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D'où viennent mes livres et où vont-ils?

D’où viennent mes livres ? Et où vont-ils après lecture ?



Drôles de questions pardi !  Et bien pas tant que ça en fait… Je vous explique pourquoi dans ce petit article.

D’où viennent-ils ?

Les livres, on le sait, peuvent couter cher ; il faut compter +/- 25€ pour un neuf en grand format et entre 8 et 10€ pour un format poche. Chanceux sont nos amis français qui paient quelques petits euros en moins ! Bien entendu, on les trouve dans les grandes enseignes et dans les supermarchés.

MAIS il y a parfois d’autres alternatives.. Je pars du principe qu’un livre doit vivre (elle est bizarre parfois cette nana nan ??) une seconde vie au moins ! Je suis bien entendu la première à acheter des livres neufs et j’ai des rituels (pour certains auteurs j’achète le livre le jour-même de la sortie, OBLIGE) mais j’achète également des livres d’occasion dans une bouquinerie près de chez moi. Ça permet de faire de fameuses économies car il m’arrive de sortir de là avec 15 livres payés 40€ ! faites le compte… Cela vous permet aussi d’acheter des livres auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé ou pour lesquels vous êtes septique (vu le prix on se lâche !). Ma petite astuce : garder mon sac à livres pas loin en cas de déplacement non loin de la bouquinerie OU charger les bras de Monsieur qui vous suivra volontiers dans toute la boutique ;).
Vous pouvez retrouver des vieux livres, des nouveautés (sachez que certains achètent leurs livres neufs pour directement les revendre après lecture et là BINGO ! – il m’est déjà arrivé d’économiser  15 € sur un grand format sorti 10 jours plus tôt … Je m’en souviens, c’était le jour de mon anniversaire !!!), des moins nouveaux et tout le patatra.

Autre alternative; le prêt / l’échange avec des amis, de la famille , des collègues,… Personnellement, j’adore prêter mes livres une fois lus. Je les laisse de côté et je sais à qui je peux les prêter en fonction du type de lecture (je commence à bien connaître les goûts des lecteurs qui m’entourent). Certains parfois lisent le petit résumé et mon avis publié sur Instagram ( pour rappel : Djustinee) et me demandent le livre en question que je ramène toujours avec plaisir. Comme je le disais, j’adore le fait que mon livre « revive » et voyage plutôt que de prendre la poussière sur ma bibliothèque déjà bien surchargée. Il arrive aussi qu’on m’en prête et je ne dis jamais non, on n’est jamais à l’abris d’une chouette découverte.

Il y a la liseuse bien connue. Personnellement, je n’accroche pas. Encore un écran… et je n’arrive pas à me faire à l’idée de ne pas avoir mon livre en main. Et puis, imaginez-vous, quand je m’endors en boule dans mon divan et que je tombe le nez dans le livre, ça va à moitié mais là me percuter le front contre un écran, je ne trouve pas le concept génial !

On n’en parle moins, mais ça se répand : les boîtes à livres dans les villes et les villages (oui oui j’en ai déjà 2 à quelques km de chez moi). Le principe, pour ceux qui ne connaissent pas : une boîte ouverte à tous, des livres qu’on y dépose et on se sert à sa guise en prenant soin de mettre un autre livre à la place. J’en ai déjà vu à l’entrée d’un café ou d’un magasin, sur les placettes de villages, accrochées à des maisons, bref je crois que ça marche. Et pour nous petits belges, il y a « les chasseurs de livres » sur Fb : on dépose un livre, on photographie, on poste sur Fb et quelqu’un le chasse ! Concept génial. Monsieur a déjà dû me conduire d’urgence un soir parce que j’avais trouvé un livre pas loin de la maison en surfant sur FB… étant en pyjama, j’ai quand même pris le soin de me rhabiller, sait-on jamais que je croise Justin Bieber dans la rue. Je m’égare, revenons-en à nos moutons. Enfin nos livres quoi !


Et une fois lus… Où vont-ils ?

La lecture, ça prend de la place… Il faut stocker, ou pas…
Pour ma part, je ne vends jamais mes livres MAIS je vous le disais plus haut, ils voyagent. Je dois avoir une cinquantaine de bouquins en vadrouille un peu partout en Belgique (Beh oui, travailler à la capitale, ça aide, les collègues viennent de partout).
Sinon, j’ai une bibliothèque bien remplie à la maison et un petit meuble d’appoint avec ma PAL (Pile A Lire) pour plus de facilité.
Evidemment elle commence à saturer.
Si vous ne voulez pas trop stocker, il y a donc toujours le système de la boîte à livre (voir plus haut) ou la possibilité de les revendre à des particuliers ou en bouquinerie. J’avais des livres en double (Hééé oui ! je vous en parle plus bas) que j’ai déposés à la Croix Rouge. Alors on ne récupère rien mais ça fera plaisir à des personnes qui n’ont pas la possibilité de s’acheter leurs livres et moi, ça m’a fait plaisir !

Avant de s’exclamer que la bibliothèque craque, assurez-vous qu’il n’y ait aucun double (ça arrive plus qu’on ne le pense). Pour ma part, acheteuse compulsive de livres, j’avais des doubles et… des triples. Pour éviter que ça ne se reproduise, j’ai créé un PDF que je garde sur mon téléphone qui reprend tous les livres que j’ai et que je remets à jour à chaque achat. Je la dégaine dès que je rentre dans un magasin de livres. Le travail parait colossal  mais non, il suffit d’être ordonné et de la mettre à jour systématiquement. Maintenant j’avoue que lorsqu’il faut créer la liste, ça prend du temps…

Voilà donc mes petites astuces. Je ne vous apprends peut-être rien et je n’ai pas inventé un outil hyper génial qui aiderait la femme moderne à ne passer que 2 minutes dans la salle-de-bain chaque matin et donc de dormir plus MAIS ça pourra peut-être éclairer certaines personnes.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques !

Djustinee

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