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jeudi 28 mai 2020

ᴀɴɴᴀ ɢᴀᴠᴀʟᴅᴀ - ʟᴀ ᴄᴏɴꜱᴏʟᴀɴᴛᴇ




{Parution originale en 2008}

Vous avez choisi le mois dernier ma relique du mois de mai parmi 4 livres de plus de 500 pages. J'étais ravie de me lancer dans La consolante de Anna Gavalda. J'ai beaucoup aimé Ensemble, c'est tout et Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part de cette auteure.

Et puis dès les premières pages, je déchante. L'écriture ne me plaît pas du tout. C'est un véritable supplice. Au bout de 50 pages, ma lecture devient un vrai calvaire. Mais qu'est-ce que cette écriture ? Je persévère malgré tout, vous commencez à me connaître.

Je me perds dans la vie de Charles et dans ses souvenirs. L'écriture est brouillonne et pénible à lire. De ce fait, je n'arrive absolument pas à accrocher à cette histoire. J'ai aussi trouvé trop de longueurs. 

J'ai été soulagée d'arriver au bout des 640 pages.

Décidément, je suis réellement fâchée avec les "pavés" en ce moment. Ils ne me captivent pas du tout et certains sont un véritable supplice.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

lundi 25 mai 2020

𝘏é𝘭è𝘯𝘦 𝘋𝘳𝘶𝘮𝘮𝘰𝘯𝘥 - 𝘓𝘢 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦




{Parution le 6 mars 2020 chez Librinova} 

Je remercie l'auteure pour l'envoi de son roman et pour l'échange qui en a découlé. 

De New-York à Singapour en passant par Londres, ce petit roman vous racontera l'histoire d'amour quelque peu houleuse de Samuel et Emily. Samuel est fou d'Emily et c'est réciproque... Mais Emily est dure en affaires; pour elle l'amour et la vie de couple ne peuvent jamais être heureux. 

Ils s'aiment mais c'est compliqué. Sans compter les obstacles qui se dressent entre eux. Notamment la belle Margot, collègue de Sam, qui compte bien le séduire. 

Une course contre la montre pour l'amour. 

C'est un tout petit récit assez fluide. C'est assez léger malgré un petit côté mélodramatique.

En avançant dans ce petit bouquin, j'ai cru que tout serait assez prévisible, je me suis trompée. Dans ses 170 pages, j'ai eu l'occasion d'être surprise.

J'ai passé un agréable moment avec Sam et Emily. J'ai ouvert le livre pour le fermer une fois terminé uniquement.

Je vous conseille cette lecture. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

dimanche 24 mai 2020

𝓒𝓱𝓮𝔃 𝓷𝓸𝓾𝓼 - 𝓛𝓸𝓾𝓲𝓼𝓮 𝓒𝓪𝓷𝓭𝓵𝓲𝓼𝓱




{Parution le 5 mars 2020}

Je remercie les Éditions Sonatine pour l'envoi.

Alors qu'elle rentre prématurément d'un week-end avec son nouveau compagnon, Fiona se rend compte que des nouvelles personnes emménagent dans sa propre maison qu'elle partage toujours avec Bram, son ex-mari, en "garde partagée" avec leurs enfants . Elle essaie alors de contacter Bram avec qui, elle le pense, les relations sont toujours bonnes mais ne parvient pas à le joindre. Le nouveau couple n'en démord pas, tous les papiers sont en règle...

Le livre retrace donc les événements qui ont fait que Fiona en soit arrivée là. 

La "composition" du bouquin est assez spéciale : d'un côté le récit de Fiona via une émission dédiées aux victimes et, de l'autre, un document Word rédigé par Bram. J'aime beaucoup avoir les deux points de vue mais je reste un peu sceptique quant à la manière dont c'est mis en place malgré la modernité. 

Le récit est assez original, la trame est hors du commun et me plaît bien. Mais, je reste néanmoins mitigée, je trouve un manque de fluidité. Pour moi, il y a trop de longueurs. Ce qui lasse le lecteur. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

mardi 19 mai 2020

𝑺𝒚𝒍𝒗𝒊𝒆 𝑩𝒂𝒓𝒐𝒏 - 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒂𝒑𝒍𝒖𝒊𝒆




{Parution le 12 février 2020}

Je remercie les Éditions Calmann-Levy pour l'envoi. 

À Vic-sur-Cère dans le Cantal, la villa Médard en impose par son élégance, ses secrets bien gardés, ses vies forgées autour de l’industrie du parapluie et d’une femme d’affaires exceptionnelle, Hélène Vitarelle. Remarquable dirigeante, au tempérament violent et à l’amour exclusif, elle fait trembler le personnel, plier sa famille, courber les échines.
Son assassinat est un coup de tonnerre.
Tout accuse son gendre, Jacques Naucelle, qui se suicide en prison, signant ainsi l’aveu de sa culpabilité. La seule à être persuadée de son innocence est sa maîtresse, Nina.
La jeune femme ne voit qu’une personne capable de faire éclater la vérité : sa tante Joséfa. Bien que dubitative, celle-ci se laisse convaincre par sa nièce de se faire embaucher comme domestique dans la famille Vitarelle pour mener sa propre enquête. Fine mouche sous ses rondeurs avenantes, Joséfa va mettre à nu
les rouages d’une diabolique machination.

Cette fois c'est en Auvergne Rhône-Alpes que la collection Territoires m'emmène. 
Après avoir été déçue par ma dernière lecture de la collection (Puzzle de Brest), je commence ce livre avec beaucoup d'appréhension. 

Je me retrouve dans un entrelacs de secrets, de fourberies et de perfidies dans cette lecture.
La trame du récit me plaît bien. 

Le style est assez fluide, sans longueurs. L'intrigue est parfaitement maîtrisée et sans fausses notes. Le suspense est maintenu jusqu'à la fin.

Parlons-en de la fin, je suis un peu déçue par le dénouement que je trouve un peu tiré par les cheveux. J'aurais aimé autre chose. Néanmoins cette chute est très travaillée et très réfléchie. Il s'agit bien là d'un avis personnel. 

J'ai beaucoup aimé plonger dans l'univers du parapluie, de sa confection et du savoir-faire. 

J'aime beaucoup Joséfa et Nina qui forment une belle équipe. 

Malgré cette fin qui me laisse sur ma faim, je vous conseille cette lecture. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 


samedi 16 mai 2020

𝑴𝒂𝒈𝒂𝒍𝒊 𝑪𝒐𝒍𝒍𝒆𝒕 - 𝑳𝒂 𝒄𝒂𝒗𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒐𝒖𝒑é𝒆𝒔




{Parution le 19 mars 2020}

Je remercie les Éditions Taurnada pour l'envoi. 

Manon n'est pas une fille comme les autres, ça, elle le sait depuis son plus jeune âge.
En effet, une fille normale ne passe pas ses journées à regarder la vraie vie à la télé.
Une fille normale ne compte pas les jours qui la séparent de la prochaine raclée monumentale...
Mais, par-dessus tout, une fille normale n'aide pas son père à garder une adolescente prisonnière dans la cave de la maison.

Quel uppercut ! J'ai ouvert ce livre pour le fermer une fois terminé. Je l'ai lu d'une traite et j'en ai eu le souffle coupé. Quelle surprise...

Je ne m'attendais pas à cela. Je suis conquise par cet univers glauque et cette ambiance oppressante.

Les chapitres sont courts et l'écriture est fluide. Le suspense est à son paroxysme du début à la fin. C'est sans fausse note et l'intrigue est parfaitement ficelée.

Je m'attache, malgré moi, à la narratrice, Manon. Je me demande si cette jeune femme n'est pas déficiente mentale et que, de ce fait, je me devrais d'être indulgente. Ou peut-être n'a-t-elle jamais rien connu d'autre que ce que son père lui montre ?

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

mardi 12 mai 2020

𝓢𝓸𝓹𝓱𝓲𝓮 𝓜𝓪𝓬𝓱𝓸𝓽 - 𝓘𝓵 𝓯𝓪𝓾𝓽 𝓼𝓪𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓹𝓮𝓻𝓭𝓻𝓮 𝓭𝓮 𝓿𝓾𝓮 𝓵𝓮 𝓻𝓲𝓿𝓪𝓰𝓮



{Parution aux Éditions Eyrolles le 05 mars 2020}

Rose Baron est experte en psychologie positive et vient de fêter ses 40 ans ainsi que la sortie de son livre où elle distribue la bonne parole. Seulement voilà, sa vie vole en éclats ;  son mari vient de la quitter et son frère est décédé d'une maladie il y a peu. C'est lors de la soirée de ses 40 ans justement que tout est parti en cacahouète. Alors qu'elle boit plus que de raison, elle disparaît de sa soirée et ne parvient plus à se souvenir de ce qu'elle a fait. Le lendemain de cette soirée, elle trouve un message d'un certain M. l'invitant à appliquer les commandements du bonheur qu'elle prône dans son livre. Grâce à sa joyeuse bande d'amis, elle ira d'énigme en énigme. Mais qui est ce mystérieux M.? 

Haa Rose, mais quel bon moment passé en sa compagnie. Cette quadra pétillante (cependant temporairement éteinte) qui tente de remettre de l'ordre dans sa vie tant bien que mal accompagnée d'une bande de gais lurons. 

Sacrée Rose, ne serait-ce pas l'hôpital qui se fout de la charité ? À nous écrire un livre avec les commandements du bonheur et à ne même pas être foutue d'être heureuse ? Et puis à nous péter un plomb en pleine émission de promotion de son livre. Ne nous fais-tu pas un petit burn-out Rose ? 

L'histoire me plaît et sa chute également.   L'écriture est fluide et le roman est aéré. Il se lit d'une traite et il est difficile de quitter Rose. 

C'est drôle mais tellement sérieux en même temps. J'aime beaucoup ce mélange.  

Un bouquin optimiste, léger, frais et pétillant que je vous conseille. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee

samedi 9 mai 2020

Jane Austen - Raison et sentiments




Raison et sentiments, un classique de la littérature anglaise d'une 19e écrit par auteure qu'il n'est plus nécessaire de présenter.


Les sœurs Daswhood se voient contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire suite au décès de leur père et à la privation de leur héritage. Elles s'acclimateront assez rapidement à la bourgeoisie locale. Alors qu'Elinor est la raison incarnée, la sœur Marianne fait étalage de ses sentiments sans honte.

Marianne est éprise de Mr. Willoughby et n'hésite pas à afficher son amour tandis qu'Elinor éprouve une certaine tendresse envers Mr. Ferrars.

Raison et sentiments, ou deux manières d'aimer.


Je retrouve le style de Jane Austen des années après avoir découvert Orgueil et préjugés. Les convenances d'antan, l'hypocrisie bourgeoise, les campagnes anglaises reviennent à moi. A travers Elinor, j'ai l'impression de distinguer Jane Bennet tout comme j'identifie Elisabeth Bennet à travers Marianne. Jane Austen se caractérise, selon moi, par son humour caustique, son esprit aiguisé, ses fines descriptions et ses dialogues affûtés bien présents dans ce premier livre de l'auteure. Cependant, je dois dire que je lui ai préféré son cadet, Orgueil et préjugés.


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee

mardi 5 mai 2020

𝑬𝒎𝒊𝒍𝒚 𝑮𝒖𝒏𝒏𝒊𝒔 - 𝑳𝒆𝒔 𝑬𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒖𝒔 𝒅𝒆 𝑺𝒕 𝑴𝒂𝒓𝒈𝒂𝒓𝒆𝒕




{Parution le 04/03/2020}

Je remercie les Éditions Préludes pour l'envoi. 

Des lettres bouleversantes.
Une jeune femme enfermée.
Un mystère à résoudre.

1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 1950 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires. Très rapidement, l’institution la sépare de son bébé. 2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire éclater la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais...

Mon premier coup de cœur de l'année, le voilà...
Par où commencer ? J'ai dévoré ce livre. Du début à la fin. L'intrigue est prenante dès les premières pages. Les chapitres sont courts et fluides. Les pages se tournent à un rythme effréné et je lis avec un besoin d'urgence et le souffle coupé.

Dès le début de ma lecture, j'ai senti un déclic. Malgré l'atmosphère pesante et angoissante du livre, je tourne les pages avec un sentiment de bien-être. Plus j'avance et plus ce sentiment de bien-être s'accroît et là, je sais que je le tiens, ce livre qui marquera mon esprit bien longtemps. J'ai envie d'avancer, d'arriver à la chute... Mais une fois l'intrigue dévoilée et le livre refermé, je regrette déjà de l'avoir refermé. 

Je suis subjuguée par ce récit, par l'écriture et par l'ambiance du livre. 

J'apprécie d'évoluer avec Sam dans son enquête. J'aime également la disposition du roman qui nous fait valser de 1956 à 2017. Entre pensées, lettres et faits. Si parfois le lecteur évolue dans le  brouillard, tout devient clair et limpide une fois la lecture terminée. Tout est parfaitement orchestré et je ne trouve aucune fausse note. 

Je suis bouleversée et chamboulée. Cette lecture ne me laissera pas indemne. J'ai vécu un véritable ascenseur émotionnel. Et je suis encore plus retournée de savoir que ce récit est inspiré de fait réels.

Je vous conseille de vous plonger dans cette histoire et de visiter ce manoir effroyable. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

lundi 4 mai 2020

𝘓𝘢𝘶𝘳𝘦 𝘔𝘢𝘯𝘦𝘭 - 𝘓𝘢 𝘮é𝘭𝘢𝘯𝘤𝘰𝘭𝘪𝘦 𝘥𝘶 𝘬𝘢𝘯𝘨𝘰𝘶𝘳𝘰𝘶




{ Parution chez Michel Lafon le 3 mai 2018 et chez Le livre de poche le 24/04/2019} 

Raphaëlle et Antoine auraient dû vivre le plus beau jour de leur vie le jour de la naissance de leur fille Lou, ce 7 septembre. Mais Antoine se retrouve seul avec Lou ; Raphaëlle est morte en couches. Antoine doit s'occuper de sa fille et créer un lien, mais comment s'y prendre alors que dans l'esprit d'Antoine, la petite est responsable de la mort de sa maman. 
Il engagera une nounou pour Lou, la jeune et pétillante Rose. Arrivera-t-elle à nouer ce lien entre le père et sa fille?

Je retrouve la plume fluide et légère de l'auteure, quittée il y a seulement quelques semaines avec L'embarras du choix. 

J'ai beaucoup aimé ce petit roman qui se lit très vite. Le début du récit m'a noué la gorge, les larmes étaient prêtes à couler. Néanmoins, une fois le contexte posé, j'ai pu réellement apprécier le roman même s'il est très prévisible et sans suspense. 

J'ai passé un très agréable moment avec Antoine, Lou et Rose. 

Je vous conseille cette lecture. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee

vendredi 1 mai 2020

𝕊𝕒𝕝𝕒𝕒𝕣 - 𝕄𝕚𝕔𝕜 𝕃𝕒𝕨



{ Parution le 3 octobre 2019}

Je remercie les Éditions Librinova pour cet envoi. 

Losset, une petite bourgade isolée du monde en apparence paisible a pourtant dans ses racines un secret épouvantable. L'immensité de la forêt abrite les ténèbres que seul son passé pourrait murmurer. Des cadavres déchiquetés, des disparitions ainsi qu'une entité satanique répandant sa colère à travers une volonté sournoise.
Un groupe de jeunes amis sera confronté à une vérité accablante au cœur de ce cauchemar perpétuel. Mais la vérité est-elle toujours ce que l'on croit savoir ou a-t-elle un autre visage ?

Salaar, un titre assez énigmatique qui intrigue. 
Le contexte se pose doucement et au début, je me dis que ce livre me semble tout mignon. Une belle histoire assez guillerette se profile. Une histoire d'amitié entre une jeune fille issue d'une famille aisée et une jeune fille de famille assez pauvre. 

Mais ne vous fiez pas à ses premières pages. La suite fait place à l'horreur.  C'est un livre terrifiant, sanglant et effroyable. Il fait froid dans le dos. 

Si je devais donner un mot à ce livre ? Terreur. 
Ce livre donne la chaire de poule. 

J'aime beaucoup cette intrigue et l'univers du livre. Néanmoins, je trouve la fin assez longue. J'aurais aimé arriver au fait un peu plus rapidement. Je reste cependant assez subjuguée par la chute du récit. 

Je vous conseille ce livre, mais âmes sensibles s'abstenir. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee