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mercredi 25 septembre 2019

Robert Goddard – L Héritage Davenall




Parution de cette jolie brique de 700 pages aujourd'hui, 26 septembre 2019 aux Editions Sonatine que je remercie d'ailleurs pour l'envoi.

1882. St John's Wood. Lorsqu'un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, celle-ci ne se doute pas que sa vie va être bouleversée. L'homme prétend en effet être Sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croit mort depuis dix ans. Si Constance le reconnaît, toute la famille Davenall, en particulier sa mère et son frère, Hugo, héritier du prestigieux domaine de Cleave Court, prétend qu'il s'agit d'un imposteur. C'est le début d'un incroyable puzzle, sur fond d'aristocratie victorienne et de secrets de famille, qui, après de multiples rebondissements, connaîtra une conclusion tout à fait inattendue.

Aujourd'hui et pour sa sortie, je vous parle de ce roman d'une autre époque qui ne passait pas dans ma boîte aux lettres.

Oserez-vous vous lancer dans la lecture de ce roman de 700 pages qui vous fera bondir de secret en secret ? De ruse en ruse ? Avec des personnages tous plus fourbes et cupides les uns que les autres ? 

Ce livre a tout pour me plaire ; des histoires de famille, des secrets, des manigances et une époque éloignée des smartphones et autres gadgets de notre siècle... Je commence ce roman avec entrain et sa taille ne me fait pas peur (il peut également servir d'objet de défense en cas d'attaque inopinée).

J'ouvre ce bouquin sur un arbre généalogique... Mais dans quoi suis-je embarquée ? Effectivement, il a été nécessaire au début ; le roman contient de nombreux personnages que vous retrouverez maintes fois ; il est donc nécessaire de les avoir bien en tête. Personnellement, j'ai gardé un marque-page à cet endroit par facilité.

Le récit est composé de manière à nous faire vivre des retours en arrières bien nécessaires à la compréhension de l'histoire.

Le roman ne s'essouffle pas, l'auteur parvient à maintenir le suspense jusqu'au bout. Il est vrai qu'après 200 pages, je me suis dit « Mais, 700 pages seront-elles nécessaires, l'auteur va-t-il réussir à garder son lecteur captivé? ». Pour ma part j'ai trouvé quelques longueurs malgré tout et une écriture un peu dense mais effectivement, l'auteur maintient son suspense jusqu'à la fin. Il fait voyager son lecteur de récit en récit avec une incroyable facilité.

Les chapitres sont un peu longs à mon goût et auraient peut-être mérité d'être un peu plus aérés.

Selon moi, le risque que court un long roman, est de fatiguer ou lasser son lecteur. Je vais être honnête que, malgré ce suspense, je fusse soulagée de quitter les Davenall et de changer d'ambiance, une ambiance pesante et à couteaux tirés que parvient à nous faire ressentir l'auteur. Je reste malgré tout admirative de l'auteur qui arrive à pousser son histoire encore et toujours plus loin ; lorsqu'on croit arriver au bout, on n'y est pas encore.

Je conseille donc ce roman, pour son ambiance particulière et pour les secrets qu'il contient malgré quelques longueurs. Attention, ce n'est absolument pas un « roman de plage » et un minimum de concentration est requis pour la lecture de ce livre.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee

Ps: pour la photo, je vous emmène dans les rues de Bologne. 

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