le milieu ; l'auteur me perd un peu. Ce n'est pas du fait du récit, qui est toujours bien ficelé du début à la fin mais plutôt à cause du manque d'aération du récit ; les chapitres sont trop longs. J'ai repris le rythme, n'ayez crainte, l'auteur a réussi à récupérer mon attention, toujours grâce au récit. Je me suis même surprise à trouver mon rythme de lecture trop lent sur la fin du roman ; la chute est surprenante et tout prend son sens...


J'ai apprécié suivre Nathalie dans son enquête ainsi que dans sa quête personnelle. Je la trouve attachante quoique spéciale (un grand homme a chanté et chante toujours, « Un peu spéciale elle est célibataire ... ». Bref, je m'égare).


Malgré ce petit manque d'aération (oui oui je sais mais j'y tiens), ce bouquin rempli parfaitement son rôle de thriller, le suspense est à son comble !


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,


Djustinee


mardi 3 septembre 2019

Virginie Grimaldi - Quand nos souvenirs viendront danser



Les habitants de l'impasse du Colibris se connaissent depuis 60 ans. Là-bas, ils ont vécu leurs plus belles joies et leurs plus grands malheurs. Ils croyaient bien pouvoir y finir leurs jours.

Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu puisque la mairie a décidé d'exproprier toutes les maisons de l'impasse pour construire une nouvelle école.

Mais la mairie ne sait pas à qui elle a affaire. Peut-être croyait-elle avoir affaire à de gentils papys et mamies ? En réalité, la mairie se heurte à un groupe de petits vieux qui décide de sortir les dents et de créer les Octogéniaux ! Le groupe va donc monter des actions d'envergure afin de faire reculer la mairie...

Ce récit se fait à travers les yeux de Marceline, l'une des Octogéniaux.

Je retrouve la plume légère et fluide de l'auteure avec sa pointe d'humour bien caractéristique ! Le roman est aéré et alterne entre le présent de Marceline menant son combat contre la mairie et ses souvenirs passés qu'elle a couchés sur papier.

L'histoire est touchante. J'ai ri et j'ai été bouleversée. Les livres de l'auteure me font toujours cet effet... Ils me font vibrer !

Je sais d'emblée qu'en commençant ce roman, je vais passer un excellent moment. Cette auteure me transporte systématiquement ! Et à chaque lecture, c'est le même combat ; je n'arrive pas à fermer mon bouquin.

L'auteure arrive encore une fois à me faire aimer ses personnages. Je m'y attache du début à la fin et j'aime suivre leurs pérégrinations ! Ces Octogéniaux...
Virginie (permettez cette intimité hin) nous raconte l'histoire de cette joyeuse (ça dépend pour qui) bande avec une énorme sensibilité et met en avant toute une série de thèmes de la vie de tous les jours ; l'amour, l'amitié, les liens familiaux, la vieillesse, la maladie,...

J'ai le cœur serré, la gorge nouée, la larme à l'œil avec ce petit roman que je vous conseille !

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee 

dimanche 1 septembre 2019

Kristina Ohlsson- Les étoiles de David



Merci à Bepolar et aux éditions J'ai Lu pour cet envoi.
Parution le 11/09/2019.

À Stockholm, alors qu’Efraim Kiel vient recruter un nouveau responsable de la sécurité pour la synagogue de Salomon, l’alarme se déclenche : une institutrice a été abattue devant une école juive, peu de temps avant que deux enfants disparaissent sur le chemin de leur cours de tennis. Crimes antisémites ? Vengeance personnelle ? Y aurait-il même un lien entre les crimes ? Alex Recht et Fredrika Bergman sont chargés de l’affaire, mais une tempête de neige a fait disparaître tout indice. Pendant ce temps, Eden Lundell, à la tête de l’unité antiterroriste de la police suédoise, mène sa propre enquête sur Efraim Kiel. Qui est ce Garçon de papier qui ne cesse d’apparaître durant les recherches ? Les enquêteurs seront amenés jusqu’en Israël pour déterminer s’il s’agit d’un simple mythe, ou d’une réalité…

Premier polar depuis quelques semaines. Cet été n'a pas été propice aux thrillers pour moi. Mais je reprends en beauté.

Je me retrouve donc en Suède sous la neige, en passant par Israël et Londres. 

Ce roman de 600 pages est aéré grâce aux courts chapitres et à la mise en page de l'auteure. L'écriture est fluide et je tourne les pages, encore et encore avec pour seul but, d'arriver à la fin et de finalement connaître la chute.

Malgré une fin un peu longue pour arriver à la chute tant attendue, l'intrigue était magnifique orchestrée.

Je suis happée dès le départ par cette l'intrigue et le doute s'est immiscé aux premières pages. L'auteure a réussi à me faire prendre de fausses pistes, à me retourner le cerveau et à maintenir le suspense durant 600 pages. C'est donc un pari tenu pour ce thriller, pour moi il réuni toutes les conditions du parfait polar.

Je découvre donc cette auteure avec plaisir et je ne manquerai pas d'ouvrir d'autres de ses bouquins à l'avenir !

A bientôt pour de nouvelles aventures,

Djustinee