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lundi 9 mars 2020

𝕸𝖆𝖝𝖎𝖒𝖊 𝕲𝖎𝖗𝖆𝖗𝖉𝖊𝖆𝖚 - 𝕻𝖊𝖗𝖘𝖔𝖓𝖆






{Publication le 12 février 2020 aux Éditions  Mazarine que je remercie pour l'envoi). 

Un homme est retrouvé horriblement mutilé dans un bâtiment désaffecté du centre hospitalier Sainte-Anne à Paris. Pour Franck Sommerset, commissaire à la Crim’, c’est le début d’une enquête étrange et singulière.
Étrange, car ce n’est pas une série d’homicides au sens propre du terme à laquelle il se trouve confronté : toutes les victimes sont encore en vie, mais elles ont été torturées et « enfermées » en elles-mêmes.
Singulière, car pour comprendre, Franck Sommerset va devoir plonger dans l’univers des nouveaux maîtres du monde – les grands du numérique qui maîtrisent nos vies immatérielles.
C’est au cœur de Paris, dans ces tréfonds et au-delà, que Franck va suivre la piste de ce qui ressemble à une vengeance frénétique, folle et pourtant méthodique, où s’affrontent deux mondes, un nouveau qui se persuade de sa toute puissance et un ancien qui ne veut pas mourir …

Pour un premier roman, je suis ravie de me retrouver dans un livre bien écrit avec une plume affûtée. C'est un gros point positif. 

Après ces bonnes paroles positives sur l'écriture de l'auteur, venons-en au récit. 
Celui-ci est divisé en 3 parties. Peu importe, me direz-vous... Pour moi, dans ce thriller, ç'a eu une énorme importance. 

Je n'arrive pas à rentrer dans la première partie. Le récit ne me passionne pas malgré un suspense bien présent. Au fur et à mesure de ma lecture, je vois des coups de cœur partout pour ce livre et je m'inquiète réellement... Que m'arrive-t-il ?

J'arrive dans la seconde partie. Me voilà rassurée, j'aime beaucoup cette seconde partie. J'accroche de plus en plus. L'auteur joue avec mes nerfs même si certains passages me paraissent longs. 

La troisième partie, la meilleure. Je suis totalement passionnée...  Le dénouement est surprenant. Je suis subjuguée. J'en reste sans voix. 

Dans ce thriller les protagonistes me semblent assez antipathiques. De toute façon, dans un thriller je n'attends pas spécialement à me retrouver face à des personnages attachants!

En lisant la biographie de l'auteur, je comprends également mieux l'univers numérique dans lequel l'auteur nous plonge. Un univers qui me déstabilise toujours un peu. 

Dans ce récit, j'apprécie les "faits". On ne retrouve pas de cadavre ; les victimes sont amputées, émasculées, énuclées, elles ont subi une torture indicible mais sont vivantes. Mais pourquoi ? Quel est le but de toutes ces mises en scène ? Quel est l'intérêt du bourreau ? 
Ce fil rouge est assez original. J'aime beaucoup. 

Vous savez que je n'abandonne jamais un livre... Vous comprenez maintenant pourquoi ! Il m'a fallu 150 pages pour pouvoir accrocher mais ça valait la peine. Après coup et après réflexion, de ce thriller, je ne retiendrai que le positif ! J'oublie donc cette première partie qui me posait tant problème. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

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