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mercredi 30 septembre 2020

𝕄𝕒𝕣𝕥𝕚𝕟 𝕎𝕚𝕟𝕔𝕝𝕖𝕣 - ℂ’𝕖𝕤𝕥 𝕞𝕠𝕟 𝕔𝕠𝕣𝕡𝕤




𝕄𝕒𝕣𝕥𝕚𝕟 𝕎𝕚𝕟𝕔𝕝𝕖𝕣 - ℂ’𝕖𝕤𝕥 𝕞𝕠𝕟 𝕔𝕠𝕣𝕡𝕤

{Parution le 09 septembre 2020} 

« Les idées reçues, les préjugés, les interdits et les déclarations culpabilisantes sont légion dans le discours d’un grand nombre de médecins français.es. Ce livre a pour objectif de passer en revue les situations les plus fréquentes et de répondre loyalement aux questions légitimes que les femmes se posent au sujet de leur corps. Il s’adresse aux femmes elles-mêmes. Mais aussi à celles et ceux qui les soignent, les écoutent, les conseillent, les soutiennent. Et qui ne veulent plus entendre et subir de bêtises. »

Je remercie les éditions de L’Iconoclaste pour l’envoi de ce guide. Un guide à feuilleter, lire et relire et à consulter en cas de besoin.

Un guide écrit par un homme, pour nous les femmes. Il ne s’agit pas ici de n’importe quel homme, d’ailleurs je vous invite à lire la biographe de Martin Winckler.

J’ai donc fait de ce guide mon livre de chevet de ces dernières semaines. Ce livre répond à pas mal de questions sur la pilule, le stérilet, la grossesse, le vagin, les règles, les protections périodiques, la ménopause,…

Il est clair que, dans l’absolu, tous les sujets ne nous intéressent pas. J’ai, par exemple, lu le chapitre de la ménopause en diagonale… mais comme je vous le disais, ce guide est à garder sous le coude. En cas de doute ou de questionnement il sera plus utile que les docteurs du net.

L’auteur veut aussi vous faire prendre conscience Mesdames, Mesdemoiselles, que, oui tout questionnement est légitime et que non, vos petits maux ne sont pas dans votre tête ! Ne l’oubliez pas. C’est votre corps, vous savez ce que vous ressentez et personne ne peut le remettre en question. Un beau slogan féminin dit : « pas d’utérus, pas d’avis ». Un petit slogan pour en dire long.

Je trouve ce petit guide très attractif, bien disposé, illustré comme il le faut et rempli de sources utiles. Il est à mettre entre les mains de toutes les femmes, depuis l’adolescence et peu importe l’orientation sexuelle, le désir ou non de maternité ou le statut.

Si l’auteur a pu se permettre de publier un tel livre, c’est parce que, tout au long de sa carrière, il a pris le temps d’écouter ses patientes, de les orienter, d’essayer de comprendre leurs problèmes et tracas.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

lundi 28 septembre 2020

𝔸𝕞é𝕝𝕚𝕖 𝔸𝕟𝕥𝕠𝕚𝕟𝕖 - 𝕃𝕖 𝕛𝕠𝕦𝕣 𝕠ù





{Parution le 3 septembre 2020}

Je remercie les Éditions XO pour cet envoi. 


Une allée de cimetière, 
Deux âmes esseulées.

Rebecca s'occupe des tombes qui semblent abandonnées.
Benjamin, lui, assiste à l'enterrement d'un jeune inconnu. 

Deux écorchés vifs. 
Le hasard fait bien les choses si on se donne la peine de s'apprivoiser. 

Je découvre l'auteure pour ma part et avec cela, je découvre une plume fluide et sensible.

L'auteure dépeint ses personnages avec beaucoup de sensibilité. Ils sont, pour la grande majorité, attachants. C'est assez facile d'évoluer avec eux. Benjamin est touchant, j'ai une petite préférence pour lui.

J'aime beaucoup la disposition du roman et l'alternance de narrateurs. Tout est parfaitement orchestré, sans fausse note.
Le roman est centralisé sur "Le jour où", il y a "l'avant jour où", le passé, et "l'après jour où", le présent.

Le récit est poignant et dramatique. J'ai la gorge nouée et la larme à l'œil. L'auteure réussit à faire passer son lecteur par toute une palette de sentiments. J'ai voulu pleurer, j'ai ri, j'ai été transportée. La magie a opéré ! 

La lecture est légèrement prévisible mais cela ne me pose pas de problème tant j'apprécie ce livre. Je le dévore sans vouloir le lâcher.

Je vous conseille cette lecture, j'en ressors chamboulée.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

samedi 26 septembre 2020

𝔸𝕞𝕪 𝕂. 𝔾𝕣𝕖𝕖𝕟 - ℝ𝕖𝕚𝕟𝕖 𝕕𝕖 𝕓𝕖𝕒𝕦𝕥é




{Parution le 20 mai 2020}

Je remercie les Éditions Belfond pour l'envoi. 

Dans la ville de Wrenton, le corps de Jenny, 13 ans, est retrouvé sans vie dans les bois. La jeune fille participait régulièrement à des concours de beauté, poussée par sa mère. Tout désigne un homme, fervent supporteur de Jenny, simple d'esprit. 

C'est sans compter sur Virginia, la demi-sœur de Jenny, qui imagine le coupable ailleurs. 

J'ai eu du mal à rentrer dans le récit. J'avais un peu peur d'entrer dans les clichés des amitiés d' adolescentes et des belles banlieues américaines mais non, pas du tout. Passé la page 100, les pages ont filé à toute vitesse.

J'aime beaucoup l'alternance de narration entre Jenny, dont les chapitres sont racontés par un narrateur externe, et Virginia, narratrice de ses propres chapitres. La plume est fluide et les chapitres sont aérés.

L'intrigue est captivante et prenante. On vogue entre passé et présent, entre secrets et manipulations. Le suspense est prenant et est maintenu jusqu'à la fin. Je ne m'attendais pas à ça, la chute me déroute. 

C'est un thriller efficace que je vous recommande.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

vendredi 25 septembre 2020

𝓟𝓪𝓾𝓵𝓪 𝓜𝓪𝓻𝓬𝓱𝓲𝓸𝓷𝓲 – 𝓝’𝓮𝓷 𝓯𝓪𝓲𝓼 𝓹𝓪𝓼 𝓾𝓷𝓮 𝓪𝓯𝓯𝓪𝓲𝓻𝓮 𝓹𝓮𝓻𝓼𝓸𝓷𝓷𝓮𝓵𝓵𝓮




 
{Parution le 28/05/2020}

Je remercie les éditions Eyrolles pour l’envoi.

« Publicitaire en fin de carrière, Bobette est appelée pour reprendre la tête d'une agence de publicité qui travaille pour un unique gros client cosmétique international, la National Cosmectic Company.

Elle récupère une équipe au bord du burnout, confrontée aux exigences toujours plus folles de Super Power, leur interlocutrice à la NCC. Bobette tente d'adapter son management à la pression qu'elle subit, tout en protégeant sa jeune équipe, encore peu armée face aux réalités professionnelles. La logique du profit aura pourtant raison de sa détermination et de ses bonnes intentions... »

Ce récit retrace le harcèlement collectif que subit l'équipe de créatifs, ses tentatives éperdues de satisfaire des demandes impossibles, l'inflation de l'absurde et la perte de sens dans un système qui ne peut se remettre en cause. Outre ses démêlés professionnels, Bobette raconte en parallèle les dernières années et la mort de son père, ingénieur humaniste, dont les valeurs la guident dans cet univers en perte de sens. »

Interpellant dirais-je pour qualifier en un mot ce roman. Actuel pourrais-je dire également. Original aussi puisque je n’ai pas souvent lu de romans qui traitent la problématique du monde du travail de manière générale.

Ce roman se lit très facilement, Bobette et ses chatons ( sa jeune équipe ) sont assez attachants. Super Power est quant à elle totalement exécrable.

L’auteure tente de traiter le sujet avec humour, entre certaines situations rocambolesques ou petits noms donnés à ses personnages. Son sujet est traité avec justesse et réalisme.

Je ne suis malheureusement pas passionnée par ma lecture. Lecture rapide et style fluide certes mais je ne suis pas transportée. Moment inadéquat ? Rendez-vous manqué ? Peu importe, je vous invite à lire ce roman et à vous forger votre opinion.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee 

lundi 21 septembre 2020

ℍ𝕖𝕣𝕧é 𝔹𝕖𝕝 - 𝔼𝕣𝕚𝕜𝕒 𝕊𝕒𝕥𝕥𝕝𝕖𝕣



 
{Parution le 19 août 2020}

Je remercie les Éditions Stock pour cet envoi. 

Janvier 1945. Erika Sattler, comme des millions d'Allemands, doit quitter la Pologne. La Russes approchent. La menace est grande ; ils tuent et violent.
Malgré la fuite, Erika croit encore que l'Allemagne nazie peut triompher.

Erika se rêve femme de SS. Elle a convaincu son mari de s'y engager. Son idéal ? Devenir la parfaite ménagère national-socialiste. Erika est froide et sans cœur. Elle voue un culte sans nom à Hitler. 

C'est à 16 ans, en 1936, qu'Erika tombe sous le charme des "belles paroles" du chancelier que nous connaissons tous. Depuis, elle ne jure que par lui et ses actes. 

Erika n'est pas le genre de personne à qui on manifeste de l'attachement. On a l'impression que l'horreur ne perturbe pas cette femme. La banalité du mal dans toute sa splendeur. 

Je trouve dans ce livre une plume affûtée et juste. Des chapitres cadencés et rythmés entre les souvenirs d'Erika et le "présent" . Comment elle en est arrivée à de telles convictions et de tels choix. 

L'histoire est percutante et passionnante. J'aime le point de vue du livre, moins abordé que d'autres ; celui de la femme du SS. C'est glaçant. 

Je suis un peu secouée par la fin ouverte. Je n'en dis pas plus mais je voulais quelque chose de plus tranché. 

Je vous conseille cette lecture addictive.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

mardi 15 septembre 2020

𝔻𝕚𝕕𝕚𝕖𝕣 𝕍𝕒𝕟 ℂ𝕒𝕦𝕨𝕖𝕝𝕒𝕖𝕣𝕥 - 𝕃'𝕚𝕟𝕔𝕠𝕟𝕟𝕦𝕖 𝕕𝕦 𝟙𝟟 𝕞𝕒𝕣𝕤



{ Parution le 16 mars 2020}

Je remercie les Éditions Albin Michel pour cet envoi. 

En fait, j’ai pris à la lettre le souhait d’un de vos anciens chefs d’Etat, le comédien Ronald Reagan. Le 21 septembre 1987, lors de la 42e assemblée générale des Nations unies, il a déclaré à la tribune :

« Avec les antagonismes du moment, nous oublions l’humanité. Peut-être avons-nous besoin d’un danger universel extérieur afin de pouvoir mettre ce lien en lumière. J’ai parfois pensé à quel point les différences s’évanouiraient rapidement, si nous avions affaire à une menace étrangère à la Terre ».

Embarquez dans ce conte philosophique, actuel plus que jamais, aux côtés de Lucas, sans-abri, qui, le 17 mars 2020, se retrouvera confiné dans une maison abandonnée avec ce qui ressemble à son premier amour. Imposture ou manipulation ? Qui est réellement cette femme ?

Etrange, fut mon premier sentiment. N’y voyez rien de négatif, loin de là. J’aime beaucoup.

Ce livre me permet de voir la pandémie et le confinement autrement, de pousser ma réflexion. Je sors de ma zone de confort.

Je n’aurais pas voulu que ce conte soit plus long ou même plus court. 170 pages, c’est ce qu’il fallait.

Je suis agréablement surprise par la chute ! Elle me plaît vraiment, l’auteur a visé juste.

Au départ un peu sceptique d’arriver dans un roman axé pandémie et confinement, je ressors de ma lecture ravie. Il se lit en une fois, sans temps mort.

Je vous conseille ce livre, j’ai passé un agréable moment parfois surréaliste !

À bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

lundi 14 septembre 2020

ꪶꪖꪊ𝕣ꫀ ꪑꪖꪀꫀꪶ - ꪶꫀ ડꪮꪊ𝕣ⅈ𝕣ꫀ ᦔꫀડ ᠻéꫀડ



 
{publication le 11 juin 2020}

Je remercie les Éditions Michel Lafon pour l'envoi. 

Je suis ravie de retrouver Lou, Rose, Antoine et Hermance rencontrés il y a peu dans la Mélancolie du Kangourou. Avec ce roman, vous replongerez dans leur histoire. 

Si vous n'avez pas lu ce premier livre, vous pourrez malgré tout comprendre Le Sourire des fées car l'auteure prend soin de rappeler les faits. Mais je vous conseille vraiment de commencer par La Mélancolie (déjà sorti chez Livre de poche). 

Autant La Mélancolie m'avait bouleversée dès le début, autant Le Sourire des fées s'en charge à la fin. C'est touchant et émouvant. 

Lou et Rose sont pétillantes et lumineuses et c'est un plaisir de voir grandir Lou que nous avons rencontré à sa naissance. Antoine a, quant à lui, beaucoup changé et positivement !

J'aime beaucoup l'atmosphère montagnarde de ce roman. Je prends plaisir à skier et randonner avec nos protagonistes. On avance d'une saison à l'autre, d'une année à l'autre. Un roman qui se passe sur une tranche de vie. 

Je retrouve, à nouveau, la plume fluide et sensible de l'auteure. C'est toujours un plaisir. J'ai lu ce roman à toute vitesse. Les pages se tournent rapidement. 

Je trouve ce roman moins prévisible que La Mélancolie et c'est tant mieux. Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais en commençant, quelle suite l'auteure allait-elle donner.

Ce roman est une leçon de vie. Mais je n'en dis pas plus, ça se dévoile au fur et à mesure du roman.

Je vous conseille ce livre teinté d'amour et de bienveillance.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

samedi 12 septembre 2020

𝕍é𝕣𝕠𝕟𝕚𝕢𝕦𝕖 𝕆𝕝𝕞𝕚 - 𝕃𝕖𝕤 É𝕧𝕒𝕤𝕚𝕠𝕟𝕤 𝕡𝕒𝕣𝕥𝕚𝕔𝕦𝕝𝕚è𝕣𝕖𝕤




{Parution le 19 août 2020}

Je remercie les Éditions Albin Michel pour cet envoi. 

Trois femmes en devenir, trois sœurs, trois destins différents. Depuis l'après Mai 68 jusqu'à la nuit du 10 Mai 1981, nous suivons les tribulations  de ces 3 sœurs toutes différentes les unes des autres. Les trois sœurs ont grandi dans une famille catholique à Aix-en-Provence. 

L'aînée, Sabine, rêve d'être actrice. Sabine me laisse un peu indifférente. Je n'ai pas d'attaches avec cette jeune femme. Elle me semble jalouse et envieuse.

Mariette est la benjamine. Celle qui reste avec les parents lorsque ses 2 grandes sœurs prennent le large. Elle me semble solaire mais éteinte par le joug de parents trop sévères.

Hélène, la cadette, est pour moi le personnage central de ce livre. Elle passe son enfance entre le Sud avec ses parents et ses sœurs et Paris, avec son oncle et sa tante qui vivent bien plus aisément que ses parents. J'aime beaucoup cette jeune femme ambitieuse et intelligente. 

Bruno, le papa, reste ancré dans ses idées et ses mœurs. Il me semble sévère alors que Agnès, la maman essaie d'évoluer avec la société.

Les trois filles évoluent dans cette société qui évolue elle-même. Elles vivent leur vie loin des convenances et de l'éducation familiale, loin de la religion.

On parle avortement, contraception, émancipation de la femme, sexe, homosexualité,.. . Des sujets qui, en 2020, ne choquent (normalement) plus, ou en tout cas, qui ne devraient plus choquer.

Née dans les années 90, je me rends compte que notre société a dû lutter et se battre pour en arriver où nous en sommes aujourd'hui. Même si j'en avais conscience, ce livre me montre à quel point la lutte fut ardue. Et encore, toutes les mentalités n'évoluent pas comme elles le devraient. 

Le sujet est enrichissant. J'aime beaucoup. C'est également pour cela que le livre m'a fait de l'œil dès le départ. 

La plume de l'auteur me plaît. Néanmoins, gros bémol, j'ai trouvé trop de longueurs dans ce roman. Mon étreint s'essoufflait parfois. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

mercredi 9 septembre 2020

𝔹𝕖𝕟𝕖𝕕𝕚𝕔𝕥 𝕎𝕖𝕝𝕝𝕤 - ℙ𝕣𝕖𝕤𝕢𝕦𝕖 𝕘é𝕟𝕚𝕒𝕝




{Parution le 20 août 2020}
Je remercie les Éditions Slatkine & Cie pour cet envoi. 

Embarquez dans ce road trip aux côtés de Francis 17 ans. Pour ce jeune homme, c'est une véritable quête identitaire. Il quitte son trailer park du New Jersey où il vit avec sa mère. Son but ? Retrouver son père après avoir appris qu'il est en fait le fils d'un donneur anonyme sélectionné pour son QI éleve.
Pour l'accompagner, Anne-May la fille dont il est amoureux et son meilleur ami Grover.

Tout d'abord, je trouve ce récit assez original. La quête identitaire c'est du déjà vu certes mais certains éléments qui gravitent autour de cette quête me paraît assez inédits (je ne vous en dis pas plus).

Je découvre cet auteur, que je sais assez populaire auprès des amis lecteurs. J'aime beaucoup cette écriture fluide et bien rythmée. Les 400 pages du récit se lisent à grande vitesse.

Les protagonistes sont assez attachants de manière générale. J'ai peut-être un peu moins aimé le personnage d' Anne-May que je trouve assez instable.

Les thématiques de l'amour, de l'amitié, des liens familiaux et l'entraide sont mises en avant principalement. 

L'auteur met également en avant la problématique de l'argent et des différentes classes sociales. 

La fin est ouverte. Je suis un peu perturbée car je ne pense pas qu'elle appelle à un second tome donc l'imagination du lecteur doit fonctionner. Je trouve également que les dernières pages de ce livre s'égarent un peu mais là également, je n'en dis pas plus. 

Je vous recommande cette lecture. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

mardi 8 septembre 2020

𝑩𝒓𝒖𝒏𝒐 𝑪𝒐𝒎𝒃𝒆𝒔 - 𝑳𝒂 𝑷𝒂𝒓𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝑨𝒏𝒈𝒆𝒔



{Parution le 4 juin 2020 aux éditions Michel Lafon} 

Je remercie l'auteur pour l'envoi de son roman. 

Lisa a perdu son petit garçon dans un accident. Et avec lui le goût de vivre. 
Comment se relever après un tel drame ? 
On n'oublie pas, on doit apprendre à vivre avec. 
Pour essayer de se reconstruire avec sa fille et son mari, ils quittent Paris pour le Périgord où ils s'installeront à La Part des Anges, la maison isolée dont ils ont fait l'acquisition. 
C'est en fouillant un peu dans des armoires abandonnées que Lisa va retrouver le journal d'Alice qui a vécu dans la bâtisse 80 ans plus tôt.
Elle y relate sa vie et ses souffrances pendant la Seconde Guerre Mondiale alors que son mari était déporté en Allemagne. Deux destins de femmes qui ne se sont jamais connues vont s'entremêler. 

"Notre société veut nous faire croire que la femme est l'égale de l'homme : constat discutable !
Depuis des décennies, les femmes se battent pour obtenir leur liberté et continuent de le faire pour les générations à venir. La preuve d'une volonté sans faille. 
La femme ne sera jamais l'égale de l'homme, 
Elle lui est, en bien des points, supérieure. 
A-t-on jamais vu une femme déclarer une guerre ? 
A-t-on jamais vu une femme provoquer un génocide ? 
Qui a le pouvoir de donner la vie, si ce n'est une femme ?
Certaines esprits chagrins diront qu'il existe des exceptions. Bien sûr, des exceptions qui confirment la règle!"

C'est un récit touchant que nous offre l'auteur. Les personnages y sont attachants et le lecteur peut ressentir une réelle proximité avec eux. L'auteur dépeint le portrait de tous ses personnages avec justesse. 

J'aime beaucoup l'histoire. J'apprécie cet enchevêtrement de destins. 

J'apprécie également la plume fluide et délicate de l'auteur. L'auteur au masculin oui. Cet auteur qui met en avant les femmes tout au long de son roman avec une extrême sensibilité et de subtilité. 

Je vous recommande donc cette lecture teintée d'amour, de bienveillance et d'espoir avec laquelle j'ai passé un agréable moment. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

dimanche 6 septembre 2020

𝓙𝓾𝓵𝓲𝓪 𝓚𝓮𝓻𝓷𝓲𝓷𝓸𝓷 - 𝓛𝓲𝓿 𝓜𝓪𝓻𝓲𝓪



{Parution le 19 août 2020} 

Je remercie les Éditions de l'Iconoclaste pour cet envoi. 

Elle s'appelle Liv Maria.
On la découvre jeune fille. Elle quitte son île pour l'Allemagne et y tombe amoureuse de son professeur avec lequel elle a une aventure.
Après avoir quitté l'Allemagne, elle reste sans nouvel de son premier amour qui restera son grand secret. Après avoir vécu une vie aventurière, elle se marie et devient mère. Va-t-elle le supporter ?

Il me faut 90 pages pour arriver à rentrer dans ce roman qui n'en compte au final que 320.

Je ne parviens pas réellement à m'attacher à Liv Maria. Je suis complètement détachée. 

Le roman est assez fluide. Le récit est plaisant, néanmoins il me manque un peu de peps et je trouve la fin un peu bâclée. J'aurais aimé que la chute soit plus exploitée.

Je suis donc assez mitigée par cette lecture. On ne peut pas réellement dire que je n'ai pas aimé. On dira que je suis assez indifférente face à l'histoire de Liv Maria. J'aurais voulu plus de complicité féminine, malheureusement elle n'est pas arrivée. 

Je sais que beaucoup ont apprécié cette lecture, alors, même si cette lecture ne m'a touchée, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans l'histoire de Liv Maria. Il s'agit d'un rendez-vous à demi manqué pour moi.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 

jeudi 3 septembre 2020

𝑶𝒔𝒄𝒂𝒓 𝑳𝒂𝒍𝒐 - 𝑳𝒂 𝒓𝒂𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒓𝒑𝒉𝒆𝒍𝒊𝒏𝒔



{Parution le 20 août 2020} 
Je remercie les Éditions Belfond pour cet envoi. 

"Je m’appelle Hildegard Müller. Ceci est un journal. Il y a eu le journal d’Anne Frank et maintenant il y a le journal d’Hildegard Müller. On me l’a lu, le sien. Nous parlons de la même chose. Nous sommes toutes les deux des enfants victimes du Troisième Reich."

Hildegard Müller est orpheline. Il ne s'agit pas de n'importe quelle orpheline, elle est née dans un Lebensborn*. 

" Le projet Lebensborn date de 1935. Le sombre projet de remplacer la race inférieure par la race supérieure. La seule race que les SS aient créée est la race des orphelins." 

Hildegard lit et écrit peu. Elle parle à son scribe qui retranscrit son histoire au travers de ce journal. 

Je suis chamboulée par ce récit... C'était intense, fort, poignant, percutant et bouleversant. 

Je dois avouer que je ne connaissais que trop peu ces Lebensborn. Ce livre m'a permis d'en apprendre plus sur ce sujet très peu traité en littérature. 

Les chapitres sont très courts. Quelques lignes tiennent sur une page. Il se lit très vite. Je n'ai pas envie de le poser. J'ai envie qu'Hildegard continue de me raconter son histoire. 

Ce récit est une délivrance pour Hildegard qui a attendu d'avoir plus de 70 ans pour la raconter. 

Je ferme ce livre le cœur serré et les yeux lourds. C'est un véritable cataclysme. C'est aussi un hommage rendu à tous ces enfants oubliés et mal jugés. 

*" lieux de rencontre plus ou moins furtive où des femmes considérées comme « aryennes » pouvaient concevoir des enfants avec des SS inconnus, puis accoucher anonymement dans le plus grand secret et remettre leur nouveau-né à la SS en vue de constituer l'élite du futur « Empire de mille ans ». Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs dizaines de milliers d'enfants, dont les caractéristiques physiques correspondaient au « type aryen », furent arrachés à leurs parents dans les pays conquis pour être placés dans ces centres."

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

mardi 1 septembre 2020

𝘍𝘳𝘢𝘯ç𝘰𝘪𝘴 𝘉𝘦𝘢𝘶𝘯𝘦 - 𝘊𝘢𝘭𝘢𝘮𝘪𝘵𝘺 𝘎𝘸𝘦𝘯𝘯







{Parution le 19 août 2020}
Je remercie les Éditions Albin Michel pour l'envoi de ce roman. 

Calamity Gwenn, ou le journal d'une Calamity Jane des temps modernes. Une année d'écrits pour Gwen, cette trentenaire qui travaille dans un sex-shop à Pigalle.

Gwenn est libre et libérée. Elle rêve de faire du cinéma. Mais sa vie tourne autour du sexe et de la drogue.

Malheureusement je n'accroche pas au style d'écriture. C'est brut de décoffrage, cru, beaucoup trop familier, parfois dérangeant, même lorsqu'on a l'esprit ouvert. J'ai eu besoin d'un temps d'adaptation mais cette écriture ne me plaît vraiment pas. Je ne comprends pas non plus tout ce que Gwenn me raconte.

Dans son journal, Gwenn nous parle sans tabous de sa vie. C'est assez décousu et ça part dans tous les sens. Je ne trouve pas de réel intérêt au récit. Gwenn donne envie de la secouer, de la réveiller... Mais à quoi pense-t-elle parfois ? Que veut-elle ? Écrit-elle pour se plaindre ? Je n'accroche pas non plus avec Gwenn, vous l'aurez compris. 

La fin n'en n'est pas réellement une non plus. Gwenn ferme ses pages sans plus d'explications. Tant pis pour le lecteur.

Je suis déçue, j'avais hâte de me lancer dans cette lecture et j'étais persuadée qu'elle me plairait.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee