{ Parution aux Éditions Belfond le 16 août 2018 }
" Leur mensonge préféré aux parents, ils viennent le soir vous dire au revoir, on est à moitié endormis et eux vous murmurent "Je serai toujours là, mon délice, mon ange de la joie douce, merveille de l'amour enchanté', ils caressent votre front, que ça rentre bien dans votre tête. Ce doit être pour cela que ça fait si mal le jour où ce n'est plus vrai, où la main d'un père ou d'une mère ne se posera plus sur le front d'un enfant que l'on n'est plus depuis longtemps. Et si cela
arrive vraiment trop tôt, on est fauché net. On peut mourir et vivre longtemps. "
Loin du bruit du monde, Clémence grandit auprès de parents rivalisant de fantaisie. Mais elle n'a pas la voix d'une petite fille et ses mots sont ceux d'un mystère cruel. Que s'est-il passé pour que l'innocence se borde ainsi de noir ?
Plongée vertigineuse et poétique dans l'univers de l'enfance, Je voudrais que la nuit me prenne raconte le danger du bonheur. Entre trouble et éclairs de joie, ce roman explore le lien fragile et inaltérable qui nous unit à nos plus proches.
Et la redoutable force du souvenir.
En lecture commune avec 2 copines et je dois dire que je suis beaucoup plus mitigée qu'elles.
Je suis effectivement très touchée par cette petite narratrice de 8ans, Clémence. Je suis émue par cette petite.
J'ai apprécié la première partie mais les 2 autres m'ont un peu dérangées. Je n'accroche plus. Je continue mais je lâche un peu prise.
C'est assez mystérieux. On se pose pas mal de questions au court de la lecture.
Mes comparses de lectures ont eu un coup de cœur, c'est leur cœur de maman qui parle. Tandis que de mon côté, c'est mon cœur d'enfant qui parlait et il a eu mal, mon petit cœur.
A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,
Djustinee
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