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dimanche 9 décembre 2018

Karine Giebel - Toutes blessent la dernière tue


Merci aux éditions Belfond pour l'envoi

Lorsque Tama a 8 ans, elle quitte sa famille et le Maroc pour la France.

Son père ne sachant plus subvenir à ses besoins, il a décidé de la vendre à Mejda pour que cette dernière puisse la placer dans une famille française et l'inscrire à l'école.

Sur le papier, le deal semble correct mais, arrivée à Paris, Tama est placée dans une famille comme bonniche...

Elle n'ira pas à l'école et sera maltraitée. Elle subira les pires sévices...

Sera-t-il possible pour elle de rechapper à cette vie d'esclave ?  Ou est-elle née pour être esclave ?

Parallèlement, Gabriel vit seul et à l'insu de tous en pleine campagne. Son activité ? Tueur professionnel.

Personne ne doit savoir qu'il vit là. Jusqu'au jour où il retrouve une jeune fille dans sa grange. Elle a perdu la mémoire et ne sait pas d'où elle vient et où elle allait. Pour Gabriel, la jeune fille ne peut pas rester là, il doit la tuer.

Existe-t-il un lien entre ces deux récits ? Pourquoi l'auteure mélange-t-elle l'histoire de Tama et celle de Gabriel ?

Ce roman est une brique, il ne rentrait pas dans ma boîte aux lettres, mais n'ayez crainte, il se lit à grande vitesse.

Premièrement, le bouquin est bien aéré, ce qui est appréciable !

Ensuite, le suspense est prenant dès la première page. Un bon vrai Giebel, un thriller pur et dur comme j'aime.

Rien à dire quant à l'écriture de l'auteure, c'est toujours un réel plaisir de la lire. Les chapitres se suivent de manière fluide.

Je ne suis pas ressortie indemne de ce roman ; Tama est attachante, j'ai eu envie de l'aider. J'étais spectatrice de sa torture alors que j'aurais voulu être auteure de sa délivrance.

Parlons-en de sa délivrance ; on y croit, dès le départ, mais Tama n'est-elle vraiment pas née pour être esclave ?

Je l'ai admirée Tama! J'ai admiré sa maturité, sa force et son courage et j'ai eu la boule au ventre plus d'une fois. Les larmes me piquaient les yeux pendant ses chapitres.

Un peu moins attachée à Gabriel mais ne m'en voulait pas... Difficile de S'attacher à un tueur professionnel, quoique...

Du grand Giebel je disais donc ; du suspense jusqu'à la dernière pages, des retournements de situations, de la peur et de l'appréhension. J'ai été happée par le livre dès le début. On tourne les pages sans s'en rendre compte...

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

2 commentaires:

  1. J'aime cette auteure, alors je lirai certainement celui-ci.
    Bonne semaine.

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