Un roman belge qui était dans ma PAL depuis quelques mois déjà et que j'ai décidé de lire en décembre parce que Noël en juillet, je trouve ça moyen.
Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'un roman de Noël, non, ici Noël c'est un prénom, celui de notre narrateur.
Juin 1914, Klara, jeune allemande s'arrête dans la campagne belge alors qu'elle rentrait chez elle à Berlin. La jeune fille est sur le point d'accoucher et pour, éviter une guerre familiale, elle abandonne sa fille, Luise, à une famille belge qui l'accueille volontiers. Cette famille belge, c'est celle de Noël, 4 ans à l'époque, qui voue une adoration sans nom à Luise.
Huit ans plus tard, Klara vient récupérer sa fille ; c'est l'abattement pour Noël.
C'est bien plus qu'un amour fraternel pour Noël qui fera tout pour retrouver sa Luise.
Un roman qui débute juste avant la guerre 14-18 pour se terminer juste après la guerre 40-45.
Une quête de près de 30 ans pour Noël. Un roman d'une autre époque donc, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Le roman est terriblement triste, l'époque n'aidant pas. Une histoire dramatique et touchante. Les larmes me sont montées plus d'une fois.
Le roman est écrit comme une lettre adressée par Noël à Luise.
Noël, enfant, ado et puis finalement adulte que l'on suit de ville en ville, d'un pays à l'autre dans la quête de son grand amour.
On vit avec Noël ses petits bonheurs, ses petites victoires, ses déconvenues d'enfant et ses grands malheurs d'adulte.
On voit grandir Noël et on s'y attache. On s'attache aussi aux membres de sa famille et on pleure avec eux les pertes qu'ils connaissent.
Le roman est magnifiquement écrit et chaque mot est justement trouvé pour nous faire ressentir les différentes émotions de Noël.
Un roman triste je vous le disais mais qui n'en demeure pas moins une petite pépite qui gagne à être connu.
Je ne manquerai donc pas de lire d'autres romans de l'auteur à l'occasion.
A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,
Djustinee
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