Pages

mercredi 29 août 2018

Kathryn Hughes - Il était un secret

Je connaissais l’auteure grâce à son premier roman « Il était une lettre », que j’avais adoré et que je vous conseille également, et c’est donc sans hésitation que je me suis plongée dans celui-ci (et que je l’ai dévoré). 

1975 :Mary est mariée à Thomas, son amour d’enfance. Elle tient une maison d’hôtes et lui est mineur. La jeune femme peine à tomber enceinte. Mary fait promettre à Thomas que, lorsqu’ils auraient un bébé, il arrêterait son métier de mineur, bien dangereux, pour venir l’épauler dans la maison d’hôtes. La jeune femme apprend qu’elle est finalement parvenue à tomber enceinte mais elle apprend consécutivement que son mari est décédé sur son lieu de travail. Un malheur n’arrivant jamais seul, Mary perd son bébé. 

Elle se retrouve donc seule, sans son mari ni ce bébé tant attendu. Et voit son rêve de devenir mère s’évanouir. 

2016  :Jack, le fils de Michael et Beth est gravement malade, il doit subir une greffe de rein mais ses parents ne sont pas compatibles. Le père de Michael étant décédé et les relations avec sa mère n’étant pas bonnes, il est impossible de trouver de l’aide de ce côté. Beth, quant à elle, vient de perdre sa mère et n’a jamais connu son père. Elle décide donc de mener ses investigations dans les archives de sa mère et y trouvera une lettre et un article de presse datant de 1975. La recherche du père de Beth pourra commencer. 


Les recherches de Beth lui feront faire un saut dans le passé, en 1975 et 1976. Quel était le secret de sa mère ? Que s’est-il passé le jour où sa vie a basculé ? Quel est le lien entre 1975 et 2016 ? Sans spoiler, je peux vous dire que les vies de plusieurs personnes auront été bouleversées ce jour-là. 

J’ai été captivée par l’histoire dès le départ. On voyage entre le passé et le présent et on découvre des secrets au fur et à mesure de notre lecture pour finalement arriver à ce que l’on recherche depuis le début. Et vous savez que je suis une adepte de ces romans où je peux voyager dans le temps ! 

L’écriture est fluide, les personnages sont attachants et l’auteure jongle parfaitement entre les 2 époques. C’est une lecture bouleversante et émouvante, on doit parfois retenir une larme… Je peux dire que c’est un coup de cœur ! 

Je vous conseille ce roman si vous voulez une lecture agréable et si vous aimez ces bouquins qui nous font retourner dans le temps à la recherche de vieux secrets qu’on croyait enterrés à jamais… Et si je peux vous donner un conseil : préparez vos mouchoirs ! 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee

jeudi 23 août 2018

Diane Chamberlain - La nuit du 5 août

Julie, fraichement divorcée et mère d’une ado de 17 ans, vit avec le poids du passé. En effet, alors qu’elle était avec sa famille dans leur maison de vacances lors de l’été 1962, il y a plus de quarante ans donc, sa sœur Isabel, 17 ans, a été tuée. Sa petite sœur Lucy, alors âgée de 8 ans à l’époque ne garde pas de souvenirs précis de cet été alors que leur mère, Maria, tente, elle, d’oublier cette terrible époque.

 

Julie était âgée de 12 ans au moment des faits mais vit depuis avec la conviction d’être responsable, en partie, de la mort de sa sœur. L’assassin présumé, quant à lui, a été arrêté à l’époque et est mort en prison quelques années plus tard.

 

Mais voilà qu’un jour, Ethan, l’ami d’enfance de Julie et voisin de la maison de vacances, refait surface avec une lettre laissée par Ned, son frère et petit ami d’Isabel à  l’époque, peu avant sa mort. Apparemment, l’homme jeté en prison et accusé du meurtre d’Isabel, n’est pas le véritable assassin.

 

Que s’est-il rééllement passé cette nuit-là ?

 

Il va falloir se replonger dans les souvenirs de ce terrible été et  les blessures que l’on a tenté d’apaiser seront ravivées.

 

Nous oscillons entre trois narratrices ; Julie, Lucy et Maria et déambulons dans 3 époques ; principalement l’été 1962 et le présent mais également la jeunesse de Maria qui passait déjà ses vacances dans la maison familiale, maison voisine de celle des grands-parents d’Ethan et Ned à l’époque.

 

Je ne connaissais ni le livre, ni l’auteure et c’est une gentille collègue qui avait bien aimé ce bouquin qui s’est, à juste titre, dit que je l’apprécierais également.

 

Je lui ai fait confiance et me suis plongée dans la lecture (toujours sans lire le résumé). Je dois dire que j’ai été happée dès le départ par l’intrigue.  C’est bien écrit, fluide mais j’ai, par contre, eu du mal à imaginer les lieux – quelques descriptions complémentaires n’auraient pas été de refus en l’occurrence,  ou peut-être est-ce moi qui manquais d’imagination ?

 

Les transitions entre les époques et les trois narratrices se font tout en souplesse, on n’a aucun mal à s’y retrouver. Je pense vous l’avoir déjà dit mais j’aime ce genre de roman avec des flashbacks, des narrateurs différents et pas mal de transitions, on ne s’y ennuie pas ! – En parlant des trois narratrices, j’ai l’impression de répéter mon blabla sur « La tresse », lu il y a quelques jours, mais je vous rassure, je ne radote pas encore, c’est un pur hasard.

 

Je vous le disais, j’ai était transportée dès le départ. Le suspense se garde jusqu’à la fin du bouquin de sorte que j’ai eu du mal à le lâcher. C’est très bien tourné et ficelé et je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à cela et ça, j’adore – oui quand je lis, j’adore que l’auteur(e) me retourne le cerveau !

 

A part ce suspense et ce tragique évènement, on y parle sentiments - beh oui, vous me connaissez, j’ai un cœur d’artichaut ; de l’amour, de l’amitié et tutti quanti !  A cela, ajoutez une petite pointe de secrets – plus ou moins gros -   et PAF ça en fait un bon roman (non non pas « Et PAF, ça fait des chocapics », même si l’idée vient de là je vous l’accorde).

 

J’ai passé un très bon moment lecture et suis ravie d’avoir écouté ma collègue !

 

Je vous conseille donc cette tragédie familiale si vous avez envie d’une bonne intrigue et d’un bon suspense tout simplement.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

 

 

PS : Pour ceux qui se posent éventuellement la question, le décor c’est tout simplement le tapis de fleurs sur la Grand Place de Bruxelles


mardi 21 août 2018

Jean-Paul Didierlaurent – Le liseur du 6h27

 

Vous m’en avez dit beaucoup de bien, je me suis donc lancée !

 

Guylain Vignolles, 36 ans, travaille dans une usine de recyclage. Son boulot le pèse et, à juste titre, puisqu’il est chargé de La Chose, la machine qui broie les livres invendus.

Là tout de suite, je m’imagine à sa place et je peux vous dire que je serais incapable de faire du mal à ces pauvres livres… Bref, on ne parlait de toute façon pas de moi.

Le père de Guylain est décédé depuis 28 ans, sa mère, qu’il appelle tous les jeudis, croit qu’il travaille dans une société d’édition et il raconte quotidiennement ses pensées les plus intimes et ses déconvenues à son poisson, Rouget de Lisle. Ses seuls amis sont un cul-de-jatte en quête de ses jambes et le vieux gardien de l’usine qui ne s’exprime qu’en alexandrins. Une vie bien monotone pour cet homme…

 

Tous les matins, dans le RER de 6h27, il fait la lecture à voix haute de quelques pages récupérées dans la gueule de La Chose la veille, jusqu’au jour où il tombe sur une clé USB, là, juste coincée sur son strapontin habituel. Il s’agit du journal intime d’une jeune «Dame pipi » que Guylain ne connait absolument pas. Il lira donc ces extraits dans le RER et, au fur et à mesure de ses lectures, il tombera sous le charme de « Dame pipi ». Comme dit son ami Giuseppe (Le cul-de-jatte ou l’ancien bipède si vous préférez – je n’invente rien, c’est ainsi dans le livre ) ; on a l’impression qu’il a trouvé sa quête lui-aussi. Et puis, qu’est-ce qu’elle écrit bien la « Dame pipi » ! Comment la retrouver donc ?

 

C’est un petit roman de moins de 200 pages mais j’ai eu du mal à rentrer dedans, je dois l’avouer. Je n’arrivais pas à m’imprégner de l’histoire durant les 50/60 premières pages et ensuite, c’est parti tout seul. J’ai surtout bien aimé les passages de « Dame pipi » , je pense d’ailleurs que je verrais autrement ces dames courageuses à l’avenir (Dames que je respectais déjà, mais on ne s’imagine pas vraiment que ce boulot mérite d’être classé dans les métiers pénibles). J’ai par contre moins aimé les passages d’autres livres qui ne me semblaient pas nécessaires.

 

Une fois bien entrée dans l’histoire, j’ai parfois ri des situations bien loufoques et fantasques ! Au final, j’ai trouvé ce roman plutôt mignon. Ce n’est pas le gros coup de cœur mais ça vaut quand même la peine de le lire. Je n’abandonne jamais une lecture en cours, je lui laisse toujours sa chance et je suis contente donc d’avoir persévéré, je dois dire que ces personnages hauts en couleurs et attachants m’y ont aidée ! Guylain, grand rêveur qu’il est, m’a touchée et, « Dame-pipi » et sa tante m’ont amusée et donc, rien que pour eux, je recommande ce petit bouquin.

 

Je vous le conseille donc si vous voulez un peu de mignonnerie et si vous avez envie de sourire un peu ! On a tous besoin d’un peu de mignonnerie dans notre vie…

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

 

Djustinee

vendredi 17 août 2018

Laetitia Colombani - La tresse


 

Un peu comme ma lecture précédente (La délicatesse du homard), j’ai été attirée par le livre vu les nombreux commentaires positifs trouvés sur les réseaux sociaux. Par contre, je vous avoue que sans cela, je ne l’aurais peut-être pas ouvert car le titre et la couverture ne m’attiraient pas. J’ai donc fait entièrement confiance aux lecteurs connectés,  je n’ai même pas pris la peine de lire le quatrième de couverture malgré mon scepticisme de départ. Je dois dire que là, j’ai carrément suivi le mouvement mais vu qu’il n’y avait pas beaucoup de pages, je me suis dit que, au pire, ça ne serait pas bien long… Eh bien, je n’ai pas été déçue du tout !  J’en dis plus de suite.

 

La tresse donc, deux significations dans ce bouquin :

 

  • Au sens stricte, les 3 mèches de cheveux que l’on tortille pour arriver au résultat final de la tresse – le livre tourne bien autour des cheveux;
  • Et puis, dans ce livre, la tresse prend aussi une autre signification. Trois mèches pour trois femmes bien distinctes, 3 destins qui, au final, se rejoignent et ne feront plus qu’une tresse. 


     

Trois femmes, vous dis-je, trois histoires. Trois femmes qui ne se connaissent pas, sur des continents différents, mais trois destins qui seront étroitement liés.

 

Tout d’abord Smita, qui vit en Inde et qui exerce le métier de « videur de toilettes », métier peu glorieux qui se transmet de mère en fille. Smita ne veut pas de ça pour sa fille, elle décide de quitter sa région en quête d’un avenir meilleur pour elles deux.

 

Giuila, elle, vit en Sicile, à Palerme. Elle travaille dans le petit atelier de son père. Lorsque ce dernier est victime d’un accident le plongeant dans le coma, elle décide d’assurer l’intérim mais est-elle au courant que l’activité n’est plus très florissante ?

 

Sarah, quant à elle, est une grande avocate à Montréal. Elle mène de front sa carrière et sa vie de mère célibataire (trois enfants quand-même !). Tout roule, jusqu’au jour où elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer.

 

A priori, rien ne relie ces trois femmes, mais soyez curieux et lancez-vous dans la lecture de ce petit bouquin.

Il y a plus ou moins 235 pages, donc il se lit très vite. L’écriture est simple et sans fioritures, ce qui accélère le rythme.

Même si, au début, je me suis demandée quel était le lien entre ces 3 femmes, je suis vite rentrée dans l’histoire- les histoires pour être plus précise. Rassurez-vous, à la fin du livre, tout éclair au chocolat – OK, elle est pourrie,mais j’en avais envie (de l’éclair aussi tiens).

Bref, j’en reviens à ma tresse ; ce livre relate un bout de vie de ces trois femmes qui évoluent dans des univers totalement différents mais qui ont un point commun : leur force. Eh oui, mesdames, ces femmes sont fortes, mais nous le sommes toutes ! Alors le message premier du bouquin n’est peut-être pas celui-là, mais ce que j’en retiens au final, c’est ça ! Vive nous, les femmes !

 

C’est aussi un roman rempli d’espoir, qui fait du bien et c’est grâce à ces trois femmes, quatre si on compte l’auteure. C’est une magnifique découverte et je suis ravie d’avoir craqué pour ce bouquin (Coup de tête dans une libraire en week-end à la Côte d’Opale – Hardelot en fond de photo).

 

Ce que j’ai aimé également dans ce petit roman, c’est l’alternance des 3 récits. C’est fait tout en souplesse de sorte qu’il est impossible de se perdre dans les différentes histoires.

 

Je valide donc et je ne manquerais pas de suivre l’auteure à l’avenir.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

jeudi 16 août 2018

Laure Manel - La délicatesse du homard

 

J’ai été attirée par ce livre grâce aux réseaux sociaux - je plaide coupable- mais le titre, assez énigmatique, me plaisait également.

D’ailleurs, parlons-en du titre : il intrigue, c’est sûr, mais sachez qu’il prendra tout son sens au cours de votre lecture, patience donc !

 

J’avais vu beaucoup d’avis positifs sur ce roman mais je n’ai pas lu le quatrième de couverture, le titre était suffisant pour me faire saliver et vous commencez à me connaitre ! Je ne savais donc pas à quoi m’attendre….

 

Pour le décor, ça sera donc la Bretagne (désolée sur ma photo c’est la Côte d’Opale, c’est plus près de chez moi)! Tout part d’une rencontre inopinée au bord de la mer entre nos deux narrateurs.

D’un côté, c’est elle, Elsa ou Axelle, on ne sait pas trop, qui fuit son passé et son présent d’ailleurs.

De l’autre, c’est lui, François, propriétaire d’un centre équestre, qui a également connu son lot de malheurs.

 

François recueillera donc la jeune femme chez lui. Nos 2 protagonistes sont des écorchés vifs, ils apprendront à s’apprivoiser et à vivre ensemble mais cette situation devrait être provisoire. Elsa et François ne se connaissaient ni d’Eve ni D’Adam avant que François ne sauve la vie d’Elsa.

 

Leurs vies sont faites de blessures et de secrets. Ces deux êtres abimés parviendront-ils à cohabiter ?

 

C’est un petit roman tout doux, émouvant et même bouleversant, vous risquez de laisser couler une larme aux dernières pages. L’écriture est fluide et délicate (un peu comme le homard en fait ??). Je ne connaissais pas l’auteure mais je suis sous le charme. Je vous invite à en savoir plus sur elle via son site : http://www.laure-manel-auteur.com/ .

Ce qui en fait également un bon roman, c’est ses personnages tout simplement attachants. J’ai aimé la façon qu’a l’auteure de nous les présenter et aussi sa manière de nous faire comprendre leurs sentiments.

Malgré la lourdeur du passé de nos narrateurs, le roman nous fait du bien. On a envie d’y croire, on a envie de croire que chacun, grâce à l’autre, pourra guérir de ses blessures, on veut un « Happy End ». Alors certes, la probabilité (dans la vraie vie j’entends) que ces deux âmes blessées se rencontrent est quasi nulle mais on s’y accroche quand même, et puis, toujours dans la réalité, qui hébergerait une parfaite inconnue sans papiers qui ne veut rien dévoiler ? Mais on s’en fout de la réalité, on est dans un roman et les romans, c’est fait pour nous faire rêver !

Pour moi, c’est donc un roman plein d’espoir et facile à lire… Laissez-vous tenter !

 

En conclusion, je suis  contente de m’être lancée dans cette lecture que j’ai eu du mal à lâcher (la preuve : j’ai fermé le bouquin à 1h21 – du matin oui oui ).

 

A bientôt, pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

vendredi 10 août 2018

Nicolas Barreau – Un soir à Paris

Je retrouve avec plaisir l’écriture de Nicolas Barreau à travers ce petit bouquin que vous trouverez chez Le livre de poche.

 

Alain, notre narrateur, est l’heureux propriétaire du Cinéma Paradis, un cinéma Art et Essai, à Paris. Tous les mercredis, il organise la soirée « Les amours au Paradis ». A cette occasion, Alain retrouve ses habitués et notamment, la jeune fille au manteau rouge.

 

Un soir, il prend son courage à deux mains et aborde la jeune fille, Mélanie. Elle accepte de poursuivre la soirée avec lui pour faire connaissance. Dans la nuit, après une soirée riche en émotions, Alain raccompagne Mélanie à la porte de son immeuble avec la promesse de se retrouver le mercredi suivant au cinéma. Alain est tombé amoureux et cela semble réciproque, mais à part le prénom de la jeune fille et l’immeuble où il l’a déposée, il ne sait rien d’elle…

 

Apparemment, Alain a une bonne étoile puisque deux jours plus tard, son petit cinéma est choisi comme lieu de tournage par le célèbre metteur en scène Américain Allan Wood et l’actrice Solène Avril.

 

Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu pour Alain, puisque le mercredi tant attendu, Mélanie n’est pas venue au cinéma. Une chasse à l’amour est alors engagée puisqu’il fera tout pour la retrouver mais, drôle de coïncidence, sa disparition a lieu en même temps que l’arrivée de l’équipe de tournage et les acteurs du film…

 

Retrouvera-t-il Mélanie ? Pourquoi a-t-elle disparu ?

 

Je ne suis jamais déçue de cet auteur, la douceur de son écriture et sa sensibilité. Je passe toujours de bons moments et ce roman ne déroge pas à la règle.

L'auteur a su créer, une fois de plus, des personnages attachants et une histoire douce et émouvante. Le roman a sa part de suspense aussi, ce qui ne gâche rien bien sûr (manquerait plus qu’on connaisse déjà la chute en ouvrant la première page vous me direz )! Comme d’habitude, l’écriture est fluide et sans détails encombrants. Le décor parisien ajoute également un peu de romantisme à cette jolie histoire !

 

On voudrait que le livre ne se termine pas tellement on s’y sent bien.

 

Et si vous recherchez d’autres lectures du genre, je vous conseille les autres livres de cet auteur, tout aussi doux que celui-ci :

 

  • Tu me trouveras au bout du monde ;
  • Le sourire des femmes ;
  • La vie en Rosalie.

 

Ces 3 romans sont en format poche.

 

Malheureusement, je ne peux pas encore vous donner d’avis sur le dernier bouquin, Le café des petits miracles, car je ne l’ai pas encore. Il faut savoir qu’il est encore en grand format aux éditions Heloise D'ormesson (sorti en février 2018), il faudra donc encore patienter un peu avant de l’avoir en format poche !

 

Je vous invite aussi à lire la petite note de l’auteur sur ses romans et son amour pour Paris (Oui parce que si vous ne le savez pas encore, Nicolas Barreau est amoureux de Paris et s’en sert de décor dans ses romans) :http://www.editions-heloisedormesson.com/auteur/nicolas-barreau/ . Cette petite note est assez courte mais vraiment chouette !

 

Pour qui ? Je le conseille à tout le monde, c’est simple ! N’allez pas voir là une marque de paresse de ma part mais c’est un livre qui fait du bien, à lire n’importe quand, n’importe où. Je dirais quand même que les femmes seront plus réceptives, mais rien n’empêche ces messieurs de lire ce petit bouquin (Et ne vous cachez pas !!) . Ce roman est une petite parenthèse ; quand on le lit, on a l’impression que rien ne peut nous arriver, on est dans une bulle. Une jolie pépite…

 

« C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est une romance d’aujourd’hui », voilà ce que je pense et ce que m’a inspiré ce roman

mardi 7 août 2018

Michel Bussi – On la trouvait plutôt jolie

Comme d’habitude, je commence par le résumé MAIS il ne sera pas trop détaillé et c’est volontaire (non non je n’avais pas la flemme !) ; si je vous en dis trop, je risque de spoiler tant le moindre détail est important dans ce thriller !

 

Je commence par vous présenter notre personnage principal : Leyli.

Leyli est d’origine Malienne. Elle est arrivée en France, à Marseille, au prix de grands sacrifices.  Elle enchaîne les petits boulots et vit dans un appartement trop exigu pour elle et ses 3 enfants (Bambi, Alpha et Tidiane). Elle obtient finalement un CDI de femme de ménage dans l’hôtel de Ruben, un adorable patron haut en couleurs.  Avec ce CDI, elle espère pouvoir bénéficier d’un logement plus grand pour accueillir confortablement toute sa famille. Leyli collectionne les lunettes de soleil fantaisies et les chouettes en tous genres, elle est plutôt jolie et garde un trésor bien caché.

 

Les présentations étant faites, je peux donc embrayer sur les faits.

 

Dans ce thriller, un homme est tué et, d’emblée, on sait qui l’a tué ( du coup, on se demande si on doit finir le roman – je vous dis OUI !) mais on ne sait pas pourquoi il a été tué. C’est donc autour de ce pourquoi que tourne le bouquin. Y aurait-il un parfum de vengeance dans l’air ? –STOP, j’en dis déjà trop…

 

La victime est membre d’une association, Vogelzug,  qui vient en aide aux migrants. Vous verrez que cette association et ses membres (et anciens membres) reviennent souvent… Je n’en dit pas plus à ce niveau-là, mais, ce que vous pouvez savoir par contre, c’est que toute cette histoire tourne aussi beaucoup autour de l’argent.

 

Ça y est ? Vous entrapercevez un lien ? Ne criez pas victoire trop tôt et empressez-vous de lire ce livre !!!

 

Ce thriller est une fiction bien sûr (Enfin j’espère !). Par contre, on peut dire que le fond, c’est-à-dire les migrants, le business autour de leur détresse, leurs problèmes pour trouver un logement adéquat  et leurs difficultés pour accéder à un emploi convenable, reflètent la triste réalité, celle qui est présentée au quotidien dans nos médias. C’est d’ailleurs un sujet délicat que l’auteur aborde ici.

 

On est de suite happé par l’histoire ! Le suspense est prenant du début à la fin et lorsqu’on croit s’être dépatouillé de tout ce méli-mélo, l’auteur vient avec d’autres éléments, d’autres détails qui nous font douter. C’est ça, pour moi, le succès d’un bon thriller …

 

Je me suis parfois perdue à travers le monde et vu que, chaque détail compte, il faut être relativement concentré lorsqu’on ouvre ce bouquin. Ce thriller est un mélange de lieux, de personnages et de fausses identités… L’auteur jongle entre plusieurs récits et plusieurs époques mais le tout est tellement bien ficelé que cela n’est pas un problème pour les lecteurs que nous sommes.

 

On retrouve bien ici le style de notre Michel Bussi – Avis aux amateurs.

 

Si vous aimez donc le suspense, les manigances, les secrets et les casse-têtes, ce livre est fait pour vous !

 

Je valide même si pour moi, cet avant-dernier roman de l’auteur  n’est pas le meilleur ; il n’arrive pas à la cheville de « Gravé dans le sable » ou de  « Le temps est assassin ».

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee


mercredi 1 août 2018

Eric-Emmanuel Schmitt – La vengeance du pardon

 

Le livre est divisé en 4 nouvelles, plusieurs destins différents et plusieurs formes de vengeance différentes. Je vous fais un court résumé pour chacune ci-dessous :

 

Les sœurs Barbarin

Il s’agit de jumelles, Lily et Moïsette Dans le duo, Lily est la gentille et Moïsette la maléfique et jalouse jumelle. C’est donc une sombre histoire de rivalité entre jumelles. On parle toujours de Lily et de sa jumelle et non l’inverse, ce qui a le don d’agacer Moïsette.  Cette dernière tentera toute sa vie de nuire à sa sœur qui la pardonnera systématiquement. 

Clairement, on y retrouve bien ces notions de pardon et de vengeance MAIS, je n’en dis pas plus !

 

Mademoiselle Butterfly 

Alors qu’il n’est qu’un jeune adulte, William met Mandine, une jeune fille atteinte d’un retard mental, enceinte. Il lui donne de l’argent dans l’espoir qu’elle avorte, ce qu’elle ne fera pas.  Plus tard, il reprend contact avec Mandine et rencontre son fils qu’il apprend à aimer (vous découvrirez la raison de cette rencontre en lisant le livre). Là, pour moi, le réel thème de cette histoire serait plutôt la cupidité dans un premier temps et ensuite, l’abnégation – Que peut-on faire par amour ? Mais en y réfléchissant par la suite, je me demande si William ne voudrait pas se faire pardonner. Et Mandine, elle, a toujours pardonné à William, peu importe ce qu’il a fait ! Cette nouvelle m’a beaucoup fait réfléchir, elle m’a trituré les méninges. Par contre, je ne retrouve pas de vengeance – Peut-être n’ai-je pas suffisamment ouvert mon esprit pour cette nouvelle?


La vengeance du pardon

Elise retrouve Sam Louis au parloir de la maison d’arrêt assez régulièrement. Il n’est rien pour elle, ce n’est pas un ami ni un membre de sa famille. Sam est, en fait, l’auteur de quinze assassinats, dont celui de la fille d’Elise. Elise veut comprendre, savoir… La démarche nous semble hors du commun mais nous la comprendrons – Et nous retrouverons la vengeance. Cette nouvelle est particulièrement bouleversante.

 

Dessine-moi un avion

Werner, ancien aviateur pendant la guerre, fait la rencontre de sa petite voisine Daphné, 8 ans, passionnée par Le Petit Prince et son auteur. Werner se passionnera également pour Saint-Exupéry, qui était aviateur également. Coïncidence ?? Je m’arrête là, je ne peux pas en dire plus sans spolier … mais oui, on y retrouve toujours la vengeance et le pardon… Tout dépend de comment on voit les choses.

 

Je trouve que ces 4 nouvelles nous donne à réfléchir. On ne lit pas ce bouquin sans se poser de questions malgré le fait que les nouvelles soient faciles à lire ! Elles sont bien ficelées et chacune détient sa part de suspense !

 

N’ayant (comme d’habitude) pas lu le résumé, je ne m’attendais pas à avoir 4 histoires différentes mais je ne suis pas déçue, c’est pas mal du tout ! J’ai même bien aimé. J’avoue avoir été déçue du roman « La part de l’autre » , le seul de cet auteur que j’ai lu. Pour cette raison, je n’avais pas spécialement envie de lire un autre livre de l’écrivain mais, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et on ne juge pas un auteur sur un seul ouvrage… J’ai donc laissé une chance à E.E Schmitt vu que je suis tombée par hasard sur le bouquin. La mise en page, la couverture et le titre m’ont attirée et, une fois de plus, mon intuition était la bonne…

 

J’ai passé un très bon moment lecture ! Par contre, le problème des nouvelles, c’est que le lecteur n’a pas le temps de s’attacher aux personnages. Du coup, pour moi, ça n’est pas une lecture que je conseillerais aux lecteurs de la plage ou aux personnes qui veulent se vider la tête ( vu que je le disais plus haut, ce bouquin amène à la réflexion- c’est inéluctable).

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee