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vendredi 17 août 2018

Laetitia Colombani - La tresse


 

Un peu comme ma lecture précédente (La délicatesse du homard), j’ai été attirée par le livre vu les nombreux commentaires positifs trouvés sur les réseaux sociaux. Par contre, je vous avoue que sans cela, je ne l’aurais peut-être pas ouvert car le titre et la couverture ne m’attiraient pas. J’ai donc fait entièrement confiance aux lecteurs connectés,  je n’ai même pas pris la peine de lire le quatrième de couverture malgré mon scepticisme de départ. Je dois dire que là, j’ai carrément suivi le mouvement mais vu qu’il n’y avait pas beaucoup de pages, je me suis dit que, au pire, ça ne serait pas bien long… Eh bien, je n’ai pas été déçue du tout !  J’en dis plus de suite.

 

La tresse donc, deux significations dans ce bouquin :

 

  • Au sens stricte, les 3 mèches de cheveux que l’on tortille pour arriver au résultat final de la tresse – le livre tourne bien autour des cheveux;
  • Et puis, dans ce livre, la tresse prend aussi une autre signification. Trois mèches pour trois femmes bien distinctes, 3 destins qui, au final, se rejoignent et ne feront plus qu’une tresse. 


     

Trois femmes, vous dis-je, trois histoires. Trois femmes qui ne se connaissent pas, sur des continents différents, mais trois destins qui seront étroitement liés.

 

Tout d’abord Smita, qui vit en Inde et qui exerce le métier de « videur de toilettes », métier peu glorieux qui se transmet de mère en fille. Smita ne veut pas de ça pour sa fille, elle décide de quitter sa région en quête d’un avenir meilleur pour elles deux.

 

Giuila, elle, vit en Sicile, à Palerme. Elle travaille dans le petit atelier de son père. Lorsque ce dernier est victime d’un accident le plongeant dans le coma, elle décide d’assurer l’intérim mais est-elle au courant que l’activité n’est plus très florissante ?

 

Sarah, quant à elle, est une grande avocate à Montréal. Elle mène de front sa carrière et sa vie de mère célibataire (trois enfants quand-même !). Tout roule, jusqu’au jour où elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer.

 

A priori, rien ne relie ces trois femmes, mais soyez curieux et lancez-vous dans la lecture de ce petit bouquin.

Il y a plus ou moins 235 pages, donc il se lit très vite. L’écriture est simple et sans fioritures, ce qui accélère le rythme.

Même si, au début, je me suis demandée quel était le lien entre ces 3 femmes, je suis vite rentrée dans l’histoire- les histoires pour être plus précise. Rassurez-vous, à la fin du livre, tout éclair au chocolat – OK, elle est pourrie,mais j’en avais envie (de l’éclair aussi tiens).

Bref, j’en reviens à ma tresse ; ce livre relate un bout de vie de ces trois femmes qui évoluent dans des univers totalement différents mais qui ont un point commun : leur force. Eh oui, mesdames, ces femmes sont fortes, mais nous le sommes toutes ! Alors le message premier du bouquin n’est peut-être pas celui-là, mais ce que j’en retiens au final, c’est ça ! Vive nous, les femmes !

 

C’est aussi un roman rempli d’espoir, qui fait du bien et c’est grâce à ces trois femmes, quatre si on compte l’auteure. C’est une magnifique découverte et je suis ravie d’avoir craqué pour ce bouquin (Coup de tête dans une libraire en week-end à la Côte d’Opale – Hardelot en fond de photo).

 

Ce que j’ai aimé également dans ce petit roman, c’est l’alternance des 3 récits. C’est fait tout en souplesse de sorte qu’il est impossible de se perdre dans les différentes histoires.

 

Je valide donc et je ne manquerais pas de suivre l’auteure à l’avenir.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

4 commentaires:

  1. J'ai beaucoup aimé ce roman dont on a beaucoup parlé. C'est un gros succès qui vient de sortir en poche, je pense...
    Bon weekend.

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    1. Oui je l'ai effectivement eu en livre de poche! J'ai surtout craqué du fait que je l'ai beaucoup vu passer sur les réseaux ces dernières semaines

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