𝕃𝕒𝕦𝕣𝕒 ℙ𝕠𝕘𝕘𝕚𝕠𝕝𝕚 ~ 𝕋𝕣𝕠𝕚𝕤 𝕤œ𝕦𝕣𝕤

{parution le 18 août 2022 aux Éditions de L'Iconoclaste}

𝘒𝘳𝘦𝘴𝘵𝘪𝘯𝘢, 𝘈𝘯𝘨𝘦𝘭𝘪𝘯𝘢 𝘦𝘵 𝘔𝘢𝘳𝘪𝘢 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘴𝘰𝘦𝘶𝘳𝘴. 𝘌𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘪𝘹-𝘯𝘦𝘶𝘧, 𝘥𝘪𝘹-𝘩𝘶𝘪𝘵 𝘦𝘵 𝘥𝘪𝘹-𝘴𝘦𝘱𝘵 𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 27 𝘫𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦𝘵 2018 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘵𝘶é 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘱è𝘳𝘦 𝘔𝘪𝘬𝘩𝘢𝘪𝘭 𝘚𝘦𝘳𝘨𝘶𝘦ï𝘷𝘪𝘵𝘤𝘩 𝘒𝘩𝘢𝘵𝘤𝘩𝘢𝘵𝘰𝘶𝘳𝘪𝘢𝘯. 𝘓𝘦𝘶𝘳 𝘮è𝘳𝘦, 𝘈𝘶𝘳é𝘭𝘪𝘦 𝘝𝘢𝘴𝘴𝘪𝘭𝘦𝘷𝘯𝘢 𝘋𝘺𝘯𝘥𝘺𝘬, é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘢𝘭𝘭é𝘦 𝘷𝘰𝘪𝘳 à 𝘭𝘢 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘤𝘦 à 𝘱𝘭𝘶𝘴𝘪𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘪𝘨𝘯𝘢𝘭𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘷𝘪𝘰𝘭𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘫𝘶𝘨𝘢𝘭𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘥'ê𝘵𝘳𝘦 𝘦𝘹𝘱𝘶𝘭𝘴é𝘦 𝘥𝘦 𝘭'𝘢𝘱𝘱𝘢𝘳𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘧𝘢𝘮𝘪𝘭𝘪𝘢𝘭 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘶𝘴𝘴é𝘦 𝘈𝘭𝘵𝘰𝘶𝘧𝘪𝘦𝘷𝘰 𝘦𝘯 𝘯𝘰𝘷𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2014. 𝘚𝘰𝘯 𝘮𝘢𝘳𝘪 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘦𝘶 𝘣𝘦𝘢𝘶 𝘭𝘢 𝘧𝘳𝘢𝘱𝘱𝘦𝘳 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘪𝘯 𝘮ê𝘮𝘦 𝘥𝘶 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘪𝘴𝘴𝘢𝘳𝘪𝘢𝘵, 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘤𝘪𝘦𝘳𝘴 𝘯'𝘢𝘷𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘳é𝘢𝘨𝘪, 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘳é𝘨𝘭𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘣𝘭è𝘮𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘦𝘶𝘹.

C'est un livre qui me faisait de l’œil dans le programme des parutions de la rentrée littéraire et je dois dire qu'entendre l'auteure en parler lors de la présentation de la rentrée des Éditions de l'Iconoclaste m'a confortée dans mon choix.

L'auteure connaît bien la Russie pour y avoir déjà fait pas mal de séjours depuis son adolescence. Elle a donc décidé, pour son premier roman, de nous parler de l'histoire de ces trois sœurs ayant tué leur père. C'est un livre très documenté et très bien construit qu'elle nous livre ici.

J'apprécie l’alternance de passage entre son expérience en Russie et l'histoire des trois sœurs. Il y a un juste dosage entre les deux récits.

C'est un livre cru où l'auteure s'exprime et relate les faits sans détours, sans faux-semblants. C'est bouleversant et interpellant. C'est criant de vérité et ça donne froid dans le dos...

𝘋𝘦𝘴 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘴'é𝘵𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 é𝘭𝘦𝘷é𝘦𝘴, 𝘦𝘵 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦 é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦𝘷𝘦𝘯𝘶𝘦 𝘶𝘯 𝘴𝘺𝘮𝘣𝘰𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭'𝘪𝘯𝘥𝘪𝘧𝘧é𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘳𝘪𝘵é𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘯𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦𝘶𝘹 𝘤𝘪𝘵𝘰𝘺𝘦𝘯𝘴 𝘧𝘢𝘤𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘷𝘪𝘰𝘭𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘰𝘮𝘦𝘴𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴. 𝘜𝘯 𝘢𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘵ô𝘵, 𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 é𝘵é 𝘭𝘢𝘳𝘨𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥é𝘱é𝘯𝘢𝘭𝘪𝘴é𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘺𝘴. 𝘓𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘶𝘳𝘶𝘦𝘴 é𝘵𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘥é𝘫à 𝘮𝘪𝘯𝘪𝘮𝘦𝘴, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘪𝘭 𝘯'𝘢𝘳𝘳𝘪𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘥é𝘴𝘰𝘳𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘳𝘪𝘦𝘯 à 𝘶𝘯 𝘮𝘢𝘳𝘪 𝘷𝘪𝘰𝘭𝘦𝘯𝘵. 𝘓𝘦𝘴 𝘢𝘤𝘵𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘢î𝘯𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘶𝘱𝘢𝘳𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘥𝘢𝘮𝘯𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘰𝘶𝘱𝘴 𝘦𝘵 𝘣𝘭𝘦𝘴𝘴𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘯'é𝘵𝘢𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘢𝘮𝘦𝘯𝘥𝘦, 𝘱𝘭𝘢𝘤é𝘴 𝘢𝘶 𝘮ê𝘮𝘦 𝘯𝘪𝘷𝘦𝘢𝘶 𝘲𝘶'𝘶𝘯 𝘦𝘹𝘤è𝘴 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘵𝘦𝘴𝘴𝘦.

Un premier roman réussi.

Lisez ce livre, il est nécessaire.

À bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee