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mercredi 15 avril 2020

𝑴𝒂𝒓𝒚 𝑴𝒂𝒄𝑳𝒂𝒏𝒆 - 𝑸𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒅𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒎'𝒆𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆






{Parution originale en 1902 et parution aux Éditions Points, que je remercie pour l'envoi, le 05/03/2020}

" Ceci n'est pas un journal. C'est un portrait. C'est ma vie intérieure décrite dans toute sa nudité. Je fais de mon mieux pour tout montrer- pour révéler chaque insignifiante vanité et faiblesse, chaque étape de mes sentiments, chaque désir. C'est une entreprise remarquablement difficile, selon moi, de sonder mon âme au plus profond, d'exposer ses nuances et ses ombres". 
C'est le portrait de Mary qui attend que le Diable l'emporte. 

Mary attend. Elle l'attend impatiemment, elle sait qu'il vient toujours. Il se fait attendre le Diable.
Mary "brûle d'un désir ineffable pour le Bonheur". 

Mary a la prétention de parler d'elle à la troisième personne parfois et je trouve cela assez agaçant, tout autant que sa manière de répéter qu'elle est un génie...

"Mon génie est un élément en soi, et il m'est difficile de le formuler en mots. Mais il se fait sentir à chaque endroit de ma vie. Ce livre serait très différent si je n'étais pas un génie- bien que mon génie ne soit pas littéraire. Souvent les gens qui entrent en contact avec moi, et l'entendent prononcer quelques remarques banales ressentent aussitôt que je suis extraordinaire. "

Je crois que  vous comprenez à présent ce que je veux donc dire.

Le livre n'a pas de réels chapitres, il est divisé en dates, comme dans un journal. J'y retrouve énormément de répétitions.

Il faut malgré tout remettre le livre dans son contexte ; il a été écrit en 1902. Mary cherche son Bonheur et évite le Néant. C'est une œuvre anticonformiste. Mary y prône une certaine liberté de penser, de vivre et une certaine liberté sexuelle ( Mary aime les hommes et les femmes, n'y pensez pas à cette époque). Elle vénère d'ailleurs le souvenir de dame anémone son amour adoré. L'homme est quant à lui, celui qu'elle attend, le Diable.

Mary évolue dans un univers que je trouve triste et qu'elle pourrait définir de stérile. Ce mot, stérile revient sans cesse dans ce petit roman.

Je suis assez dubitave sur ce roman. Je n'accroche pas trop avec Mary néanmoins le roman est assez court et se lit tout simplement, sans réflexion.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee

Nb : cette photo a été prise avant le confinement. Après un mois je n'ai clairement plus cette tête ! 

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