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jeudi 11 octobre 2018

Adélaïde de Clermont-Tonnerre - Le dernier des nôtres

 

Lorsque je l’ai trouvé dans ma bouquinerie, j’étais sceptique et j’ai hésité. Je me suis même dit que je l’achèterai en sachant qu’il resterait dans ma PAL pour une durée indéterminée… Finalement,grâce à la communauté Instagram, il n’a pas eu le temps de prendre la poussière. Les commentaires étaient tellement dithyrambiques, qu’ils ont éveillé ma curiosité !

 

Le roman est divisé en 2 périodes différentes que l’auteure alterne.

 

1969 à Manhattan, Werner rencontre Rebecca et en tombe amoureux instantanément. Cette rencontre bouleversera sa vie. Il ira jusqu’à foncer dans la voiture de la jeune femme pour la retrouver. Ils filent un amour presque parfait, jusqu’au jour où Werner rencontre les parents de Rebecca. Cette dernière disparaîtra pendant un an sans laisser de trace pour revenir sans un mot d’explication. Les montagnes russes de l’amour…

 

1945 à Dresde (Allemagne), une femme met au monde son enfant en pleine guerre. Blessée, la femme meurt peu après avoir accouché mais en ayant laissé une instruction : cet enfant s’appelle Werner Zilch et il ne faut pas changer son nom, « c’est le dernier des nôtres ».

 

On passe d’une histoire, d’une époque et d’une ville à l’autre de chapitre en chapitre, avec Werner pour dénominateur commun. A priori, on se demande quand même quel est le lien entre ces deux époques dans ce roman. C’est cette rencontre avec Rebecca qui déclenchera notre intrigue et qui permettra à Werner, qui a été adopté, de revenir sur son passé et d’éclaircir bien des zones d’ombre.

Parallèlement à cela, on assiste également à l’ascension de Werner et son associé, Marcus, dans le milieu de l’immobilier. Tout pourrait lui sourire si son histoire avec Rebecca n’était pasaussi compliquée.

 

Ce roman referme donc un véritable secret de famille tant pour Werner que pour Rebecca…

 

Un roman qui emmêle donc 2 époques. Un livre qui pourrait être découpé en deux romans ; d’une part une romance légère et innocente et d’autre part un secret et une histoire tragiques en pleineSeconde Guerre mondiale. Ces deux histoires s’entremêlent finalement à la perfection pour n’en former qu’une. C’est bien écrit et fluide. L’auteure a réussi à bien ficeler le tout pour garder son lecteur en haleine et ne pas le perdre en cours de route.

 

Au début du roman, on se demande quel est véritablement le lien entre ces deux histoires. Certes, Werner en est le protagoniste, mais pourquoi raconter ensemble ces deux pans de sa vie ? C’est ce qui m’a intriguée dès le départ et c’est ce qui, selon moi, est le fil conducteur de ce roman, ce qui fait que le lecteur ne veut pas lâcher ce bouquin !

 

Parlons de Werner, puisque c’est un peu notre personnage principal ! Cet homme à femmes au caractère bien trempé est attachant, au même titre que son gros chien Shakespeare qui le suit à peu près partout. Le personnage de Werner sème ses petites notes d’humour par ci et par là et malgré la teneur tragique du roman, ça nous fait du bien !

 

Autant j’ai eu des avis plus que positifs sur Instagram, autant les quelques avis parcourus sur Babelio –après ma propre lecture- n’étaient pas très élogieux. Je me suis, bien entendu, forgé ma propre opinion et pour moi, ce roman est une pépite. J’ai cru comprendre que certains trouvaient ce roman trop prévisible, eh bien pour moi pas du tout. J’ai trouvé qu’il y avait un tel suspense qu’il était difficile de lâcher le roman. Pour moi c’est une grande réussite. Si je devais le faire, je défendrais donc ce roman !

 

Si je devais formuler une critique, permettez-moi, la vie dorée de Rebecca à Manhattan est tellement stéréotypée… Trop cliché, trop série à l’américaine de mon adolescence. Mais, n’en ayez cure, ce n’est qu’un infime détail !

 

Petite touche originale dans ce roman, la note manuscrite de l’auteure au début. J’ai apprécié, tout simplement.

 

Je résumerai donc en disant que ce roman est prenant, poignant, touchant, bouleversant ( c’était mon dernier adjectif en –ant, promis) et tragique. Un coup de cœur qui m’a piqué les yeux auxdernières pages (vous le savez, j’ai un petit cœur). Je vous recommande donc cette lecture pour toutes ces raisons et aussi pour que vous puissiez découvrir la douceur de la plume de l’auteure !

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee

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