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lundi 1 octobre 2018

Jean-Michel Guenassia – Le club des incorrigibles optimistes


 

Je vous présente aujourd'hui ce livre de plus de 700 pages qui, au départ, m'a charmée avec son titre plutôt engageant et cette couverture prometteuse. Pour moi c'était un appel à la légèreté, malheureusement je me suis plantée en beauté.

Pour le résumé, j'ai été aidée par Violaine que je remercie (fidèle lectrice d'instagram) qui m’a envoyé une petite note avec ce dont elle se souvenait du livre et qui m’a permis de broder et de compléter avec mes propres notes (je vous rassure il n’y a là aucun copié-collé, ce n’est pas le genre de la maison). Il a été difficile pour moi d'écrire cette chronique sur ce bouquin que je n'ai pas du tout aimé.

Je commence donc par le résumé, melting-pot donc de Violaine et de moi-même.

Michel, adolescent passionné de lecture, de baby-foot et photographe amateur, se retrouve un jour dans l'arrière-salle du café Balto à Paris, sa ville. Il y rencontrera toute une bande passionnée d'échecs et composée d'hommes qui ont un point commun : ils viennent de l'(ex)URSS. Cette patrie qui les a abandonnés mais pour laquelle ils vouent encore un amour sans bornes.

Le livre relate l'histoire et les déconvenues des membres de ce club très sélect et de leur arrivée à Paris et dans le club. Le bouquin commence en 1959 pour s’étendre sur plusieurs années, on estdonc en pleine guerre d’Algérie et en pleine Guerre Froide.

 

Les membres de ce club d’échecs n’ont pas été épargné par la vie. Ils ont subi des choses qui auraient pu en faire devenir plus d’un complètement pessimiste (ou suicidaire – c’est selon). En l’occurrence, ce n’est pas le cas puisque les membres de ce club restent optimistes en toutes circonstances…

 

Alors que sa famille éclate, Michel trouve un peu de réconfort auprès des membres du club.

 

Je pense que vous avez vite compris ce que j’ai pensé du roman. Malheureusement, on ne peut pas tomber que sur des romans « coup de cœur ».

Je n’ai pas été transportée par l’histoire et j’ai eu du mal, du début à la fin, à me mettre dans l’ambiance. Pour moi, il ne se passait rien dans ce bouquin. On y racontait juste une histoire, celle de Michel et celle de ses amis, mais une histoire pour laquelle il n’y avait pas vraiment de chute.

 

En revanche, j’ai adoré Michel ! Ce jeune homme que l’on voit grandir et évoluer, attendrissant et touchant. Je me suis un peu reconnue à travers ce petit bonhomme qui lit en marchant. Il ne lui estjamais arrivé de cacahuète, jamais de piquet qui promène au milieu du trottoir ou de pavé qui se lève subitement, jusqu’au jour où PAF, il se heurte à Camille en pleine lecture également. Camille, jeune fille juive dont il tombera amoureux, amour impossible…

 

Le roman contient également beaucoup d’évènements historiques et de personnages connus (ou pas). En temps normal, ce genre de détail ne me dérange pas du tout mais vu que je n’arrivais pas à intégrer l’histoire, ça me paressait interminable.

 

Le bouquin est bien écrit, rien à redire sur ce point, mais toujours trop de détails superflus pour moi qui n’avais qu’une envie, en finir.

 

Difficile pour moi de conseiller ce roman, mais n’ayez crainte, Violaine, elle l’a adoré. Elle en garde un très bon souvenir ;  ce livre lui a appris que la vie malmène les gens, mais au lieu de la détester, ils continuent à l’aimer (Là, c’est un copié-collé ).

 

J’ai du mal à remettre une mauvaise critique sur un bouquin car tout est subjectif… l’avis de l’un n’est pas celui de l’autre et je suis donc contente d’avoir pu associer Violaine à cette chronique pour que vous puissiez quand même avoir un peu de positif pour terminer ! Je me suis même remise en question et ai été voir sur Babelio les critiques des uns et des autres – chose que je ne fais jamais en pleine lecture – et là, grosse claque, les avis sontplus que dithyrambiques, j’en ai rougi !

Heureusement, après un petit sondage sur Instagram, je me suis rendu compte que je n’étais quand même pas la seule à ne pas avoir aimé (OUF !).

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

 

Djustinee


2 commentaires:

  1. J'ai beaucoup vu ce bouquin sur les blogs, mais je ne l'ai pas lu. On ne peut pas tout aimer. J'ai parfois détesté des best-sellers ! Chacun ses goûts ! Il n'y a pas de honte à ça !
    Bonne fin de semaine.

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    1. Non bien sûr, mais j'ai été déçue de ne pas l'aimer. j'attendais beaucoup

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