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samedi 22 février 2020

𝓘𝓷𝓰𝓻𝓲𝓭 𝓝𝓸𝔀𝓪𝓴 - 𝓘𝓵𝓼 𝓸𝓷𝓽 𝓿𝓸𝓵é 𝓶𝓪 𝓼𝓪𝓷𝓽é




Chère Ingrid,

Avant même que je n'attaque ton livre, j'étais émue. Ta timidité lorsque tu m'abordes me touche. Ton besoin de me remercier avec plein de petits cadeaux m'émeus. 

Dans ton récit tu nous racontes ton histoire et ton combat de tous les jours. 
Après avoir été victime d'une erreur médicale, tu essaies de sortir la tête de l'eau. Tu devais juste subir un chirurgie bariatrique... Simple. Cela aurait dû changer ta vie. Mais pas comme cela fut le cas. 

Outre ce combat et outre le combat que tu mènes contre ton corps, tu dois te battre contre les autres. Et la tâche n'est pas aisée. 

L'enfer c'est les autres, disait Sartre. Ton histoire nous le prouve encore une fois. Tu dois coexister avec des personnes qui ne comprennent pas, qui te jugent et Dieu sait que les gens aiment les commérages. 

Heureusement, tu sembles bien entourée et reconnaissante. 

Je suis chamboulée par tes mots, ton récit, ton vécu et ce que tu vis encore. 

Dans ton livre tu ne cherches aucun jugement, aucune pitié. Je n'ai eu ni l'un ni l'autre. Je n'ai eu que de l'admiration et de la compassion. 

Ton histoire mérite d'être lue. Puisse-t-elle donner la force à ceux qui en ont besoin pour mener leur combat. 

Je fière que tu m'ais demandé de lire ton histoire et je te remercie de ta confiance pour cette chronique ! Je suis également très heureuse d'avoir fait ta connaissance. Tu es une personne extraordinaire qui mérite d'être heureuse. 

Je vous conseille cette lecture, tout simplement. 


Et je crois que dès le début, on m'a placée en responsable, responsable de toutes ces mésaventures. C'était ma faute, du moins la faute de mon corps, toujours lui. Ce corps si mal foutu, si mal conçu, c'est lui qui m'avait précipitée dans toute cette histoire. Oui, pendant plus de dix ans, on m'a tenue pour responsable, mais je vais vous livrer un secret: je ne l'étais pas. 



Une éternité de tristesse : pourquoi moi, mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter tout ça ? Une éternité de colère, une éternité d'épuisement, une éternité de tout... Et vous savez c'est long, c'est très long, l'éternité. 



A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

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