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samedi 29 juin 2019

Hubert Ben Kemoun - Menteur, quel menteur !



Roman dès 10 ans

Merci aux éditions Nathan pour l'envoi.

Alvin est en panique ; sa maîtresse a invité son papa à venir parler de son métier devant la classe. Seulement voilà, selon Alvin le métier de son papa ne fait pas rêver.

Il raconte donc à tous ses camarades que son papa écrit des blagues pour Carambar, des paroles pour des chanteurs très célèbres et qu'il a été, dans son jeune temps, cascadeur pour le cinéma.

L'histoire est mignonne, c'est bien écrit et facile à lire. Je pense que des enfants de 10 ans peuvent le lire sans problème.

Le papa d'Alvin m'a fait mal au cœur ; le petit garçon ne se rend pas compte qu'en voulant cacher le vrai métier de son papa, il lui faisait du mal. Alvin a honte alors que son papa fait un métier tout à fit respectable qui subvient à ses besoins, mais, vu que son papa n'est pas pompier, justicier ou même super-héros, Alvin est honteux.

C'est donc le message de ce petit bouquin ; prenez garde à vos mensonges, en plus de tromper ils peuvent faire du mal aux autres.

Alors mes chers lecteurs, je vous conseille ce petit bouquin et si la littérature jeunesse ne vous branche pas, offrez-le aux petits de votre entourage.

Il faut que vous sachiez quelque chose sur moi ; de temps à autre j'aime la littérature jeunesse, ça va très vite à lire mais il y a toujours un message que les grandes personnes devraient se remémorer, des choses essentielles qu'on peut perdre de vue en grandissant /vieillissant. Personnellement je grandis encore, j'en suis sûre, je ne vieillis pas encore !

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee 

mercredi 26 juin 2019

Alia Cardyn - L'envol



Merci aux éditions Charleston pour l'envoi de ce roman.

Légende de Black

Avant il n'y avait rien.
Aujourd'hui, il y a tout. Nous avons tout.
Et ce tout contient une liberté infinie.
De rester ici ou de partir.
De naître, de grandir, de mourir.
De marcher longtemps, de s'arrêter, de pleurer, de crier, rire aussi.
Si avec le temps, votre être s'est figé, le 27 juillet vous offre une opportunité.
Celle de naître à nouveau.




Dans la petite ville de Black, tous les 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse au bord de l'océan.

Le scénario est le même chaque année, rien de neuf !

Cependant, en ce 27 juillet 2014, la fête sera chamboulée par Théa ; la jeune fille saute dans le vide.

Qu'est-ce qui a bien pu motiver le geste de la jeune fille ?

C'est, entre autres, ce à quoi l'auteure va répondre dans ce roman.

Je découvre cette auteure belge à travers son troisième roman. Le titre m'a donné l'eau à la bouche. Sans avoir lu le résumé, ce titre veut tout dire et son contraire, j'étais intriguée.

En ouvrant ce livre, je trouve l'atmosphère oppressante mais pas dérangeante. On sait que quelque chose de décisif se produira.

Ce roman nous relate donc l'histoire de certains habitants de Black. Entre Charlotte et Jane, les vieilles amies qui me donnent l'impression de ne vivre que pour le 27 juillet, le journal de Théa et les lettres de Jill (la mère de Théa), le livre nous fait tanguer d'un personnage à l'autre et ça me plaît.

Je dois avouer m'être parfois perdue dans les personnages et les récits au début du roman mais n'ayez crainte, cette confusion s'est vite dissipée.

C'est bien écrit, j'avais parfois l'impression de lire un poème tant c'était joli et plein de douceur.

La quête de l'amour est au cœur de ce roman ; on le constate au travers l'histoire de Théa, de Jill, de Charlotte et de Barnabé. Toutes ces personnes sont à la recherche de cet amour dans ce roman, dans toutes ses formes.

Grâce à la structure du roman, on valse entre passé et présent et, vous me connaissez, j'aime ça.

Le dénouement est surprenant, j'en suis soufflée ! L'auteure a réussi à me transporter tout au long de son roman avant que je ne sois totalement subjuguée.

Je vous conseille ce roman prenant, bouleversant et touchant, vous passerez un bon moment lecture.




A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee 

vendredi 21 juin 2019

Karine Lambert - Toutes les couleurs de la nuit.



Merci aux éditions Calman-Levy pour cet envoi.

Vincent a 35 ans et est professeur de tennis. Il a tout pour être heureux avec sa petite amie Émilie.

Jusqu'au jour où on lui diagnostique une maladie qui lui fera perdre la vue dans les jours qui suivent.

Vincent va devoir apprendre à vivre d'une autre manière. Pour cela, il retrouvera la maison de son défunt grand-père à la campagne.

Là-bas, il re-découvrira le monde avec le toucher, l'ouïe et l'odorat.

Cette couverture et ce titre me plaisent d'emblée. 

Un véritable moment de douceur s'annonçait.

Je n'ai pas été déçue. J'ai retrouvé la délicatesse de l'auteure et sa plume fluide. Les personnages sont attachants. Je suis tombée sous le charme de Vincent et de son courage. Il aurait pu lâcher prise mais au lieu de ça, il s'est battu comme un lion contre cette sentence irrévocable.

Vincent doit apprendre à vivre avec cette future cécité mais il doit aussi l'apprendre à son entourage. Entre ceux qui veulent bien faire et ce qui ont pitié, ça ne sera pas toujours facile pour Vincent.

Au cours de cette lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander, et si ça m'arrivait ? Je ne suis pas restée insensible à cette lecture. Elle pousse à se questionner, à voir les choses autrement.

Cette lecture m'a touchée et émue. Elle m'a même bouleversée.

Ce petit roman est une petite pépite qui se lâche une fois terminé. Un roman que je vous conseille.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee

lundi 17 juin 2019

Raphaëlle Giordano - Cupidon a des ailes en carton



Meredith aime Antoine,
Antoine aime Meredith,
C'est indéniable.

Cependant, Meredith a besoin de faire le point et de prendre du temps pour elle. Elle ne se sent pas prête. Aspirante comédienne, elle a également besoin de temps pour sa carrière.
Elle décide donc de mettre son histoire avec Antoine sur pause, d'entamer son Love Tour. Un compte à rebours est donc lancé. Pendant ce temps elle se lancera dans la rédaction de son Love Organizer dans le but de retrouver sa capacité à aimer. Pendant ce temps, elle partira en tournée avec sa meilleure amie Rose qui sera là pour l'épauler et la guider.

Meredith pourra-t-elle mieux retrouver Antoine six mois plus tard ?

Je pensais que cette lecture me ferait du bien pour ma reprise au boulot la semaine passée, malheureusement, ce n'était pas la lecture idéale.

Cette histoire me paraît totalement incongrue. J'ai cru pouvoir m'attacher à Meridith mais je me suis vite rendu compte qu'elle m'énervait. Son attitude, sa drôle d'idée m'ont blasé. L'histoire m'a emballée au départ, par retomber comme un soufflé ensuite.

Autant j'ai aimé les 2 derniers romans de l'auteure, autant j'ai trouvé celui-ci plat et insipide, sans saveur. Je voulais du pétillant et ce titre m'a bien inspirée pour cela mais à l'ouverture du livre, je me suis rendu compte de mon erreur.

Au-delà de l'histoire, il y a bien entendu le petit coaching, questionnement, propre à l'auteure et que l'on retrouve dans tous ses romans. En l'occurrence, je n'ai pas été conquise par le message que l'auteure a voulu faire passer, en tout cas je n'y ai pas adhéré. Cette histoire de Love Organizer me laisse perplexe ; pour moi l'amour c'est de la spontanéité. Et devoir se 'séparer' pour faire le point me laisse sceptique.

Cette histoire me semble totalement nianian.
Cette fin aussi, qui ne me plaît pas et me laisse également perplexe. Pour moi c'est donc une déception.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee

dimanche 9 juin 2019

Aurélie Valognes - La cerise sur le gâteau


Bernard et Brigitte sont ensemble depuis 40 ans. Jusqu'à maintenant, ils ne faisaient que se croiser ; Brigitte est jeune retraitée alors que Bernard est encore actif professionnellement. La retraite ? Bernard n'y pense même pas... Sa passion ? Son boulot. 

Bernard est un carriériste Égoïste et totalement macho. Les tâches ménagères ? Connaît pas... Seulement voilà, Bernard est trop vieux pour son entreprise. Il est donc mis en retraite. Pour cet homme, c'est l'hécatombe, un véritable cataclysme. Que va-t-il faire de tout ce temps qu'il n'avait pas auparavant mais qui n'avait pas l'air de lui manquer ?

Alors que Bernard se rapproche de sa famille (son fils, sa belle-fille, ses petits-enfants et même sa propre maman) pour qui il n'avait jamais le temps, le jeune retraité va se lancer un défi

avec l'aide de Paul, son petit-fils : le zéro plastique.

A quel point ce défi va-t-il obséder Bernard ? Parviendra-t-il à le relever? Brigitte supportera-t-elle les changements de Bernard ?

Premièrement, cette couverture fleurie donne d'emblée envie ; elle est pétillante et donne envie de croquer ce livre d'autant plus que j'étais déjà ravie de retrouver la plume d'Aurélie Valognes.

Comme d'habitude, l'histoire est légère même si dans le fond, le sujet est sérieux. Je vous explique le fond de ma pensée ; l'écologie et l'importance de la famille sont des sujets sérieux et d'actualité plus que jamais et l'auteure nous en parle sérieusement tout en y apportant sa fraîcheur, son humour et sa douceur.

Les personnages sont attachants même si j'ai voulait étrangler Bernard plus d'une fois ; son machisme m'a énervée au plus haut point. Mais sa prise de conscience l'a fait remonter dans mon estime.

Si le roman traite surtout de la retraite, il donne une leçon à tous les âges. Prendre le temps, retraité ou non, de vivre pour sa famille et pour soi.

Une autre belle leçon ; nous sommes des petits colibris. Nous ne sommes pas parfaits mais chaque action, aussi petite soit elle, peut aider à soigner notre planète à défaut de pouvoir la sauver complètement.

Je suis donc conquise par ce dernier roman d'Aurelie Valognes. Un roman qui fait du bien porteur d'un message percutant qui se lit à toute vitesse. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee

jeudi 6 juin 2019

Patricia Falvey - Les filles d'Ennismore


Merci aux Éditions Belfond pour l'envoi de ce roman. 

Rosie a huit ans, elle est fille de métayer ; quand elle sera grande, elle servira la famille Ennis, comme sa mère et sa sœur avant elle. Victoria a sept ans, elle est la fille de lord et lady Ennis ; quand elle sera grande, elle quittera le domaine d'Ennismore pour faire un beau mariage. 

En attendant, Victoria se sent seule et rêve de partager ses secrets avec la fille du métayer qu'elle a rencontrée dans le parc de la propriété. Et pourquoi pas ? C'est décidé, dès septembre, la petite paysanne partagera les leçons de la demoiselle du château. 

Mais, dans une société écrasée sous le poids des conventions et des hiérarchies, est-il bien raisonnable de semer des aspirations égalitaires dans le cœur des jeunes filles ? Car un vent de révolte souffle sur l'Irlande et cette amitié qui éclôt pourrait bien bouleverser leur vie ainsi que celle de leur entourage... Rosie et Victoria trouveront-elles la force de lutter contre la marche de l'Histoire qui menace de les déchirer ?

Je me retrouve projetée très rapidement dans ce roman à l'ambiance qui oscille entre la série Downton Abbey et la saga L'amie Prodigieuse.

Cette histoire d'amitié improbable me plaît dès le départ.

L'auteure jongle, d'un côté, entre la famille Enis et de l'autre leurs domestiques. Tout est magnifiquement orchestré pour que le lecteur n'ait aucun mal à suivre ces 2 opposés.

J'ai aimé être plongée dans le Dublin de cette époque et voir grandir Rosie et Victoria. Les 2 filles sont attachantes et chacune a son caractère.

Je me suis aussi insurgée en redécouvrant les limites de l'époque. C'est connu, à cette époque les femmes n'étaient pas libres comme nous le sommes aujourd'hui mais, malgré tout, mon petit côté féministe ressort !

Ce roman est un parfait mélange entre une histoire d'amitié, de déboires amoureux, de lutte des classes, d'émancipation féminine (enfin d'essai), de révolution et de guerre.

Une saga familiale (et historique) qui me marquera encore longtemps tant je l'ai trouvée passionnante.

L'histoire, l'époque, l'écriture magistrale et le talent de l'auteure en font un coup de cœur pour moi. J'ai refermé le roman le cœur gros de quitter Rosie et Victoria.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee