Pages

samedi 12 septembre 2020

𝕍é𝕣𝕠𝕟𝕚𝕢𝕦𝕖 𝕆𝕝𝕞𝕚 - 𝕃𝕖𝕤 É𝕧𝕒𝕤𝕚𝕠𝕟𝕤 𝕡𝕒𝕣𝕥𝕚𝕔𝕦𝕝𝕚è𝕣𝕖𝕤




{Parution le 19 août 2020}

Je remercie les Éditions Albin Michel pour cet envoi. 

Trois femmes en devenir, trois sœurs, trois destins différents. Depuis l'après Mai 68 jusqu'à la nuit du 10 Mai 1981, nous suivons les tribulations  de ces 3 sœurs toutes différentes les unes des autres. Les trois sœurs ont grandi dans une famille catholique à Aix-en-Provence. 

L'aînée, Sabine, rêve d'être actrice. Sabine me laisse un peu indifférente. Je n'ai pas d'attaches avec cette jeune femme. Elle me semble jalouse et envieuse.

Mariette est la benjamine. Celle qui reste avec les parents lorsque ses 2 grandes sœurs prennent le large. Elle me semble solaire mais éteinte par le joug de parents trop sévères.

Hélène, la cadette, est pour moi le personnage central de ce livre. Elle passe son enfance entre le Sud avec ses parents et ses sœurs et Paris, avec son oncle et sa tante qui vivent bien plus aisément que ses parents. J'aime beaucoup cette jeune femme ambitieuse et intelligente. 

Bruno, le papa, reste ancré dans ses idées et ses mœurs. Il me semble sévère alors que Agnès, la maman essaie d'évoluer avec la société.

Les trois filles évoluent dans cette société qui évolue elle-même. Elles vivent leur vie loin des convenances et de l'éducation familiale, loin de la religion.

On parle avortement, contraception, émancipation de la femme, sexe, homosexualité,.. . Des sujets qui, en 2020, ne choquent (normalement) plus, ou en tout cas, qui ne devraient plus choquer.

Née dans les années 90, je me rends compte que notre société a dû lutter et se battre pour en arriver où nous en sommes aujourd'hui. Même si j'en avais conscience, ce livre me montre à quel point la lutte fut ardue. Et encore, toutes les mentalités n'évoluent pas comme elles le devraient. 

Le sujet est enrichissant. J'aime beaucoup. C'est également pour cela que le livre m'a fait de l'œil dès le départ. 

La plume de l'auteur me plaît. Néanmoins, gros bémol, j'ai trouvé trop de longueurs dans ce roman. Mon étreint s'essoufflait parfois. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire