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samedi 31 octobre 2020

𝕁𝕖𝕒𝕟-ℂ𝕝𝕒𝕦𝕕𝕖 𝔾𝕣𝕦𝕞𝕓𝕖𝕣𝕘 - 𝕃𝕒 ℙ𝕝𝕦𝕤 𝕡𝕣é𝕔𝕚𝕖𝕦𝕤𝕖 𝕕𝕖𝕤 𝕞𝕒𝕣𝕔𝕙𝕒𝕟𝕕𝕚𝕤𝕖𝕤




Je remercie les Éditions Points pour cet envoi. 
{Parution le 1er octobre 2020}

Dans un grand bois vivent pauvre bûcheronne et pauvre bûcheron. Ils ont faim et froid. Par chance, ils n'ont pas d'enfants à nourrir. 

En ces temps de Seconde Guerre mondiale, le train de marchandises passe régulièrement. Pauvre bûcheronne le regarde passer jusqu'au jour où les Dieux du train lui envoient un petit paquet. Son petit paquet. Qui s'avère être un enfant, une petite fille. Sa précieuse marchandise... 

J'apprécie le style d'écriture de l'auteur. Le conte se lit très facilement. J'aime beaucoup l'histoire que je trouve bouleversante bien que dramatique, comme l'a été la Seconde Guerre mondiale. 

C'est poétique à souhait. C'est court, gardons à l'esprit qu'il s'agit d'un conte, je l'ai lu d'une traite. C'était une lecture intense. 

Je remercie Julie des Éditions Points qui a visé juste en pensant que ce livre pouvait me plaire ! 

Procurez-vous ce conte, ouvrez-le et fermez-le une fois terminé. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

vendredi 30 octobre 2020

𝕊𝕠𝕝𝕖𝕟𝕟 ℂ𝕠𝕣𝕕𝕣𝕠𝕔'𝕙 - ℙ𝕠𝕣𝕥𝕣𝕒𝕚𝕥𝕤 𝕕𝕖 𝔹𝕖𝕝𝕘𝕣𝕒𝕕𝕖




Je remercie Solenn pour cet envoi. 

{Parution aux Editions Hikari le 7 février 2020}

"Portraits de Belgrade de la collection Vivre ma ville est un livre dans lequel ceux qui vivent dans la cité vous en donnent les clefs. Mieux qu'un guide de tourisme, nous allons dresser ici douze portraits à la première personne, dans lesquels vous découvrirez l'histoire de celles et ceux qui vivent ou qui ont choisi de vivre à Belgrade. "

Maintenant, j'ai bien envie de me balader dans la forteresse de Kalemegdan, d'y admirer un magnifique coucher de soleil, d'aller acheter un livre chez Dveri et d'aller manger un bon repas chez Jazzayoga. J'irais manger des bonbons de chez Bombondzija et boire un verre au Brodic, bar flottant. Je suivrais les conseils de l'auteure et je découvrirai la ville à pied, je n'ai pas trop envie de découvrir les transports belgradois par contre. 
J'espère pouvoir manipuler un jour le dinar parce que, oui, je fais partie de ces personnes qui aiment devoir faire le change, même s'il est de plus en plus rare, parce que je trouve cela dépaysant ! 

J'aime beaucoup lire l'histoire de chacun. Découvrir de nouvelles personnalités qui nous parlent avec émerveillement de leur vie et de leur expérience à Belgrade et qui nous donnent leurs tuyaux. 

Le guide est très bien fait avec suffisamment de photos et de lieux à découvrir. Qu'il s'agisse de lieux touristiques, de restaurants, d'hôtels, de boutiques, de cafés,... On y retrouve également des petits QR Code. 

C'est un guide à lire pour le plaisir de voyager depuis son canapé et à conserver pour un futur voyage à Belgrade. Je vous le conseille. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 


jeudi 29 octobre 2020

𝓜𝓲𝓬𝓱𝓮𝓵 𝓜𝓸𝓪𝓽𝓽𝓲 - 𝓛𝓮𝓼 𝓳𝓪𝓻𝓭𝓲𝓷𝓼 𝓭'𝓱𝓲𝓿𝓮𝓻





{Parution le 22 octobre 2020}

Je remercie les Éditions Hervé Chopin et Agnès pour cet envoi. 

"Fin des années 1970, Argentine.
Il y a des portes qui doivent rester fermées...

Un jeune attaché à l'Institut français prend en stop un homme blessé dont il reçoit les confessions. Jorge Neuman, écrivain très populaire dans son pays alors sous la coupe d'une junte militaire, vient de vivre une tragédie. Sa fille, puis sa femme ont été enlevées par les hommes de Rafael Vidal, l'un des chefs de la police secrète.
Les années ont passé, Jorge Neuman a disparu à son tour, emporté par la mécanique sans faille de la dictature. Le jeune Français n'est plus si jeune, il est rentré à Paris.
Après avoir publié une biographie de Neuman, il décide de retrouver les traces du sinistre Vidal et de reconstruire la vie de l'écrivain disparu.
Confronté à des questions sans réponses, il comprend bientôt qu'enquêter dans le passé d'un homme, c'est forcer des portes qui méritaient de rester closes."

Je vous ai posé là la quatrième de couverture que je trouve très bien faite.

J'ai eu du mal à rentrer dans le récit et dans les faits historiques. C'est aux alentours de la page 70 que j'arrive à comprendre où l'auteur m'emmène.

On fait face à des atrocités dans ce livre. Fictives et historiques. L'atmosphère y est oppressante. On ne ressort pas de ce roman le cœur léger.

Je salue le travail de recherche de l'auteur. Je ne connaissais pas les faits historiques énoncés.  

J'apprécie les différentes polices de caractère entre le récit, les témoignages et les feuillets de Neuman. Cela permet de savoir où on se situe et de donner une structure au récit.

Néanmoins, je ne suis pas passionnée par l'histoire mais je vous conseille de vous y plonger  pour vous forger votre opinion.

A bientôt pour de nouvelles aventures, 

Djustinee 


mardi 27 octobre 2020

𝓓𝓪𝓶𝓲𝓪𝓷 𝓑𝓪𝓻𝓻 - 𝓣𝓸𝓾𝓽 𝓲𝓻𝓪 𝓫𝓲𝓮𝓷




{Parution le 27 août 2020}

Je remercie les Éditions Le Cherche Midi pour cet envoi. 

Afrique Du Sud, 1901, en pleine seconde guerre des Boers (1899-1902), Sarah Van Der Watt, femme de fermier, et son fils Fred sont emmenés dans un camp de détention. Ils voient leur maison détruite par le feu. Sarah nous ouvre son journal intime écrit lors de sa détention en toute illégalité. Elle nous relate les horreurs vues et vécues dans ce camp. A son arrivée au camp, elle s'entend dire " Tout ira bien"...

"Les Boers étaient les descendants des premiers colons d'origine néerlandaise, allemande et de huguenots chassés de France, arrivés en Afrique du Sud aux xviie et xviiie siècles. Le terme de Boer (paysan ou fermier en néerlandais), qui désignait principalement les habitants des républiques boers, laissera, au xxe siècle, la place à celui d'Afrikaner pour désigner l'ensemble de cette communauté blanche d'Afrique du Sud." (source : Wikipedia). 

Afrique du sud, 2010, Willem, adolescent de 16 ans est envoyé au camp de redressement d'Aube Nouvelle. Willem n'est pas un garçon comme les autres, il aime la solitude, ses livres et son chien. Son beau-père espère que le camp pourra faire de lui un homme. A son arrivée au camp, il s'entend dire "Tout ira bien". 

Au fur et à mesure des pages, vous découvrirez comment ces deux destins sont liés. 

Je suis transportée dès le départ par le journal intime de Sarah. Son récit me secoue. Je suis chamboulée de découvrir l'horreur dans laquelle cette femme, son fils et leurs homologues ont vécu. 

Je ne connais que trop peu ce conflit et ces faits historiques. Je découvre donc le premier camp de concentration qui a vu le jour. J'en reste chamboulée. J'ai l'impression que l'auteur est venu lui même me secouer. 

La transition entre le journal de Sarah et le récit de Willem se passe plus difficilement. J'ai du mal à quitter Sarah à laquelle je m'attache... 

Une fois habituée à Willem, j'apprécie d'évoluer avec le garçon que nous rencontrons à la naissance et auquel je m'attache également. 

J'apprécie le récit, entre fiction et faits historiques réels. Je salue également le travail minutieux de l'auteur. 

Je suis subjuguée par ce roman historique captivant et touchant. Je vous le conseille. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 







dimanche 25 octobre 2020

𝔾𝕚𝕝𝕕𝕒𝕤 𝔾𝕦𝕪𝕠𝕥 - 𝕃𝕖 𝕘𝕠û𝕥 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕧𝕚𝕒𝕟𝕕𝕖


 

Hyacinthe Kergourlé, jeune appelé de vingt ans, survit miraculeusement à l'enfer des tranchées. Lorsqu'il regagne la ferme familiale, à l'armistice, c'est avec un bras en moins, mais un truc en plus, dans la tête, ou au fond des tripes. Que lui reste-t-il à vivre? L'histoire de Hyacinthe Kergourlé est celle d'un homme qui tente de se reconstruire malgré lui, bouchée après bouchée, en redevenant carnivore.

Pour être honnête, j'ai commencé ce livre avec un gros à priori. Mon intuition ne m'a pas trompée... Je suis dégoutée, carrément, par ce récit. Je n'ai aucune accroche avec Hyacinthe, notre narrateur. Certains passages m'écœurent tout simplement. 

J'ai manqué abandonner en cours de route mais j'ai réussi à persévérer malgré tout mais mon petit cœur de végétarienne a été malmené. 

Je n'ai malheureusement pas grand chose à vous dire, pour ma part c'est une grosse déception.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

mercredi 21 octobre 2020

𝕷𝖔𝖚𝖎𝖘𝖆 𝕸𝖆𝖞 𝕬𝖑𝖈𝖔𝖙𝖙 - 𝕷𝖊𝖘 𝖖𝖚𝖆𝖙𝖗𝖊 𝖋𝖎𝖑𝖑𝖊𝖘 𝖉𝖚 𝖉𝖔𝖈𝖙𝖊𝖚𝖗 𝕸𝖆𝖗𝖈𝖍



Je remercie les Éditions Gallmeister pour l'envoi de cette nouvelle traduction de ce grand classique littéraire. 

En pleine guerre de Sécession, le docteur March part au front. Ses 4 filles et sa femme sont dans l'expectative de nouvelles. 

J'ai donc  rencontré les 4 filles du Docteur March.

Je commence par Jo, ma préférée. Jo est lumineuse et solaire. Elle est maladroite mais tellement attendrissante. C'est le garçon de la famille. Oui, c'est bien cela, Jo aurait préféré être un garçon pour pouvoir se battre et travailler comme un homme. Elle aime faire du patin et écrire des histoires.

Meg, l'aînée, est étouffée par ses bonnes manières et son bon goût pour le luxe et les jolies choses.

Beth est la simplicité incarnée. Elle est d'une timidité maladive, elle voue un amour sans bornes à son piano et aime profondément la musique. C'est une jeune fille solitaire.

Amy est la petite dernière. Elle a un réel complexe pour son nez. Elle aime le dessin. C'est la chouchoute et elle est égoïste et vaniteuse. Elle a aussi un goût très prononcé pour les jolies choses.

Dans ce livre, nous évoluons avec ces 4 personnalités et leur entourage. Divisé en 2 parties bien distinctes, le livre commence par l'enfance/l'adolescence de nos protagonistes et se termine alors que les demoiselles sont devenues des dames ; c'est ce qu'aborde la seconde partie.

J'aime beaucoup l'ambiance un peu désuète du roman. J'apprécie de me plonger dans ce type de roman à l'odeur de feu de bois et à la douce ambiance de pique-nique ou de dîner champêtre. J'aime beaucoup la bienveillance et la simplicité de ce livre.

J'aime également beaucoup la justesse et la sensibilité avec laquelle l'auteure décrit ses personnages. J'apprécie la féminité omniprésente dans cette ode à la liberté. Les filles sont en quête d'émancipation, le tout en gardant l'approbation de leurs parents. 

Les descriptions des lieux et des événements sont parfois un peu longues mais je pense que c'est propre aux romans de l'époque et cela n'est pas dérangeant. 

Je vous conseille la lecture de ce classique. J'y ai passé un agréable moment. 


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

lundi 19 octobre 2020

𝓢𝓪𝓻𝓪𝓱 𝓔𝓵𝓪𝓲𝓷𝓮 𝓢𝓶𝓲𝓽𝓱 – 𝓜𝓪𝓻𝓲𝓵𝓸𝓾 𝓮𝓼𝓽 𝓹𝓪𝓻𝓽𝓸𝓾𝓽



{Parution le 27/08/2020
Je remercie les Editions Sonatine pour cet envoi.

Pennsylvanie.
Cindy, 14 ans, vit avec ses deux frères, Virgil et Clinton.
Le jour où Jude, appelée également Marilou par son ex-petit ami Virgil, disparaît Cindy se rapproche de Bernadette, la mère de la disparue. Bernadette, sombrant dans la démence, confond Cindy avec Jude qui se laisse prendre au jeu.

C’est une déception totale. Je n’accroche ni avec les personnages ni avec l’histoire que je trouve sans intérêt. Je ne suis pas passionnée  et n’arrive pas du tout à entrer dans le récit.

L’atmosphère oppressante et malsaine de ce roman ne me plaît pas non plus. En temps normal, cela ne me dérange pas mais j’ai trouvé le récit ennuyeux et rien ne m’a permis d’accrocher.

La fin ne parvient pas non plus à me faire changer d’avis.

Je vous conseille de vous plonger dans ce roman pour vous forger votre propre avis.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

samedi 17 octobre 2020

𝓐𝓻𝓷𝓪𝓾𝓭 𝓓𝓾𝓭𝓮𝓴 – 𝓞𝓷 𝓯𝓪𝓲𝓽 𝓹𝓪𝓻𝓯𝓸𝓲𝓼 𝓭𝓮𝓼 𝓿𝓪𝓰𝓾𝓮𝓼




{Parution le 21/08/2020}

Je remercie les Editions Anne Carrière pour cet envoi.

Les relations entre Nicolas et son papa ne sont pas faciles.
A ses 10 ans, Nicolas apprend qu’il est né grâce à un don de sperme.
Que faire de cette information ?
C’est une véritable tempête que vit Nicolas.
Comment se porteront les relations entre père et fils alors qu’ils sont si différents ?

J’embarque aux côtés de Nicolas, notre narrateur, dans son récit touchant et poignant. J’ouvre ce petit livre pour le fermer une fois terminé.

Je découvre la plume fluide et juste de l’auteur. Il dépeint les personnages et les sentiments avec réalisme.

A 30 ans, Nicolas décidera de partir à la recherche de son géniteur. Qu’est-ce que cette recherche peut lui apporter ?

Qu’est-ce qu’un père au juste ? Celui qui vous a élevé malgré les différends et ses défauts ou celui grâce à quoi vous êtes sur terre et qui ne sait même pas que vous existez ?

Ce livre est un condensé d’amour et de sentiments ainsi qu’une belle leçon de vie. Le tout empaqueté avec beaucoup de délicatesse et de finesse.

J’aime beaucoup notre narrateur auquel je me suis attachée facilement et j’ai passé un excellent moment en sa compagnie, je vous conseille ce roman.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 


mercredi 14 octobre 2020

𝓟𝓪𝓾𝓵 𝓒𝓸𝓵𝓲𝔃𝓮 – 𝓣𝓸𝓾𝓽𝓮 𝓵𝓪 𝓿𝓲𝓸𝓵𝓮𝓷𝓬𝓮 𝓭𝓮𝓼 𝓱𝓸𝓶𝓶𝓮𝓼



Je remercie les Editions Hervé Chopin et Agnès pour cet envoi.

Bruxelles.
Une jeune femme est retrouvée morte dans son appartement.
Tuée par neuf coups de couteau.
Tout accuse Niko.
Niko se défend : « J’étais là, mais c’était pas moi ».
L’homme sera placé en hôpital psychiatrique.

Derrière cet homme fragile se cache un grand talent, le graphisme. Il est surnommé le Funambule, connu pour ses fresques qui font réagir sur les murs de Bruxelles.

Paul Colize vous fera voyager entre la Bruxelles actuelle et le conflit Yougoslave des années 90, au cœur du siège de Vukovar. Nous apprendrons qui est Niko, d’où il vient et comment il est arrivé jusqu’à nous. J’apprécie cette alternance dans le récit, sans fausse note.

Je suis ravie de retrouver l’auteur que j’avais découvert grâce à « Un jour comme les autres ». Je suis happée par l’intrigue dès les premières pages. Je dévore ce polar avec un grand besoin d’urgence. Le suspense y est prenant et est maintenu jusqu’aux dernières pages. L’écriture est fluide, les chapitres sont courts et les pages se tournent à grande vitesse.

J’aime cette intrigue parfaitement ficelée et j’aime également beaucoup ce décor. Peut-être avez-vous déjà entendu parler des fresques clandestines dessinées sur les murs bruxellois ? Les avez-vous vues ? Pour ma part, je passais quotidiennement devant l’une d’elles. Mon imagination n’a donc eu aucun mal à fonctionner…

Je m’attache beaucoup à Niko et à son histoire. j’aime beaucoup le duo de l’avocat, Maître Rivière et de la directrice de l’établissement psychiatrique.

Je vous conseille donc ce polar parfaitement ficelé. Vous passerez un bon moment.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 


dimanche 11 octobre 2020

𝔼𝕝𝕚𝕤𝕒𝕓𝕖𝕥𝕙 𝕊𝕖𝕘𝕒𝕣𝕕 -𝕌𝕟𝕖 𝕔𝕖𝕣𝕥𝕒𝕚𝕟𝕖 𝕚𝕕é𝕖 𝕕𝕦 𝕡𝕒𝕣𝕒𝕕𝕚𝕤




{Parution le 16 septembre 2020} 

Je remercie les Editions Calmann-Levy pour l’envoi de ce livre et de sa box Territoires 

Chacun a son idée du paradis dans la charmante bourgade de Mouy-sur-Loire en Touraine. Madame le maire, d’abord, qui se bat pour faire de sa commune un territoire attractif. L’abbé Marcel, qui parvient à remplir son église, quitte à user d’astuces peu orthodoxes. Violette Laguille, vieille dame très discrète - pour faire oublier, peut-être, un passé trop flamboyant. Et aussi sa voisine, Nathalie, une citadine venue s’installer dans ce beau village pour y ouvrir un gîte alternatif et offrir des stages de pleine conscience.
Très vite cependant, la « Parisienne » tape sur les nerfs des habitants. Au point que quelqu'un finit par lui taper un bon coup sur la tête.
Mêlée malgré à elle à cette affaire qui met la gendarmerie sur les dents, Violette va devoir, à ses risques et périls, prendre l’enquête en main… 

Je vous parle ici d’un petit polar avec son petit lot de suspense et d’humour. L’écriture y est simple et le livre se lit avec une réelle facilité tant il est léger. Oui, un polar léger… c’est tout à fait ça. 

J’aime beaucoup les passages où le narrateur est l’assassin, il sème le doute. D’ailleurs, parlons-en du suspense. Je dois dire que je ne m’attendais pas à cette chute ! 

Je suis juste un peu perturbée par moments à cause du nombre important de personnages qui interviennent. J’ai d’ailleurs mis un peu de temps à entrer dans l’histoire pour cette raison. 

J’ai été intriguée par la couverture lors de la réception de ce livre et j’avais passé quelques minutes à l’analyser. J’ai pris quelques minutes pour l’analyser à nouveau lorsque j’ai terminé ma lecture et… tout colle. Prenez le temps de vous pencher dessus comme je l’ai fait. 

J’aime beaucoup Madame le Maire et Violette, je m’attache à ces 2 femmes. 

J’ai passé un bon moment en toute simplicité. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

𝕁𝕦𝕝𝕚𝕖𝕟 𝔻𝕦𝕗𝕣𝕖𝕤𝕟𝕖-𝕃𝕒𝕞𝕪 - 𝕄𝕠𝕟 𝕡è𝕣𝕖, 𝕞𝕒 𝕞è𝕣𝕖, 𝕞𝕖𝕤 𝕥𝕣𝕖𝕞𝕓𝕝𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥𝕤 𝕕𝕖 𝕥𝕖𝕣𝕣𝕖



{ Parution le 20 août 2020}

Je remercie les Éditions Belfond pour l'envoi. 

Il y a un an, je découvrais l'auteur avec "Jolis Jolis Monstres" et je n'avais pas accroché... J'ai décidé de laisser une seconde chance à l'auteur et à son nouveau livre. 

Dans une salle d'attente de l'hôpital, 
Charlie assiste à une naissance, celle d'Alice. 
Charlie assiste à une mort, celle d'Aurélien. 
Aurélien, le papa de Charlie, devient Alice. 

Charlie nous relate ces deux dernières années où lui et sa mère ont vu son père se métamorphoser. Depuis le jour où son père s'est révélée (j'insiste sur révélée et non révélé). 

Outre le changement physique, la famille de Charlie devra faire face aux réactions des gens et au rejet, entre autres. 

« Votre passé, votre coming-out, votre vie de famille. C’est important de parler des transsexuels.
- On ne dit pas transsexuel.
- Pardon ?
- Transsexuel, c’est un terme insultant et pathologisant. Un mot psy pour parler de troubles psychosexuels. Une déviance et, chère madame, je n’ai absolument rien d’une déviante.»

Déroutant et percutant ! 
Je suis bouleversée, touchée par cette lecture... Par les personnages et leur histoire commune! C'est toute une famille qui se trouve chamboulée par ce changement. 

La structure du roman me plaît. C'est fluide et les chapitres sont courts. Les pages se tournent rapidement. 
Je retrouve le style poétique de l'auteur. 

J'aime ce roman moderne. J'aime la manière dont l'auteur aborde un tel sujet avec légèreté et humour. La dédramatisation est la clé. 

Soyez vous-même, assumez-vous, n'ayez pas peur du regard des autres et finalement, soyez heureux et tout ira bien !

À bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

jeudi 8 octobre 2020

𝑨𝒎𝒃𝒓𝒐𝒔𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒓𝒚 - 𝑳𝒆 𝒄œ𝒖𝒓 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒊𝒓





Je vous présente ici ma quatrième lecture lue dans le cadre du Jury du meilleur polar Points.

En Ecosse, à Edimbourg, sous le règne de Victoria,  Will Raven, apprenti chirurgien, effectue son stage chez le Professeur Simpson, éminent obstétricien. Le Pr est également connu pour ses recherches sur l'anesthésie. Will emménage donc chez le Pr, dans cette maison où grouille du monde de manière constante. Il y rencontrera la déroutante Sarah, femme de chambre et assistante du Pr au caractère légèrement explosif. 
Alors qu'il entame son stage, des femmes sont retrouvées assassinées un peu partout en ville. Will mènera l'enquête aidé de Sarah. 

Le livre commence d'ailleurs par la découverte du corps d'Evie, une prostituée et amie de Will. La police semble indifférente ; "encore une putain morte". On démarre en fanfare et ça me plaît. 
J'aime beaucoup l'intrigue, malheureusement, j'ai trouvé quelques longueurs. J'aurais aimé que l'auteur aille un peu plus droit au but... Le suspense s'essouffle parfois. Je reste malgré tout emballée par cette intrigue qui me plaît vraiment. L'époque, l'atmosphère et les personnages contribuent également, selon moi, à en faire un bon polar.

J'aime beaucoup Sarah. Cette jeune femme intelligente qui doit tenir sa place de femme alors qu'elle rêve de se faire entendre et de mettre son intelligence au profit de la médecine. 

La place de la femme est également beaucoup abordée dans ce récit. J'apprécie toujours ces retours en arrière, ce qui me permet d'apprécier les évolutions au fur et à mesure des années. 

Le langage est un peu désuet, rapport à l'époque du livre, et ça me plaît énormément ! 

Je suis donc conquise par ce polar historique malgré ses longueurs.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

𝕂𝕒𝕣𝕚𝕟𝕜𝕒 𝔻𝕒𝕞𝕒𝕤 - 𝔾𝕣𝕖𝕖𝕟 𝕋𝕖𝕒𝕞 – 𝕆𝕓𝕛𝕖𝕔𝕥𝕚𝕗 𝕫𝕖𝕣𝕠 𝕕é𝕔𝕙𝕖𝕥




📚 J’AI LU UNE BANDE DESSINEE 📚


Il y a bien quinzaine d’années que je n’avais plus mis le nez dans un BD. L’occasion s’est présentée grâce à Ben des Editions Kennes.

C’est donc une première pour moi que d’écrire une chronique sur une BD…

C’est une BD jeunesse qui met en scène des jumeaux, Anton & Juju (Justine, hééé oui) qui apprennent le zéro déchet.

Chaque planche raconte une anecdote ou met en avant une astuce.

C’est hyper ludique et j’ai bien rigolé pendant ma lecture.

Ça me paraît assez réaliste et très bien fait pour la compréhension des jeunes.

Les dessins sont très jolis. La couverture est magnifiquement travaillée et en accord avec le sujet de la BD. 

Je suis conquise par ma lecture et j’ai passé un agréable moment. Je suis retournée en enfance et ça, ça fait du bien…

Je vous conseille cette belle BD pour les grands et les petits !



 

lundi 5 octobre 2020

ℍ𝕖𝕣𝕧é 𝕃𝕖 ℂ𝕠𝕣𝕣𝕖 - 𝕃𝕖𝕤 𝕖𝕗𝕗𝕒𝕣é𝕤

 

Je vous présente ici ma troisième lecture lue dans le cadre du Jury du meilleur polar Points.

Ce que vous devez savoir sur ce livre c’est qu’il est paru initialement en 1996 pour être réédité aux Editions Points le 12 mars 2020.

« Des jeunes désœuvrés, un trio de petites frappes qui commettent l'irréparable au cours d'un braquage, un commanditaire sans scrupule, une inspectrice de police tentant de démêler tout cet écheveau...Tels sont les personnages de ce roman, enfin réédité, qui nous plonge dans les eaux troubles d'un quartier à l'abandon de Bordeaux où règne la loi du plus fort. »

Je me trouve plongée dans cette lecture à l’écriture familière, crue et sans ambages. Cela ne me pose pas de problème. J’apprécie même.

Cependant, au fur et à mesure de ma lecture, je me rends compte que je ne parviens pas à m’imprégner de l’intrigue. Je la trouve assez peu travaillée. J’essaie de gratter, d’approfondir mais le suspense me semble absent. C’est un rendez-vous manqué pour ma part.

J’ai cru entrevoir un peu d’espoir en découvrant Marion, l’inspectrice, malheureusement, là non-plus le feeling n’est pas passé.

Ce livre ne me marquera donc pas.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

samedi 3 octobre 2020

𝓣𝓸𝓶 𝓢𝓪𝓵𝓵𝓮𝓻 – 𝓛𝓪 𝓭𝓪𝓷𝓼𝓮 𝓭𝓮 𝓜𝓪𝓻𝓽𝓱𝓪




{Publication le 22 septembre 2020} 

Aujourd’hui je vous parle de ce livre lu dans le cadre d’une masse critique Babelio, que je remercie, ainsi que les Editions Charleston. 

Dans ce livre, vous rencontrerez Martha, née en 1900 en Pologne. Martha est issue d’une famille de musiciens excentriques. Elle décide, en 1920, de quitter sa famille pour une école d’art, le Bauhaus où elle intégrera une troupe de danse. 

Lorsque les nazis arrivent au pouvoir, Martha n’a pas d’autre choix que de rentrer dans sa campagne polonaise avec sa fille et son journal. 

Alors que la guerre touche à sa fin, Martha disparaît brutalement. 

En 2001, un jeune homme débarque à New York pour suivre la vente aux enchères du journal de sa grand-mère. Un journal fascinant contenant des esquisses d’artistes du mouvement du Bauhaus. 

J’aime beaucoup Martha, que je trouve flamboyante.  Cette jeune femme en quête de liberté et de modernité dans une société où l’homme domine en masse me fascine. Cependant, je démarre ce récit de manière laborieuse. Malgré un attachement à Martha, je trouve le récit long et parfois sans intérêt. Je décide malgré tout de persévérer, ce livre compte moins de 250 pages. 

Je ne suis finalement pas déçue d’avoir poussé ma lecture… Le récit devient captivant, la chute me plait même si je dois être honnête que la fin est un peu tirée par les cheveux. Finalement, je me dis qu’il ne s’agit que d’une fiction… on peut donc envisager une fin extraordinaire.  

J’aime beaucoup cet entremêlement de faits et de lieux historiques qui donne la touche de véracité à cette fiction.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee