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jeudi 23 août 2018

Diane Chamberlain - La nuit du 5 août

Julie, fraichement divorcée et mère d’une ado de 17 ans, vit avec le poids du passé. En effet, alors qu’elle était avec sa famille dans leur maison de vacances lors de l’été 1962, il y a plus de quarante ans donc, sa sœur Isabel, 17 ans, a été tuée. Sa petite sœur Lucy, alors âgée de 8 ans à l’époque ne garde pas de souvenirs précis de cet été alors que leur mère, Maria, tente, elle, d’oublier cette terrible époque.

 

Julie était âgée de 12 ans au moment des faits mais vit depuis avec la conviction d’être responsable, en partie, de la mort de sa sœur. L’assassin présumé, quant à lui, a été arrêté à l’époque et est mort en prison quelques années plus tard.

 

Mais voilà qu’un jour, Ethan, l’ami d’enfance de Julie et voisin de la maison de vacances, refait surface avec une lettre laissée par Ned, son frère et petit ami d’Isabel à  l’époque, peu avant sa mort. Apparemment, l’homme jeté en prison et accusé du meurtre d’Isabel, n’est pas le véritable assassin.

 

Que s’est-il rééllement passé cette nuit-là ?

 

Il va falloir se replonger dans les souvenirs de ce terrible été et  les blessures que l’on a tenté d’apaiser seront ravivées.

 

Nous oscillons entre trois narratrices ; Julie, Lucy et Maria et déambulons dans 3 époques ; principalement l’été 1962 et le présent mais également la jeunesse de Maria qui passait déjà ses vacances dans la maison familiale, maison voisine de celle des grands-parents d’Ethan et Ned à l’époque.

 

Je ne connaissais ni le livre, ni l’auteure et c’est une gentille collègue qui avait bien aimé ce bouquin qui s’est, à juste titre, dit que je l’apprécierais également.

 

Je lui ai fait confiance et me suis plongée dans la lecture (toujours sans lire le résumé). Je dois dire que j’ai été happée dès le départ par l’intrigue.  C’est bien écrit, fluide mais j’ai, par contre, eu du mal à imaginer les lieux – quelques descriptions complémentaires n’auraient pas été de refus en l’occurrence,  ou peut-être est-ce moi qui manquais d’imagination ?

 

Les transitions entre les époques et les trois narratrices se font tout en souplesse, on n’a aucun mal à s’y retrouver. Je pense vous l’avoir déjà dit mais j’aime ce genre de roman avec des flashbacks, des narrateurs différents et pas mal de transitions, on ne s’y ennuie pas ! – En parlant des trois narratrices, j’ai l’impression de répéter mon blabla sur « La tresse », lu il y a quelques jours, mais je vous rassure, je ne radote pas encore, c’est un pur hasard.

 

Je vous le disais, j’ai était transportée dès le départ. Le suspense se garde jusqu’à la fin du bouquin de sorte que j’ai eu du mal à le lâcher. C’est très bien tourné et ficelé et je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à cela et ça, j’adore – oui quand je lis, j’adore que l’auteur(e) me retourne le cerveau !

 

A part ce suspense et ce tragique évènement, on y parle sentiments - beh oui, vous me connaissez, j’ai un cœur d’artichaut ; de l’amour, de l’amitié et tutti quanti !  A cela, ajoutez une petite pointe de secrets – plus ou moins gros -   et PAF ça en fait un bon roman (non non pas « Et PAF, ça fait des chocapics », même si l’idée vient de là je vous l’accorde).

 

J’ai passé un très bon moment lecture et suis ravie d’avoir écouté ma collègue !

 

Je vous conseille donc cette tragédie familiale si vous avez envie d’une bonne intrigue et d’un bon suspense tout simplement.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

 

 

PS : Pour ceux qui se posent éventuellement la question, le décor c’est tout simplement le tapis de fleurs sur la Grand Place de Bruxelles


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