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lundi 29 octobre 2018

Deva Prashna – Toutes les couleurs du soleil levant

Cet e-book m’a été envoyé par Librinova que je remercie à nouveau.

Avant de vous dire ce que j’en ai pensé, j’aimerais préciser quelques petites choses ! Sachez, tout d’abord, que ce roman n’est pas une fiction, l’auteure y raconte sa véritableexpérience comme elle le stipule parfaitement dans la préface.

L’auteure nous raconte en fait sa vie dans la communauté spirituelle d’Osho de 1976 à 1990. Alors qu’est-ce que la communauté d’Osho ? J’ai fait des petites recherches pour vous et je me suis, en même temps,renseignée afin d’en savoir plus – c’est toujours mieux quand on lit un livre de savoir de quoi on parle ; Osho était un guru indien, le « Maître des Maîtres ». Et après lecture de plusieurs articles, j’ai trouvé que l’article de Wikipédia était bien résumé, je vous le mets donc ici afin que vous puissiez imaginer un peu de quelle communauté il s’agit : « il était et est toujours considéré par certains comme l'un des plus grands maîtres spirituels, tandis que d'autres ne voyaient en lui qu'un dangereux charlatan.  Il vécut d'abord en inde puis dans d'autres pays dont, principalement, les États-Unis  où il fonda un centre spirituel en Oregon. Il a inspiré le mouvement qui a pris son nom : « Osho ». Il est le créateur de ce qu'il nomma « méditation dynamique », équilibre entre la sagesse de l'Orient et les découvertes scientifiques de l'Occident. Son attitude jugée particulièrement permissive à l'égard de la sexualité, son goût pour la provocation et sa rare honnêteté intellectuelle lui ont valu une réputation très controversée : ainsi, aux États-Unis, on lui attribua le surnom de « sex guru ». Il reste aujourd'hui un auteur très populaire, avec des centaines de milliers de disciples à travers le monde. »


Voilà voilà, après cette courte présentation, je peux donc vous parler de ce petit bouquin. Comme expliqué plus haut, l’auteure raconte son histoire, ce qu’elle a vécu. C’est donc un témoignage, un récit autobiographique ou même un journal intime. Elle y raconte son vécu en Inde et ensuite en Oregon ; leur manière de vivre, de méditer, de penser et par la suite de travailler de manière acharnée pour ériger cette communauté en Oregon. Déjà là, pour moi ça coince, cette manière de faire travailler sans relâche ces gens jusqu’à l’épuisement alors que le guru possède 80 voitures de standing et n’en touche pas une, je trouve ça fort. Notre auteure a d’ailleurs subi ce travail, elle a eu des répercussions sur sa santé… (pardonnez-moi cette petite note mais c’est effectivement  un avis personnel sur la communauté alors que je suis là pour vous donner mon avis sur le livre).


On parle ici d’une communauté mais j’ai eu l’impression que c’était une secte – toujours mon avis personnel – notre auteure avait même peur de se rendre à l’extérieur de la communauté dans des lieux publics bienfréquentés… c’est dire ! Le guru est adulé par sa communauté, sa parole vaut parole d’Evangile, ce que lui dit ou fait devient ce qu’il faut dire ou faire.


Revenons-en à nos moutons donc, malheureusement, je n’ai pas accroché au récit, il y a beaucoup d’intervenants aux noms typiques de l’Inde –Je me suis parfois perdue -et, vu qu’il s’agit d’un témoignage, j’ai trouvé le récit un peu plat MAIS, pour moi, ça me paraît logique vu que, lorsqu’on lit un livre de ce genre, on peut rarement s’attendre à un grand suspense.


Je conseille donc ce roman aux personnes qui aiment l’autobiographie ou qui s’intéressent particulièrement à cette communauté mais point aux lecteurs de fiction.


Vous trouverez l’e-book au prix de 2,99 eur ou le livre au prix de 14,90 eur sur le site de Librinova.


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques


Djustinee

vendredi 26 octobre 2018

Jeanne-Marie Sauvage-Avit - Cueilleuse de thé


 

Je me suis plongée dans cette lecture que j’ai énormément vu  passer sur la toile pendant tout un temps. Livre qui, a priori, me plaisait déjà de par sa couverture colorée et son titre énigmatique.

 

Shemlaheila, d’origine indienne, est cueilleuse de thé dans une plantation au Sri Lanka, tout comme l’était sa mère décédée il y a peu. C’est un métier lourd ; il faut ramasser les feuilles de thé et porter son panier toute la journée. Les conditions de travail sont difficiles pour les cueilleuses de thé qui sont continuellement surveillées par le Kangani (en général un homme sans scrupules). Là-bas, les conditions de vie sont également rudes, surtout pour les femmes ; mariages forcés, viols,…

 

Après le décès de sa mère, Shemlaheila décide de fuir la plantation. Son rêve ? Etre vendeuse dans les magasins de dégustation de thé pour les touristes de passage. Pour cela, elle doit savoir parler correctementl’anglais et avoir des notions de comptabilité et de secrétariat. A grandes peines, elle rejoindra alors l’Angleterre. Elle obtiendra d’abord un visa de touriste. Elle se fera ensuite engager par une riche famille londonienne pour s’occuper d’une dame âgée,Twinny, sa bonne fée londonienne. Elle sera logée, nourrie et, grâce à son employeuse, apprendra correctement la langue et les bonnes manières.

 

Elle compte un jour pouvoir rentrer en Inde avec son diplôme en poche.

 

Tout se passera-t-il comme prévu pour la jeune fille ?

 

Une protagoniste attachante de par son courage, sa gentillesse, sa douceur, son respect de la culture et son abnégation. Un magnifique roman, d’une plume délicate, parfois percutant. On sait malheureusement que ce qui se passe en Inde ou au Sri Lanka dans ce roman reflète la réalité et j’ai d’ailleurs pris conscience de ma place de privilégiée.

 

C’est aussi un roman qui véhicule un magnifique message : l’espoir. Y croire et agir pour réaliser ses rêves, toucher du doigt son bonheur.

 

L’auteure dépeint avec justesse les sentiments. On retrouve de tout dans ce roman ; de l’espoir donc, de la violence et de la romance. Le tout est parfaitement orchestré par l’auteure.

 

Le roman nous balade d’un continent à un autre, d’une culture à une autre ; dépaysement total d’un chapitre à l’autre et c’est, également, ce qui m’a plu dans ce roman.

 

Je vous conseille donc ce bouquin qu’il est difficile de lâcher une fois ouvert.

 

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques  

 

Djustinee

mardi 23 octobre 2018

Catherine Grandgeard & Daphnée Leportois – La femme qui voyait de l’autre côté du miroir

  

Lucie fête, comme tous les ans, son anniversaire chez ses parents avec son frère Jules.

Comme d’habitude, pas de gâteau et de la crème allégée ; Julie souffre de surpoids.

Ce surpoids, elle a déjà essayé de l’atomiser à coups de régimes et de sport mais rien n’y fait, les kilos en trop se trouvent bien là où ils sont.

A table, en famille, elle annonce donc sa décision : elle subira une chirurgie bariatrique. Sa décision est prise et il ne reste plus qu’une formalité ; le RDV chez la psy. Un RDV, pense-t-elle, c’est vite plié, elle reviendra avec son papier signé.

Le RDV ne se passera pas comme prévu et Lucie s’épanchera et poursuivra avec un second RDV et un troisième mais toujours pas de papier. L’occasion pour elle de poser un autre regard sur sa « situation » et de ressortir ses vieux journaux d’ado qui lui permettront de comprendre d’où vient son complexe. De nouvelles rencontres l’aideront également à avoir une autre opinion d’elle-même.

Pour moi ce n’est pas un roman comme les autres ; il appelle à la réflexion, au questionnement. Ici, en l’occurrence, Lucie est en surpoids mais elle aurait pu avoir d’autres traits physiques qui auraient pu l’amener à complexer… Elle se sentmal et moche. Elle a l’impression que chaque personne qu’elle croise la juge. Effectivement, certaines personnes se moquent d’elle, notamment ses élèves, mais il faut dire qu’elle psychote parfois la demoiselle quand elle pense que tout le monde se moque d’elle dans la rue et la juge.

Ce livre m’a fait prendre conscience que, avant de penser à changer quelque chose de son physique, il faut commencer par se changer mentalement. Arrêtons déjà de se sentir continuellement persécuté et de penser que chaque personne rencontrée se moquera de notre physique… Et faisons fi de l’avis des autres.

Tout ce questionnement est donc mis sous forme de roman et, pour moi, c’est un roman choc. On se met clairement à la place de Lucie, on ressent ce qu’elle ressent et ça fait mal. Dans son histoire, on se rend compte qu’une remarque, aussi bienveillante peut-elle être, peut déclencher un énorme mal être.

Personnellement, j’ai souffert avec Lucie et je me suis mise à sa place. Je pense que le pari des auteures est réussi :

  • Faire prendre conscience aux personnes complexées que, oui, elles ont peut-être un trait physique atypique ou déplaisant (tout est relatif attention), mais l’avis des autres ne compte pas. L’important c’est de se sentir bien tel que l’on est ;
  • Faire comprendre également aux moqueurs qu’un regard, une remarque, un chuchotement, peut avoir d’énormes conséquences.


Pourquoi Lucie a-t-elle voulu se faire opérer ? Selon moi, c’est toujours à cause de ces regards et moqueries… pas tellement pour elle.


Le message du roman serait donc, à mon humble avis, qu’il faut apprendre à s’aimer comme on est, certaines choses ne peuvent être changées ou peuvent l’être à coups de sacrifices qui n’en valent peut-être pas la peine.

J’ai mis quelques jours pour pouvoir finaliser cette chronique pour deux raisons ; un manque de temps ces derniers jours mais aussi et SURTOUT, le besoin de remettre mes idées en place après la lecture de ce bouquin.

Et mon avis dans tout ça ? Il faut lire ce roman, c’est nécessaire ! Pour nous permettre de porter un autre regard sur nous-même et pour nous faire réfléchir à notre attitude envers les autres.

Un roman psychologique au final ! Bien écrit, bien tourné, pas très long donc qui ne vous laisse aucune excuse si vous ne l’ouvrez pas.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee

vendredi 19 octobre 2018

Audrey Keysers – 364 jours pour t’oublier

 

Je remercie l’auteure pour l’envoi de son roman et sa confiance !

 

Sandra, la trentaine, travaille dans un cabinet d’avocats à Paris. Elle vit avec Jean-Sébastien, écorché de la vie suite à un drame qu’il a vécu quelques années plus tôt. Jean-Sébastien, c’est aussi le frère de sa cheffe Nathalie ; Sandra a donc pour ordre de ne pas faire souffrir son compagnon.

La vie avec Jean-Sébastien est réglée comme du papier à lettres mais cela ne semble pas perturber Sandra jusqu’au jour où le beau Raphaël, photographe mondialement connu, fait appel aux services du bureau de Nathalie.

 

Sandra tombe sous le charme et, apparemment, la réciproque est vraie étant donné que Raphaël demande à revoir Sandra. Cette dernière est tiraillée entre son désir pour Raphaël et son envie de ne pas faire souffrir Jean-Sébastien mais elle se laissera séduire par le beau photographe. Seulement voilà, Raphaël ne veut pas perdre la magie de leur rencontre et décide de mettre un terme à leur début de « relation ».

 

Sandra ne peut renoncer à Raphaël et lui propose un « deal » : un RDV, une fois par an, chaque 6 août. Comment Sandra va-t-elle faire face ?

 

J’ai été ravie de recevoir ce petit roman et de me plonger dans la vie de Sandra. Cette jeune femme attachante qui a l’air heureuse mais qui, selon moi, s’ennuie ferme dans sa relation avec Jean-Sébastien. Cinéma tel jour, restaurant tel jour, pas de voyages,… Sans compter qu’il n’est pas toujours le compagnon le plus joyeux et agréable !

 

C’est une jolie romance et l’histoire est originale, on ne tombe pas dans le cliché !

 

C’est très bien écrit, fluide et personnellement, je l’ai lu sur une journée tant il est facile à lire et prenant. Une belle lecture détente comme je les aime.

 

Je vous le conseille donc si vous aimez les romances originales et si vous avez besoin de douceur !

 

Il est disponible en e-book et en livre papier. Je vous encourage sincèrement à vous y plonger et à encourager cette auteure qui, je l’espère, n’en restera pas là.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

 

Djustinee

 

mercredi 17 octobre 2018

Valérie Perrin – Changer l’eau des fleurs

Je connaissais l’auteure grâce à son livre Les Oubliés du dimanche qui a été un énorme coup de cœur. Etant tombée amoureuse de la plume de l’auteure, je me suis jetée sur ce roman qui n’est, malheureusement pas, encore en format poche.

 

Violette Toussaint, de son nom de jeune fille Trenet, n’a jamais connu ses parents ; elle est née sous X. Elle est passée de famille d’accueil en famille d’accueil – une fille de l’assistance- jusqu’au jour où elle rencontre Philippe Toussaint. Elle n’a pas encore 18 ans quand elle emménage avec lui et tombe ensuite enceinte.

 

Violette a un emploi de garde-barrière (de trains) qu’elle assure normalement avec son mari, toujours parti sur sa moto. Un mari aux multiples maitresses.  Elle s’occupe de la maison, de leur fille Léonine, de la barrière,…

 

Violette a une triste vie, jusqu’au jour où elle décide enfin, grâce à l’aide de son amie Célia, de se rendre au cimetière où est enterrée un être cher. Elle y rencontre Sacha, le gardien du cimetière, son ange-gardien, sa bonne étoile.

 

Un dimanche sur 2, elle se rend au cimetière où Sacha lui apprend les préceptes du jardinage. Lorsque Sacha quitte son emploi de garde-cimetière, Violette, elle, se retrouve au chômage ; la barrière dont elle s’occupe 7/7j et 24/24h est automatisée - l’occasion pour Sacha d’offrir sa place à  Violette. Cette dernière arrivera à convaincre Philippe que c’est l’emploi qu’il leur faut. Philippe est difficile à convaincre mais se laisse faire grâce à un argument de choc: il n’aura rien à faire, Violette s’occupe de tout.

 

Garde-cimetière, ce n’est pas seulement ouvrir et fermer la grille ; c’est accueillir les familles endeuillées, s’occuper des tombes, des animaux des défunts, des fleurs et plantations,… une nouvelle vie pour Violette.

 

Peu de temps après leur arrivée au cimetière, Philippe disparait. Violette n’aura plus de nouvelles durant des années, jusqu’au jour où le fils d’une défunte, Julien Seul, entre dans sa maison, il est inspecteur de police et décide, par lui-même de retrouver Philippe Toussaint. C’est un véritable cataclysme pour Violette, cet évènement sera le point de départ de beaucoup de choses ; elle saura peut-être quelle est la raison de la disparition de Philippe, cette disparition qui répondra à d'autres questions restées sans réponse et, finalement, sa rencontre avec Julien sera peut-être l’occasion de prendre un nouveau départ.

 

J’ai été subjuguée par ce roman. J’ai eu envie de pleurer tout le long mais aussi de rire. J’ai eu la boule à la gorge de la première à la dernière page. Violette est touchante et attachante ; elle a vécu son lot de malheur et j’ai eu envie, du début à la fin, de la protéger, de la soutenir et d’être là pour elle comme pour une vieille copine. Je me suis pris son histoire en pleine tronche, j’ai eu le cœur gros.

 

Je retrouve avec plaisir la sensibilité de la plume de Valérie Perrin qui m’avait tant touchée lors de la lecture de son premier roman. Ce roman est tragique, bouleversant, captivant, triste et drôle à la fois.

 

Ce livre est un mélange d’époques, de lieux, d’histoires et on peut même lire une partie du journal d’Irène, la mère de Julien… Tout s’entremêle correctement, tout est bien ficelé et fluide. J’adore la manière dont l’auteure a tourné cela et, malgré les tragédies et les malheurs, je l’ai dévoré. Ce roman est une véritable pépite, un condensé d’émotions.

 

Soyez attentifs, toutes les histoires se mélangent et se retrouvent dans le roman ! Ne loupez pas une page, vous pourriez vous y perdre…

 

Les personnages sont attachants. J’avoue néanmoins avoir eu une certaine aversion envers Philippe et sa mère ; pour la mère Toussaint, pas de pardon mais, en ce qui concerne Philippe, j’ai été un peu mitigée sur la fin !

 

J’ai aimé les noms de famille que l’auteure a pu attribuer à ses personnages ; Toussaint, Seul, Croquevieille,… Une touche subtile d’humour. J’ai également apprécié les citations de circonstance avant chaque paragraphe même si j’ai cru que le trop-plein d’émotions allait déborder.

 

Je vous conseille donc cette lecture bouleversante mais tendre à la fois et préparez vos mouchoirs.

 

Si vous ne connaissez pas encore l’auteure, vous pourrez également lire ma chronique sur Les oubliés du dimanche sur ce blog :http://livresquement-djustinee.blogspot.com/2018/09/valerie-perrin-les-oublies-du-dimanche.html

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

vendredi 12 octobre 2018

Mario Capraro - Les ombres du Roi Soleil

 

A nouveau, je remercie Librinova pour l’envoi du roman et la confiance !

 

1679, Luca Casini, jeune expert en poisons et potions, et son frère François sont appelés à quitter Rome pour se rendre à Paris. En effet, un mystérieux billet évoque un complot visant l’empoisonnement du Roi Louis XIV (le Roi Soleil).

Après l’arrestation et la mise à mort de certaines personnes, Luca croit avoir percé le mystère des empoisonnements mais il n’en est rien et sa vie et celle du Roi sont toujours en danger. La série d’empoisonnements et d’agressions continue…

Le roman est une sorte d’enquête d’un autre temps - là point de police et gendarmerie – que Luca mène avec l’aide de la jeune Henriette (entre autres) qui ne le laisse pas indifférent.

 

Qui tente donc d’empoisonner le Roi ?

 

Le roman nous fait voyager dans cette époque entre magies noires, rites sataniques, exécutions, barbaries, … Si l’écriture peut paraître parfois un peu lourde, n’oubliez pas le contexte ; nous sommes au XVIIe siècle, le vocabulaire et les tournures utilisés ne sont pas les mêmes que dans notre siècle actuel ! Il est par ailleurs normal que pour pouvoir entrer dans ce roman et dans l’histoire, il faut savoir s’imprégner de l’époque.

 

Pour ma part, j’ai parfois eu un peu de mal à y rester dans le XVIIe siècle, le roman n’est pas bien long (198 pages sur la liseuse) mais j’ai parfois eu l’impression d’ouvrir un fait divers - d’une autre époque bien entendu. Certes, il y a du suspense mais j’ai parfois décroché tout simplement parce qu’il a été impossible pour moi de m’attacher aux personnages et d’imaginer le Paris de cette époque (manque cruel de descriptions peut-être).

 

J’en reviens au suspense, bien présent donc, puisque le lecteur veut quand même savoir qui veut empoisonner le Roi – je parle du lecteur mais moi aussi hin !

 

J’aimerais saluer le travail de l’auteur ; ne vous méprenez pas, chaque livre demande, de la part de l’auteur, du travail et de l’investissement mais dans ce cas-ci, la tâche est encore plus ardue puisqu’il faut s’adapter à ce siècle, son vocabulaire, son environnement, ses gens, ses mœurs,… On voit que l’auteur sait de quoi il parle et, outre la fiction, il y a un véritable travail de recherche.

 

Je termine donc cette lecture mitigée car d’une part, je n’ai pas réussi à vivre l’histoire puisqu’il m’a manqué des descriptions qui me permettent de m’attacher aux protagonistes et vivre dansl’époque (pour ceux qui m’ont bien cernée, vous aurez remarqué que j’ai besoin de vivre l’histoire avec les personnages, d’être moi-même actrice invisible de ce livre) mais, d’autre part, ce petit suspense m’a emportée. Et si un lecteur est pris par le suspense, j’ai envie de dire que c’est mission accomplie pour l’auteur.

 

Vous trouverez l’ebook au prix de 2,99 eur et le livre à 15,90 eur sur le site de Librinova.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

jeudi 11 octobre 2018

Adélaïde de Clermont-Tonnerre - Le dernier des nôtres

 

Lorsque je l’ai trouvé dans ma bouquinerie, j’étais sceptique et j’ai hésité. Je me suis même dit que je l’achèterai en sachant qu’il resterait dans ma PAL pour une durée indéterminée… Finalement,grâce à la communauté Instagram, il n’a pas eu le temps de prendre la poussière. Les commentaires étaient tellement dithyrambiques, qu’ils ont éveillé ma curiosité !

 

Le roman est divisé en 2 périodes différentes que l’auteure alterne.

 

1969 à Manhattan, Werner rencontre Rebecca et en tombe amoureux instantanément. Cette rencontre bouleversera sa vie. Il ira jusqu’à foncer dans la voiture de la jeune femme pour la retrouver. Ils filent un amour presque parfait, jusqu’au jour où Werner rencontre les parents de Rebecca. Cette dernière disparaîtra pendant un an sans laisser de trace pour revenir sans un mot d’explication. Les montagnes russes de l’amour…

 

1945 à Dresde (Allemagne), une femme met au monde son enfant en pleine guerre. Blessée, la femme meurt peu après avoir accouché mais en ayant laissé une instruction : cet enfant s’appelle Werner Zilch et il ne faut pas changer son nom, « c’est le dernier des nôtres ».

 

On passe d’une histoire, d’une époque et d’une ville à l’autre de chapitre en chapitre, avec Werner pour dénominateur commun. A priori, on se demande quand même quel est le lien entre ces deux époques dans ce roman. C’est cette rencontre avec Rebecca qui déclenchera notre intrigue et qui permettra à Werner, qui a été adopté, de revenir sur son passé et d’éclaircir bien des zones d’ombre.

Parallèlement à cela, on assiste également à l’ascension de Werner et son associé, Marcus, dans le milieu de l’immobilier. Tout pourrait lui sourire si son histoire avec Rebecca n’était pasaussi compliquée.

 

Ce roman referme donc un véritable secret de famille tant pour Werner que pour Rebecca…

 

Un roman qui emmêle donc 2 époques. Un livre qui pourrait être découpé en deux romans ; d’une part une romance légère et innocente et d’autre part un secret et une histoire tragiques en pleineSeconde Guerre mondiale. Ces deux histoires s’entremêlent finalement à la perfection pour n’en former qu’une. C’est bien écrit et fluide. L’auteure a réussi à bien ficeler le tout pour garder son lecteur en haleine et ne pas le perdre en cours de route.

 

Au début du roman, on se demande quel est véritablement le lien entre ces deux histoires. Certes, Werner en est le protagoniste, mais pourquoi raconter ensemble ces deux pans de sa vie ? C’est ce qui m’a intriguée dès le départ et c’est ce qui, selon moi, est le fil conducteur de ce roman, ce qui fait que le lecteur ne veut pas lâcher ce bouquin !

 

Parlons de Werner, puisque c’est un peu notre personnage principal ! Cet homme à femmes au caractère bien trempé est attachant, au même titre que son gros chien Shakespeare qui le suit à peu près partout. Le personnage de Werner sème ses petites notes d’humour par ci et par là et malgré la teneur tragique du roman, ça nous fait du bien !

 

Autant j’ai eu des avis plus que positifs sur Instagram, autant les quelques avis parcourus sur Babelio –après ma propre lecture- n’étaient pas très élogieux. Je me suis, bien entendu, forgé ma propre opinion et pour moi, ce roman est une pépite. J’ai cru comprendre que certains trouvaient ce roman trop prévisible, eh bien pour moi pas du tout. J’ai trouvé qu’il y avait un tel suspense qu’il était difficile de lâcher le roman. Pour moi c’est une grande réussite. Si je devais le faire, je défendrais donc ce roman !

 

Si je devais formuler une critique, permettez-moi, la vie dorée de Rebecca à Manhattan est tellement stéréotypée… Trop cliché, trop série à l’américaine de mon adolescence. Mais, n’en ayez cure, ce n’est qu’un infime détail !

 

Petite touche originale dans ce roman, la note manuscrite de l’auteure au début. J’ai apprécié, tout simplement.

 

Je résumerai donc en disant que ce roman est prenant, poignant, touchant, bouleversant ( c’était mon dernier adjectif en –ant, promis) et tragique. Un coup de cœur qui m’a piqué les yeux auxdernières pages (vous le savez, j’ai un petit cœur). Je vous recommande donc cette lecture pour toutes ces raisons et aussi pour que vous puissiez découvrir la douceur de la plume de l’auteure !

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

mardi 2 octobre 2018

Florence Lefebvre - Gâteau royal

 

Je remercie à nouveau Librinova pour l’envoi de cet e-book.

Je suis ravie car ce roman m’a fait passer un excellent moment !

 

Joanne est chargée d’organiser en trois mois le mariage de Louise. Tâche qui pourrait propulser sa carrière mais qui pourrait tout aussi bien y mettre fin si elle échoue. Et Dieu sait que la tâche est ardue vu que toutes les autres agences contactées ont refusé la mission.

L’organisation de ce mariage pourrait également bien mettre à rude épreuve le couple qu’elle forme avec le prévisible et sans surprise Alexandre, comptable de son métier.

 

Louise, la future mariée, a de grands rêves de mariage royal ! Elle a été jusqu’à demander un part du gâteau (congelé quand même) du mariage de Kate et William, le summum de ce mariage hors de prix.

 

Joanne aime que tout soit sous contrôle mais voilà, avec les frasques de Louise et sa mère, un futur mari qui n’est pas vraiment celui qu’on pense, une patronne qui menace de la virer quotidiennement et un gâteau royal qui se fait la malle… on dirait bien que le contrôle lui échappe finalement !

 

Cerise sur le gâteau (désolée pour le jeu de mots), on a un Alexandre qui devient, du jour au lendemain, totalement surprenant.

 

Comment Joanne va-t-elle faire pour rétablir la situation tant sur le plan privé que professionnel ? Mais où est donc ce fichu gâteau ?

 

J’ai pris plaisir rien qu’à écrire le résumé tant j’ai bien ri avec ce bouquin. J’ai adoré Joanne qui a l’art de se fourrer dans des situations inextricables, qui me semble totalement maladroite et parfois à côté de ses pompes parce que débordée. Elle est attachante cette Joanne et on aimerait que tout aille sur des roulettes pour elle. Mais si tout allait bien, ce roman n’aurait pas lieu d’être et ce serait du gâchis.

 

Les autres personnages, complètement loufoques, sont attachants et j’ai adoré les suivre avec Joanne.

 

Ce livre est léger et drôle. Il est attendrissant aussi. Je le répète, j’ai passé un excellent moment, je trouve que ce roman gagne à être connu.

 

La plume de l’auteure est fluide, ce qui rend ce bouquin facile à lire. Une fois ouvert, il est difficile de quitter Joanne et histoire d’éveiller votre curiosité, j’ajouterai que la chute est surprenante !


Un très bon premier roman pour cette auteure très prometteuse. 

  

Je le conseille à tous, tout simplement. Ça met du baume au cœur en ces premiers jours d’automne !

 

Vous trouverez l’e-book au prix de 2,99 eur sur Librinova, et le bouquin format papier au prix de 12,90 eur, foncez…

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

lundi 1 octobre 2018

Jean-Michel Guenassia – Le club des incorrigibles optimistes


 

Je vous présente aujourd'hui ce livre de plus de 700 pages qui, au départ, m'a charmée avec son titre plutôt engageant et cette couverture prometteuse. Pour moi c'était un appel à la légèreté, malheureusement je me suis plantée en beauté.

Pour le résumé, j'ai été aidée par Violaine que je remercie (fidèle lectrice d'instagram) qui m’a envoyé une petite note avec ce dont elle se souvenait du livre et qui m’a permis de broder et de compléter avec mes propres notes (je vous rassure il n’y a là aucun copié-collé, ce n’est pas le genre de la maison). Il a été difficile pour moi d'écrire cette chronique sur ce bouquin que je n'ai pas du tout aimé.

Je commence donc par le résumé, melting-pot donc de Violaine et de moi-même.

Michel, adolescent passionné de lecture, de baby-foot et photographe amateur, se retrouve un jour dans l'arrière-salle du café Balto à Paris, sa ville. Il y rencontrera toute une bande passionnée d'échecs et composée d'hommes qui ont un point commun : ils viennent de l'(ex)URSS. Cette patrie qui les a abandonnés mais pour laquelle ils vouent encore un amour sans bornes.

Le livre relate l'histoire et les déconvenues des membres de ce club très sélect et de leur arrivée à Paris et dans le club. Le bouquin commence en 1959 pour s’étendre sur plusieurs années, on estdonc en pleine guerre d’Algérie et en pleine Guerre Froide.

 

Les membres de ce club d’échecs n’ont pas été épargné par la vie. Ils ont subi des choses qui auraient pu en faire devenir plus d’un complètement pessimiste (ou suicidaire – c’est selon). En l’occurrence, ce n’est pas le cas puisque les membres de ce club restent optimistes en toutes circonstances…

 

Alors que sa famille éclate, Michel trouve un peu de réconfort auprès des membres du club.

 

Je pense que vous avez vite compris ce que j’ai pensé du roman. Malheureusement, on ne peut pas tomber que sur des romans « coup de cœur ».

Je n’ai pas été transportée par l’histoire et j’ai eu du mal, du début à la fin, à me mettre dans l’ambiance. Pour moi, il ne se passait rien dans ce bouquin. On y racontait juste une histoire, celle de Michel et celle de ses amis, mais une histoire pour laquelle il n’y avait pas vraiment de chute.

 

En revanche, j’ai adoré Michel ! Ce jeune homme que l’on voit grandir et évoluer, attendrissant et touchant. Je me suis un peu reconnue à travers ce petit bonhomme qui lit en marchant. Il ne lui estjamais arrivé de cacahuète, jamais de piquet qui promène au milieu du trottoir ou de pavé qui se lève subitement, jusqu’au jour où PAF, il se heurte à Camille en pleine lecture également. Camille, jeune fille juive dont il tombera amoureux, amour impossible…

 

Le roman contient également beaucoup d’évènements historiques et de personnages connus (ou pas). En temps normal, ce genre de détail ne me dérange pas du tout mais vu que je n’arrivais pas à intégrer l’histoire, ça me paressait interminable.

 

Le bouquin est bien écrit, rien à redire sur ce point, mais toujours trop de détails superflus pour moi qui n’avais qu’une envie, en finir.

 

Difficile pour moi de conseiller ce roman, mais n’ayez crainte, Violaine, elle l’a adoré. Elle en garde un très bon souvenir ;  ce livre lui a appris que la vie malmène les gens, mais au lieu de la détester, ils continuent à l’aimer (Là, c’est un copié-collé ).

 

J’ai du mal à remettre une mauvaise critique sur un bouquin car tout est subjectif… l’avis de l’un n’est pas celui de l’autre et je suis donc contente d’avoir pu associer Violaine à cette chronique pour que vous puissiez quand même avoir un peu de positif pour terminer ! Je me suis même remise en question et ai été voir sur Babelio les critiques des uns et des autres – chose que je ne fais jamais en pleine lecture – et là, grosse claque, les avis sontplus que dithyrambiques, j’en ai rougi !

Heureusement, après un petit sondage sur Instagram, je me suis rendu compte que je n’étais quand même pas la seule à ne pas avoir aimé (OUF !).

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

 

Djustinee