𝑶𝒍𝒊𝒗𝒊𝒆𝒓 𝑺𝒐𝒓𝒊𝒏 - 𝑳𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒊𝒍 𝒅𝒆 𝑺𝒐𝒍𝒗𝒆𝒊𝒈

{Parution le 25 février 2020 aux Éditions Des Lacs} 

Je remercie l'auteur pour l'envoi de son roman. 

Standor a rencontré Solveig mais elle le quitte au seuil de chaque hiver puis lui donne la clef lui permettant de la retrouver à l ́aurore de chaque automne. Quel est le secret de cette femme qui la pousse à fuir un bonheur parfait et à laisser cet homme en proie au vertige de l ́abandon et de la solitude sans jamais lui avouer la blessure qui la ronge ? Ce roman décrit la relation pendant deux décennies entre Standor et Solveig, femme pointillant la vie du photographe amoureux d ́un fantôme qu ́il ne parvient pas à fixer dans sa vie. Standor Moire va tout au long de cette histoire tenter de retenir celle qui disparaissait et réapparaissait au gré de ses automnes. Le récit narre la fuite de cette femme, de ses retours grâce aux pellicules photographiques de Standor et de l ́enquête de l ́homme pour comprendre comment le nombril de sa promise n ́avait pas d ́autre alternative que de se donner rendez-vous sur ces vieux films argentiques.

Mon avis se fait en 2 parties bien distinctes.

La première concerne le récit. Au début je suis assez emballée, l'histoire me plaît, bien qu'elle soit assez fantasque. Malheureusement, je ne m'attache pas vraiment aux personnages de Standor et Solweig. Standor est trop spécial et je n'accroche pas avec Solweig.

Au fur et à mesure de mon avancement, mon engouement se perd. Je pense que cela est dû, d'une part à la tournure que prend le récit ainsi qu'à l'écriture dont je vous parle dans ma seconde partie de chronique.

La plume de l'auteur est, selon moi, lourde et encombrée. Je trouve le style un peu pompeux et   j'y trouve beaucoup de circonvolutions. C'est une écriture qui ne me convient pas mais qui, j'en suis sûre, plaira à beaucoup d'autres lecteurs.

Ce qui me "dérange", finalement, c'est l'inadéquation entre l'histoire, qui se veut légère, et l'écriture qui ne l'est pas vraiment. Pour ma part, c'était un rendez-vous manqué.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee