{ Parution le 19 mars 2020}
Je remercie les Éditions Eyrolles pour l'envoi.
Barbara, la cinquantaine est sommée de prendre en charge sa mère frappée de sénilité. Elle refuse, ayant peu d'affection pour cette mère qui ne l'a jamais aimée; elle veut pouvoir vivre sa vie d'universitaire extravagante et libre. Cependant, la nouvelle la touche plus qu'elle n'est prête à la dire, modifiant sa relation à ses amants, à ses étudiants, et même à la lecture, son plus grand plaisir.
Dans le même temps, Charles Bodier, médecin fantasque et désabusé de l'EHPAD où est hospitalisée la mère de Barbara, refuse de baisser les bras face à son apparente froideur: il la poursuit de messages décalés, jusqu'à établir le contact.
Barbara va découvrir le secret de cette mère distante, et Charles finir par s'avouer la souffrance qui se cache derrière son excentricité. A l'image de Lise, aide-soignante humaine et dévouée, ils vont ainsi apprendre tous les deux que le soin de soi passe par le soin de l'autre, et réciproquement.
Je suis assez mitigée par cette lecture. Pas mal de choses me laissent perplexes...
Je commencerai par les personnages. Je ne parviens pas du tout à m'attacher à Barbara que je trouve assez froide, même si c'est assez compréhensible vu le passif de la dame. Pas mieux pour la mère de Barbara, Rose, que je trouve antipathique et pour qui je n'arrive pas à avoir d'empathie. Je ne connais que trop la bipolarité mais peut-elle justifier tous les comportements ? Charles et son histoire sont assez banales. Suzanne, la tante de Barbara, trop peu présente pour avoir le temps de sympathiser. Il n'y a que Lise, l'aide-soignante, à qui j'arrive à m'attacher. Elle met de la lumière dans le roman.
Concernant le récit, la relation mère-fille conflictuelle ne me passionne pas spécialement. Barbara a vécu une véritable maltraitance psychologique due à la bipolarité de sa mère durant son enfance. Le récit est donc divisé entre le présent où Barbara est adulte et sa mère est en EHPAD atteinte d'Alzheimer et les souvenirs de Rose et Barbara.
Le livre a, par contre, le mérite de mettre en avant les difficultés du personnel soignant dans certaines institutions.
Je trouve le livre assez fade et je le lis sans émotions. L'écriture manque, pour moi, de sensibilité et d'émotions. Je ne suis pas convaincue.
A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,
Djustinee
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