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samedi 29 décembre 2018

Mary & Carol Higgins Clark - La croisière de Noël


Lecture qui m'a parue appropriée en cette période. Un petit thriller de Noël donc.

Après avoir fait retaper son navire, le Royal Mermaid, le Commodore décide d'entamer une croisière inaugurale ; la croisière de Noël.

Cette croisière ne sera composée que d'invités de marque et leur sera offerte. Il s'agit de généreux donateurs de diverses bonnes œuvres.

Tout ne se passera pas comme prévu pour les passagers victimes de faits bizarres. De plus, 2 truands en cavale font partie du voyage mais ça, les passagers ne le savent pas encore. Seul Éric, le neveu du Commodore le sait puisqu'il est leur complice.

Comment la croisière va-t-elle se terminer ?

Pour un thriller, je m'attendais à bien plus. J'ai trouvé ça trop léger et ce n'est pas ce dont j'avais envie en ouvrant un thriller.

Je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé vu que je l'ai lu facilement sans vraiment ronchonner mais j'ai été déçue. C'était plat... Au milieu de ma lecture j'ai donc lu le quatrième de couverture qui annonçait "sens de l'intrigue, rebondissements inattendus et humour". Mouais... L'intrigue ne m'a pas passionnée, je n'ai pas rebondi et les traits d'humour de m'ont pas touchée... Je pense que je suis vraiment passée à côté du bouquin. 

J'ai aussi cherché après le suspense, ce qui fait qu'on ne veut pas fermer le bouquin, mais je ne l'ai pas trouvé.

Il m'a manqué du mystère, je suis également passée à côté de l'ambiance du bouquin, pas assez "thriller" à mon goût.

L'idée du bouquin, le contexte, était plaisante de prime abord mais ne m'a finalement pas conquise.

Il y a pas mal de personnages donc il est nécessaire de bien se concentrer pour ne pas s'y perdre mais ce n'est pas du tout dérangeant.

Vous l'aurez compris, ce roman est une petite déception pour moi.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

mardi 25 décembre 2018

Jane Robins - Les illusions

Je remercie avant tout les éditions Sonatine pour l'envoi !

D'un côté Callie, jeune femme effacée et discrète, travaillant à mi-temps dans une librairie et de l'autre, Tilda, sa jumelle, actrice  de renommée.

Petite, Callie a toujours été l'ombre de sa jumelle, allant jusqu'à ingurgiter des choses lui appartenant ( cheveux, dents,...). Devenues adultes, Callie pense avoir un devoir de protection sur sa sœur, allant jusqu à l'obsession. C'est sans compter sur l'arrivée de Félix, le nouveau compagnon de Tilda dont Callie se méfie car elle le croit violent.

Callie s'inscrira alors sur un site dédié aux personnes victimes de tyrans et aux amies de celles-ci.

Elle fera la connaissance de Scarlet et Belle (il s'agit de pseudos vu que la politique du site c'est l'anonymat) ; l'une victime, l'autre amie.

Callie est influençable et se laissera faire par ses nouvelles amies et leurs idées radicales.

Le roman commence ici par la mort de Félix et l'auteure nous fait remonter dans le temps et nous promène entre l'enfance et l'adolescence de Callie et Tilda ainsi que dans la vie de Tilda et Félix. On remontera donc, étape par étape, le fil jusqu'à la mort de Félix.

L'intrigue est bien tournée et le roman bien écrit même si j'ai parfois trouvé certaines longueurs.

C'est, dans l'ensemble, un bon thriller et la fin est surprenante, je n'ai jamais imaginé pareil dénouement ! On peut donc dire que le suspense est bien présent jusqu'au bout.

Je dois avouer avoir eu du mal à entrer dans le bouquin durant les 50 premières pages mais une fois installée dans l'intrigue, j'ai oublié le début lent que j'ai connu.

Par contre, impossible de m'attacher aux personnages vu que je me suis demandé tout au long du roman lequel était le plus fou de tous ; 

- Tilda : qui semble totalement névrosée ;

- Callie : obsédée par sa sœur avec des agissements plus que bizarres ;

- Félix : grand maniaque du contrôle. 

Mais je m'en suis remise, n'ayez crainte.

Je vous conseille ce roman si vous aimez les thrillers et le suspense, tout simplement.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee



dimanche 16 décembre 2018

Les derniers jours de Rabbit Hayes- Anna McPartlin

Mia Hayes, dite Rabbit, va mourir. Elle est atteinte d'un cancer en phase terminale et, lorsqu'elle rentre en maison de soins, il ne lui reste plus que 9 jours à vivre.

Le livre retrace chaque jour du reste de sa vie. Pour s'éteindre, Rabbit est entourée de ses parents qui ne supportent pas de laisser partir leur fille sans rien faire. Elle est également entourée de sa fille de 12 ans, qui ne veut pas l'admettre, son frère ainsi que sa meilleure amie toujours présente pour lui remonter le moral. Elle peut également compter sur sa sœur et son mari ainsi que ses 4 enfants.

Le récit reprend des souvenirs passés de Rabbit et de ses proches. 

Rabbit voit tout doucement le bout du tunnel, le moment pour elle de se souvenir de Johnny, son grand amour. 

Un récit poignant, bouleversant et émouvant. Tantôt touchant, tantôt drôle.

Pas vraiment de chute à ce livre, ni de suspense puisque la mort de Rabbit est inéluctable. On sait qu'elle va mourir mais le vrai récit c'est donc l'alternance entre les souvenirs de Rabbit et de ses proches et les derniers jours de notre protagoniste.

Une sorte de journal intime selon moi.

Le thème du roman est triste et dramatique mais l'écriture de l'auteure fait passer la pilule si je peux dire. Les sentiments décrits sont justes et les mots choisis sont les bons. 

Des situations rocambolesques et des personnages attachants et attendrissants en fait un bon livre. 

J'ai ri et j'ai pleuré. Mais vraiment pleuré à grosses larmes de cette fin inévitable... 

J'ai noté quelques longueurs mais rien d'alarmant et rien qui ne puisse altérer la qualité du bouquin. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

Djustinee 

dimanche 9 décembre 2018

Karine Giebel - Toutes blessent la dernière tue


Merci aux éditions Belfond pour l'envoi

Lorsque Tama a 8 ans, elle quitte sa famille et le Maroc pour la France.

Son père ne sachant plus subvenir à ses besoins, il a décidé de la vendre à Mejda pour que cette dernière puisse la placer dans une famille française et l'inscrire à l'école.

Sur le papier, le deal semble correct mais, arrivée à Paris, Tama est placée dans une famille comme bonniche...

Elle n'ira pas à l'école et sera maltraitée. Elle subira les pires sévices...

Sera-t-il possible pour elle de rechapper à cette vie d'esclave ?  Ou est-elle née pour être esclave ?

Parallèlement, Gabriel vit seul et à l'insu de tous en pleine campagne. Son activité ? Tueur professionnel.

Personne ne doit savoir qu'il vit là. Jusqu'au jour où il retrouve une jeune fille dans sa grange. Elle a perdu la mémoire et ne sait pas d'où elle vient et où elle allait. Pour Gabriel, la jeune fille ne peut pas rester là, il doit la tuer.

Existe-t-il un lien entre ces deux récits ? Pourquoi l'auteure mélange-t-elle l'histoire de Tama et celle de Gabriel ?

Ce roman est une brique, il ne rentrait pas dans ma boîte aux lettres, mais n'ayez crainte, il se lit à grande vitesse.

Premièrement, le bouquin est bien aéré, ce qui est appréciable !

Ensuite, le suspense est prenant dès la première page. Un bon vrai Giebel, un thriller pur et dur comme j'aime.

Rien à dire quant à l'écriture de l'auteure, c'est toujours un réel plaisir de la lire. Les chapitres se suivent de manière fluide.

Je ne suis pas ressortie indemne de ce roman ; Tama est attachante, j'ai eu envie de l'aider. J'étais spectatrice de sa torture alors que j'aurais voulu être auteure de sa délivrance.

Parlons-en de sa délivrance ; on y croit, dès le départ, mais Tama n'est-elle vraiment pas née pour être esclave ?

Je l'ai admirée Tama! J'ai admiré sa maturité, sa force et son courage et j'ai eu la boule au ventre plus d'une fois. Les larmes me piquaient les yeux pendant ses chapitres.

Un peu moins attachée à Gabriel mais ne m'en voulait pas... Difficile de S'attacher à un tueur professionnel, quoique...

Du grand Giebel je disais donc ; du suspense jusqu'à la dernière pages, des retournements de situations, de la peur et de l'appréhension. J'ai été happée par le livre dès le début. On tourne les pages sans s'en rendre compte...

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

mercredi 5 décembre 2018

Gilbert Gallerne -Sous terre, personne ne vous entend crier

 

Je remercie French Pulp éditions pour l’envoi de ce bouquin.

 

Lionel est commissaire en fin de carrière au 36. Il est appelé sur une scène de crime dans les catacombes de Paris. Pas besoin de faire identifier la victime, c’est sa nièce… Pour des raisons évidentes, il sera écarté de l’affaire.

 

Sans le savoir, le tueur a bien choisi sa cible; il doit se venger de Lionel.

 

S’ensuivront une série de meurtres mais le 36 sera mené par le bout du nez ; le Modus Operandi n’est pas systèmatiquement le même et on pourrait croire à un retour du Tueur du métro alors que celui-ci a été abattu il y a 20 ans… par Lionel.

 

Quels sont les liens entre ces meurtres? La principale cible est-elle Lionel? Le cas échéant, pourquoi?

 

Un thriller avec pour décor les souterrains de Paris. Du suspense du début à la fin.

 

Les chapitres se suivent de manière fluide et dans un bon rythme pour nous tenir en haleine tout au long du bouquin. Des petits chapitres qui voyagent d’un point de vue à un autre, ce préserve bien le mystère.

 

L’intrigue est captivante, j’ai été happée.

 

Un thriller dans les bonnes mesures ; pas trop peu mais pas trop non plus. Ce qu’il faut de suspense et d’angoisse !

 

Ce deuxième bouquin du mois de décembre est une très bonne découverte, je suis ravie!

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

 

Djustinee

mardi 4 décembre 2018

Dominique Van Cotthem – Le sang d’une autre


Aujourd’hui je vous présente ce bouquin que j’ai acheté au Mons Livre et où j’ai eu l’occasion de rencontrer sa sympathique auteure.

À la mort de son mari, Anne-Marie décide de dévoiler le secret de sa vie à sa fille.

Alors qu’elle avait la vingtaine, le fiancé d’Anne-Marie la demande en mariage. Après avoir lu une lettre destinée à son futur mari et écrite par le père décédé de celui-ci, Anne-Marie décide de fuir; le secret est trop lourd.

Elle ne prévient personne et décide de partir pour l’Espagne. Déjà orpheline, les autres personnes de son entourage ne savent pas ce qu’elle est devenue.
Arrivée en Espagne, elle est accueillie par une famille locale. Elle ne les quittera plus et deviendra passionnée de Flamenco aux côtés de son compagnon, Diego.

Elle ne les quittera plus, pas vraiment ; alors qu’elle est en pleine compétition de flamenco, elle apprendra que son ex-fiancé est gravement malade.

Elle prendra l’avion pour la Belgique afin de le retrouver.

Arrivée là-bas, Philippe est dans le coma. Les médecins ne sont pas certains qu’il en réchappera. Elle décide alors de lui lire la fameuse lettre, cause de son départ, en espérant qu’il l’entende.

 

Le récit nous plongera donc dans les secrets d’Anne-Marie, de sa famille et du père de son ex-fiancée.

 

Anne-Marie est-elle vraiment qui elle croit?


Une belle plume pour une auteure sympathique ! L’écriture est fluide et les mots trouvés sont les bons. 

Le roman est captivant et le suspense prenant. On voyage entre la Belgique et l’Espagne. Le récit traverse plusieurs époques, ce qui me plaît. Et le tout est magnifiquement orchestré. 

Je disais captivant ; j’ai lu le bouquin tard au soir et je n’ai pas pu le lâcher, je l’ai terminé à 3 heures du matin. Je pense que cette simple explication vous suffit pour comprendre que j’ai adoré ce roman et je pense pouvoir le classer dans mes coups de coeur.

Des secrets, des non-dits et des mensonges,… ce que je préfère dans un récit!

Et si Dominique me lit et se souvient de notre entretien ; mon intuition était la bonne ! Je n’ai pas lu le résumé et j’ai flashé sur ce titre et cette belle couverture, je ne me suis pas trompée.

À bientôt pour des nouvelles aventures livresques;


Djustinee


dimanche 2 décembre 2018

Julie Gouazé - Quand on parle de Lou

Je remercie les Editions Belfond pour l'envoi.

A la base, l'histoire est banale ; Lou se sent étouffée dans son mariage avec Marc et décide de la quitter.

Elle prend ses 2 petits garçons sous le bras et déménage dans un petit appartement.

Jusque-là, rien de particulier.

Jusqu'au jour où Lou tombe amoureuse de Lucie; elle ne devient pas lesbienne, non, elle tombe amoureuse d'une fille c'est tout. On ne choisit pas de qui on tombe amoureux et ça, Lou l'a bien compris.

Un couple de femmes, ce n'est pas tous les jours facile à vivre ; il y a les amis pour qui, soi-disant, il n'y a rien qui change, il y a les remarques frontales qui font mal, il y a les remarques dans le dos qui font tout aussi mal car on ne les entend pas mais on sait qu'elles existent. Les gens lui tournent le dos comme si elle avait tué quelqu'un alors qu'elle est juste tombée amoureuse d'une femme.

Le roman nous propulse dans la tête de Lou. Elle nous balance tout ça en pleine face et on se met à sa place.

Il est difficile d'émettre une critique sur l'écriture de l'auteure car elle nous balance ses mots et ses phrases comme elle les pense. Ca me plaît et je trouve cette écriture originale. Les mots sont parfaitement trouvés et pleins de sensabilité. 

Le roman est touchant et drôle à la fois grâce au cynisme de Lou. 

Une fois ouvert, il est difficile de fermer le roman tant Lou est attachante. 

Ce roman est une véritable leçon de morale pour toutes les personnes étroites d'esprit. Néanmoins, même si vous avez l'esprit ouvert, je vous conseille ce roman qui se lit très facilement.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques, 

Djustinee 


samedi 1 décembre 2018

Axel Derenberg - Retour à Dubaï


Merci à Librinova pour l'envoi. 

Paul est un riche homme d'affaires égoïste et misogyne. Suite à un accident de la route, il se réveille dans un avion l'emmenant à Dubaï quarante ans plus tôt ; il se retrouve donc dans son corps d'antan.

Après s'être fait à l'idée de ce retour dans le temps, il profite de son expérience pour monter les plus bonnes affaires.

Chose inattendue, il tombera amoureux de la belle et mystérieuse Anne. La belle détient un secret, mais lequel? Et pourquoi Paul a-t-il atterri dans le passé?

J. ai adoré cette idée de retour dans le temps, c'est plutôt atypique. J'ai par contre trouvé l'histoire un peu plate à un certain moment du bouquin mais le récit m'a rattrapée à temps (au moment de la rencontre avec le Cheikh pour être précise). 

Le roman est bien écrit, sans lourdeurs ou redondances. Je trouve cependant que le retour dans le temps aurait pu être encore plus exploité, plus poussé, mais je vous accorde que là je fais du zèle parce que c'est déjà pas mal.

Malgré ce retour dans le temps, le roman reste très terre à terre et ça me plaît. 

J'ai aimé la manière dont l'auteur nous raconte l'histoire de Paul et le choc des époques (quarante plus tôt, Paul a dû ressortir son papier et sa calculette...).

Petit passage qui m'a plu, Paul se rend compte qu'il a gâché sa vie sans amour et sans enfants.

C'était donc une chouette lecture que je conseille, j'ai passé un très bon moment.

Vous trouverez l'ebook au prix de 2,99 eur et le livre papier au prix de 13,9 eur sur le site de Librinova.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee


dimanche 25 novembre 2018

Jean-Philippe Lux - Cœur & âme

 


Tout d'abord, je remercie l'auteur d'être personnellement venu m'apporter son roman.

Valentin a vécu un drame. Il décide d'entamer une nouvelle vie en changeant de travail et en déménageant. Il travaille dans un commissariat et y croisera une femme qui le troublera.

Il retrouvera la mystérieuse femme, Raphaëlle, au supermarché plus tard. Je pense qu'on peut appeler cela un coup de foudre...

On le sait, Valentin a vécu un drame, et on apprendra que Raphaëlle a également vécu sa part de tragédie.

Les amoureux apprennent à se connaître et prennent leurs marques en guérissant tout doucement.

Mais de quoi est-on capable par amour?

La couverture annonce "Romance-Drame". La romance prend le dessus sur le drame mais rien de dérangeant. Il faudra attendre les trois quarts du roman pour rentrer vraiment dans la partie drame mais, entre-temps, l'auteur nous distribue des indices sur les drames vécus par nos protagonistes pour terminer en apothéose.

On passe du présent au passé et de Valentin à Raphaëlle et vous savez que j'aime ce genre de narration.

Protagonistes touchants et attachants d'ailleurs. On aime les suivre et on leur souhaiterait le meilleur. Deux coeurs cabossés qui ont maintenant droit au bonheur.

Le roman se lit très vite car il comporte 218 pages et l'écriture est simple. Un petit bémol à formuler, les dialogues manquent de fluidité. Personnellement, j'ai eu du mal à entrer dans les conversations ; nos protagonistes ont un langage trop "comme à l'écrit". Mais rien d'alarmant, cela n'entrave pas la lecture! Et puis, n'oubliez pas, c'est un premier roman, ça se corrige. Je ne m'inquiète donc pas pour le prochain roman de l'auteur...

D'ailleurs, la fin est assez ouverte ; faites travailler votre imagination ou espérez simplement un second tome...

Je vous conseille donc ce bouquin si vous aimez la romance et aussi parce que c'est un roman belge, soyons chauvins.

Vous trouverez ce roman en vente aux Editions Le livre en papier au prix de 15 eur.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee


jeudi 22 novembre 2018

Adeline Dieudonné - La vraie vie

Bon bon bon..  j'ai longtemps hésité avant de lire ce livre mais la communauté Instagram me semblait tellement unanime sur ce bouquin que j'ai craqué. 

Notre narratrice est, au début du roman, une demoiselle de dix ans. Elle vit avec son père, passionné de chasse - que dis-je de braconnage, sa mère  (femme au foyer) et son petit frère Gilles âgé de six ans.

La relation avec ses parents est compliquée alors qu'elle est très proche de son petit frère. 

Sa mère est, pour elle, une "amibe". Son père est dangereux,  lorsqu'il "en a besoin" il se défoule sur la maman.

L'ambiance familiale est macabre mais notre narratrice et son frère apprennent à grandir dans cette atmosphère. 

La relation frère-sœur va changer le jour où un accident va bouleverser leur vie : alors que notre narratrice commandait sa glace habituelle, le glacier est victime d'un terrible accident mortel.

Gilles va se renfermer et rien ne sera plus jamais comme avant. Le petit garçon en viendra même à s'en pendre aux animaux.

Notre narratrice prendra alors une décision ;  remonter le temps. Cette première vie est pour elle un brouillon raté. 

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages ou au moins à notre narratrice qui me paraît trop mâture pour son âge. Cette jeune fille me semble donc un peu éloignée de la réalité. 

J'ai noté quelques incohérences - je suis trop terre à terre - ce qui m'a déplu ; depuis le drame, personne n'a remarqué que Gilles avait radicalement changé ? Je ne vais pas trop m'étendre là-dessus pour éviter de vous en raconter trop.

Quelque-chose de plus personnel : je ne supporte pas la violence animale même dans un bouquin. Je n'ai donc pas accroché là-dessus non plus.

Le fil rouge de ce roman c'est donc le retour dans le temps ; pour notre narratrice, si le glacier n'avait pas été victime de l'accident,  son petit frère serait resté tel qu'il l'était. Malheureusement, j'ai trouvé que ce fil rouge était effacé par rapport à d'autres faits par moments et j'ai oublié ce fil rouge, je me demandais ce que je lisais.

Petit point positif, le roman est bien écrit, de manière fluide et se lit vite et facilement. Mon avis négatif n'a donc rien à voir avec l'écriture de l'auteure. 

J'ai lu ce livre en lecture commune avec une autre blogueuse ce qui m'a aidé à avancer vu que la lecture ne me plaisait pas. C'était une première pour moi mais c'était une chouette expérience ! 

Que dois-je conclure de ce craquage ? Que je ne dois plus copier sur la communauté Instagram ! Non blague à part, que je ne dois pas croire que, parce qu'un livre a plu à tout le monde, il me plaira également.

Vous l'aurez donc compris, ce roman est une déception pour moi.

À bientôt pour de nouvelles aventures livresques 

Djustinee 



mercredi 21 novembre 2018

Kathryn Stockett - La couleur des sentiments


Jackson, Mississippi, 1962. Période de ségrégation raciale. Pour vous situer dans le temps, on est à l'époque de Martin Luther King, Rosa Parks et juste avant l'assassinat de JFK.

Les noirs travaillent pour les blancs. Les noirs laissent leur place aux blancs, les noirs n'utilisent pas les mêmes toilettes que les blancs, les noirs ne fréquentent pas les bibliothèques des blancs,... 

Aibileen est bonne chez Miss Élisabeth. Elle élève la fille de cette dernière et s'occupe donc de la maison. Aibileen sait tenir sa place malgré certains traitements. Ce n'est pas le cas de Minny , sa meilleure amie, qui vient de se faire licencier. Elle a bien cru ne pas retrouver de travail mais, heureusement, Miss Celia a justement besoin d'une bonne. 

Miss Skeeter,  jeune blanche, quant à elle, se demande pourquoi son ancienne bonne, Constantine a été congédiée par ses parents. Skeeter n'est pas comme les autres blanches. Elle rêve d'écrire. Une idée lui viendra alors ; écrire un roman sur les conditions de travail des noir(e)s. Pour cela, il faudra travailler en équipe avec les bonnes.

Une amitié impossible à cette époque . Skeeter et les bonnes parviendront-elles à travailler ensemble et en toute discrétion ?

Un roman comme je les aime avec 3 narratrices : Aibileen, Minny et Skeeter. On passe de l'une à l'autre avec une grande fluidité. On se met dans la peau des bonnes et c'est tellement bien écrit qu'on peut ressentir ce qu'elles nous expliquent.

Je suis donc passée par toute une série de sentiments :  colère, espoir, tristesse et joie.

Ce roman se déroule pendant une période sombre de l'histoire de notre humanité. Période dont on parle peu je trouve. Je me suis donc plongée dans ce roman et cette époque avec énormément de facilité grâce à l'écriture de l'auteure.

Je me suis insurgée en lisant ces traitements et ces pensées moyenâgeuses. La moutarde m'est montée en constatant à quel point ces femmes blanches fuyaient le contact physique des noirs de peur de contracter des maladies de noirs alors qu'elles confient à leurs bonnes l'éducation totale des enfants.

J'ai aimé suivre ces bonnes qui travaillent comme des acharnées et qui n'ont que pour seule reconnaissance leur salaire. Elles font ce qu'on leur demande sans broncher (ou presque, je pense à Minny) malgré ce qu'elles entendent sur leur couleur de peau.

J'ai admiré Skeeter pour sa démarche malgré les embûches dans cette époque où la femme doit tenir sa place et où le blanc est supérieur au noir  

J'ai eu un coup de cœur pour Aibileen, sa gentillesse, sa douceur et son abnégation. J'ai particulièrement aimé ses chapitres !

Je vous conseille ce roman mélange d'histoire et de fiction tellement bien écrit. 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

Djustinee 



dimanche 11 novembre 2018

Hervé Pouzoullic - L'homme qui voulait aimer sa femme

Marc et Vasilissa sont en couple. Cette dernière a quitté son pays, la Russie, pour rejoindre Marc à Paris. Ils filent le parfait amour malgré des débuts rocambolesques dans la famille bretonne de Marc. La vie suit son cours et ils se marient, ont 2 enfants et adoptent même un chien. Ils s'aiment mais un jour Marc se rend compte qu'ils sont enterrés dans une routine qui lui fait peur.  Il veut alors lui prouver son amour et par la même occasion retrouver la flamme des premiers jours.

Pour lui prouver son amour, il décide de lui écrire un livre. Mais ce projet fou et rempli d'embûches pourrait bien lui faire perdre beaucoup de choses.

Après lecture, quand j'ai lu le résumé et la petite présentation de l'auteur (vous me connaissez je ne l'avais pas fait avant) je me demande si ce roman n'est pas un peu autobiographique ou même totalement autobiographique. 

Le roman est tendre et plein d'humour. L'histoire et son protagoniste sont touchants ; cet homme qui veut bien faire, trop bien faire, et qui se perd dans son écriture. 

Qu'est-ce que je l'ai trouvé attachant ce Marc, j'ai aimé suivre cette partie de sa vie.

Au début du roman j'ai eu une petite crainte : les références culturelles. Je ne suis pas totalement ignorante je connais Aragon mais d'autres références m'ont laissées pantoise. Cependant, cette crainte m'est vite passée vu que je n'ai plus eu cette impression par la suite. Et puis j'ai ri bien plus loin dans le roman, en page 165 : "simplifiez votre écriture. Limitez les références culturelles. Quand vous voulez faire le malin, vous perdez le lecteur." Monsieur l'auteur, c'était moins une, encore un peu et j'aurais dû vous le dire.

Blague à part, c'est un chouette roman facile à lire et qui gagne à être connu.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques 

Djustinee 




samedi 10 novembre 2018

Virginie Coëdelo -Une place pour l'espoir

Merci à Librinova pour l'envoi de ce roman.

Claire, 31 ans, vit avec 2 hommes dans sa vie ; Julien son second mari et François, son premier mari. Pour être précise, c'est avec le fantôme de François qu'elle vit puisque ce dernier est décédé à l'âge de 25 ans alors que Claire attendait leur premier enfant. 

Claire et François se sont rencontrés à la Fac. Ils étaient mariés depuis un an et Claire était enceinte de 4 mois lorsque François est décédé  dans les bras de sa femme lors un attentat à la bombe dans une banque.

L'attentat n'a pas été revendiqué et le(s) coupable(s) pas retrouvé(s). 

Six ans après l'attentat, Claire a réussi à se reconstruire grâce Julien avec qui elle est mariée depuis 4 ans. Ils élèvent ensemble Luigi, le premier enfant de Claire, et Étienne, leur enfant commun. Ensemble ils tiennent un restaurant, l'Espoir.

Alors que Claire mène sa vie la tête haute, un témoignage, 6 ans après les faits, pourrait venir chambouler son bonheur fragile. 

C'est un roman dramatique, de par sa thématique et de par l'histoire. C'est un roman bouleversant, tragique, touchant et émouvant.

C'est magnifiquement écrit avec énormément de douceur. 

J'ai lu ce roman avec un nœud au ventre et les yeux qui piquent. 

Je me suis attachée à Claire ; cette femme forte malgré tout. Cette femme pour laquelle je me suis demandé comment elle avait survécu à toutes les épreuves que la vie avait mises sur son chemin.

On ne peut s'empêcher de se demander "Et si j'avais été à sa place ? "...

Ce roman est aussi une véritable leçon de vie et je vous en ai sélectionné un passage qui m'a particulièrement plu : " Nombreuses avaient été les personnes à s'exécuter,  à obéir à cette fille qui leur rappelait combien la vie est fragile, qu'on peut tomber dans le vide en une seconde. On avait alors appelé un ami qu'on n'avait pas vu depuis longtemps, on avait serré encore plus fort que d'habitude son enfant en allant le chercher à l'école. On avait simplement savouré l'instant présent pendant quelques secondes pour se rendre compte que le bonheur y est caché. Il faut des drames pour comprendre cela, il faut constater que la douleur et la peine existent pour jour de ce que la vie donne de léger et de tendre : des mots d'amour, des mains tendues, des sourires." 

Personnellement j'ai été interpellée par la véracité de cet extrait. Pour moi, il reflète également bien le bouquin. 

Je vous conseille ce roman parce qu'il est écrit avec pureté et qu'il fait prendre conscience de certaines choses ou qu'il rappelle certaines choses.

Vous trouverez l'e-book au prix de 2,99 eur chez Librinova.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques 

Djustinee

jeudi 8 novembre 2018

Véronique Janzyk - La robe de nuit


Je remercie les Editions Onlit pour l'envoi de ce petit roman. 

Je vais commencer par être chauvine puisque ce bouquin est envoyé par une maison d'édition belge et est écrit par une auteure belge! Ce qui me plaît évidemment... Ne vous méprenez pas, j'aime lire des livres d'auteurs de toutes les nationalités mais j'aimais préciser ce point avant de commencer.

Autre chose qui me plaît avant d'ouvrir ce petit bouquin, c'est ce format original et cette couverture épurée.

C'est un petit bouquin de 78 pages où l'auteure nous raconte l'hospitalisation de sa maman sous forme de poésie.  Vous le prenez comme vous voulez ; une grande poésie de 78 pages ou 78 pages de petits poèmes tantôt loufoques, tantôt tristes. 

L'auteure y écrit sans filtre ses sentiments, son ressenti.

Dans ce roman, point de suspense mais un condensé de sentiments, le tout écrit avec une incroyable justesse.

Un roman rempli d'amour, de tristesse, de colère et de douleur.

J'ai eu l'impression en lisant ce livre que l'auteure a pu se libérer de ce qu'elle avait sur le cœur. Je me trompe peut-être mais c'est le sentiment que j'ai eu en fermant ce petit bouquin.

78 pages dans cette forme-là, ça se lit en moins d'une heure mais ça fait du bien de changer un peu de genre et de s'offrir une petite parenthèse.

J'ai également aimé la note de l'auteure à propos du livre glissée dans l'enveloppe par Pierre ; cela permet de comprendre pourquoi ce roman s'intitule La robe de nuit.

Vous trouverez donc le bouquin en vente chez Onlit éditions au prix de 9 eur. 

Je ne connaissais pas l'auteure mais j'ai pu voir qu'elle avait écrit J'ai senti battre notre cœur, rien que le titre me donne envie. A suivre...

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee 

mercredi 7 novembre 2018

Rebecca Lighieri - Husbands


J'ai lu cette chronique dans le cadre de la critique massive Babelio. 

Ce livre, c'est trois narrateurs, trois maris qui se retrouvent sur un site Candauliste. Qu'est-ce que le Candaulisme? Pour vous définir ce terme (que je ne connaissais pas avant d'ouvrir le bouquin), je vous ai pioché un petit extrait du livre : "-Candaule était un roi d'Asie Mineure. Il trouvait sa femme tellement belle qu'il a voulu qu'elle s'exhibe devant ses soldats. Et devant un certain Gygès. [...] Les Candaulistes se disent cocus et heureux de l'être. Ils le revendiquent. Souvent, ce sont eux qui organisent l'infidélité de leur femme. [...] Ils prennent leur pied quand ils voient leur femme coucher avec un autre homme." Vous trouverez cet extrait aux pages 361 et 362. Je vous avoue aussi, qu'avant tout, j'ai été me renseigner sur le net histoire de savoir de quoi on parlait.

Qui sont donc nos 3 narrateurs ?

Reynald, cinquantenaire bedonnant marié à Laurianne, chanteuse de 25 ans. Il est son mari et son manager. Vous l'aurez compris, Laurianne c'est le gagne-pain de Reynald. Jusqu'au jour où il sent Laurianne lui échapper.

Laurent, ancien jeune d'une cité compliquée de Marseille, est marié à Delphine, grenouille de bénitier, et est père de trois enfants. Il a, jusque-là, réussi à canaliser sa rage mais la perte de son emploi va bouleverser cet homme. Sans compter qu'il se sent sans cesse rabaissé par sa femme et sa belle-famille. 

Notre troisième narrateur est Farouk, prof de français et marié à Chloé avec qui il a 2 enfants. Farouk fera une découverte macabre qui le fera remettre en question la fidélité de Chloé.

Suite à ces 3 événements, et indépendamment l'un de l'autre puisqu'il ne se connaissent pas encore, les 3 hommes s'inscrivent sur un forum candauliste. Le courant passe entre eux et ils décident de se rencontrer. Ce sera le coup de foudre amical. Jusqu'au jour où ...

Je suis ravie d'avoir pu lire ce livre dans le cadre de la masse critique car je suis sûre que, sans cela, je ne l'aurais pas lu. Ne me demandez pas pourquoi, je le sais c'est tout !

C'est un thriller mais d'un genre dérangeant - c'était d'ailleurs le thème de la masse critique . Pourquoi dérangeant ?  Parce qu'il est cru et presque sans filtre. Personnellement, ça ne m'a posé aucun problème, ce n'est pas un bouquin qui va me choquer mais attention, petites âmes sensibles s'abstenir ! 

Ceux qui m'ont déjà lue le savent, j'aime les bouquins avec plusieurs narrateurs et j'aime quand c'est bien ficelé ;  ce qui est le cas ici. Le bouquin est bien écrit et on passe d'un narrateur à un autre avec une extrême facilité. Je dois par contre signaler certaines redondances d'un narrateur à l'autre,  redondances volontaires mais qui, parfois me semblaient lourdes. Deuxième et dernier point négatif,  j'ai trouvé la fin un peu brouillonne. Je ne vais pas m'étendre pour ne pas vous dévoiler le bouquin mais c'est l'impression que cette fin m'a donnée ; comme si l'auteure n'avait plus d'idée.

Deux petits points négatifs mais qui ne pèseront pas bien lourd dans la balance du pour et du contre car j'ai été très surprise de la tournure du roman, agréablement surprise. Malgré tout, je ne me suis pas ennuyée dans ce roman et je n'en retiens donc que le positif.

Je n'hésiterai pas, à l'occasion,  à lire d'autres bouquins de l'auteure !


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques 


Djustinee

lundi 29 octobre 2018

Deva Prashna – Toutes les couleurs du soleil levant

Cet e-book m’a été envoyé par Librinova que je remercie à nouveau.

Avant de vous dire ce que j’en ai pensé, j’aimerais préciser quelques petites choses ! Sachez, tout d’abord, que ce roman n’est pas une fiction, l’auteure y raconte sa véritableexpérience comme elle le stipule parfaitement dans la préface.

L’auteure nous raconte en fait sa vie dans la communauté spirituelle d’Osho de 1976 à 1990. Alors qu’est-ce que la communauté d’Osho ? J’ai fait des petites recherches pour vous et je me suis, en même temps,renseignée afin d’en savoir plus – c’est toujours mieux quand on lit un livre de savoir de quoi on parle ; Osho était un guru indien, le « Maître des Maîtres ». Et après lecture de plusieurs articles, j’ai trouvé que l’article de Wikipédia était bien résumé, je vous le mets donc ici afin que vous puissiez imaginer un peu de quelle communauté il s’agit : « il était et est toujours considéré par certains comme l'un des plus grands maîtres spirituels, tandis que d'autres ne voyaient en lui qu'un dangereux charlatan.  Il vécut d'abord en inde puis dans d'autres pays dont, principalement, les États-Unis  où il fonda un centre spirituel en Oregon. Il a inspiré le mouvement qui a pris son nom : « Osho ». Il est le créateur de ce qu'il nomma « méditation dynamique », équilibre entre la sagesse de l'Orient et les découvertes scientifiques de l'Occident. Son attitude jugée particulièrement permissive à l'égard de la sexualité, son goût pour la provocation et sa rare honnêteté intellectuelle lui ont valu une réputation très controversée : ainsi, aux États-Unis, on lui attribua le surnom de « sex guru ». Il reste aujourd'hui un auteur très populaire, avec des centaines de milliers de disciples à travers le monde. »


Voilà voilà, après cette courte présentation, je peux donc vous parler de ce petit bouquin. Comme expliqué plus haut, l’auteure raconte son histoire, ce qu’elle a vécu. C’est donc un témoignage, un récit autobiographique ou même un journal intime. Elle y raconte son vécu en Inde et ensuite en Oregon ; leur manière de vivre, de méditer, de penser et par la suite de travailler de manière acharnée pour ériger cette communauté en Oregon. Déjà là, pour moi ça coince, cette manière de faire travailler sans relâche ces gens jusqu’à l’épuisement alors que le guru possède 80 voitures de standing et n’en touche pas une, je trouve ça fort. Notre auteure a d’ailleurs subi ce travail, elle a eu des répercussions sur sa santé… (pardonnez-moi cette petite note mais c’est effectivement  un avis personnel sur la communauté alors que je suis là pour vous donner mon avis sur le livre).


On parle ici d’une communauté mais j’ai eu l’impression que c’était une secte – toujours mon avis personnel – notre auteure avait même peur de se rendre à l’extérieur de la communauté dans des lieux publics bienfréquentés… c’est dire ! Le guru est adulé par sa communauté, sa parole vaut parole d’Evangile, ce que lui dit ou fait devient ce qu’il faut dire ou faire.


Revenons-en à nos moutons donc, malheureusement, je n’ai pas accroché au récit, il y a beaucoup d’intervenants aux noms typiques de l’Inde –Je me suis parfois perdue -et, vu qu’il s’agit d’un témoignage, j’ai trouvé le récit un peu plat MAIS, pour moi, ça me paraît logique vu que, lorsqu’on lit un livre de ce genre, on peut rarement s’attendre à un grand suspense.


Je conseille donc ce roman aux personnes qui aiment l’autobiographie ou qui s’intéressent particulièrement à cette communauté mais point aux lecteurs de fiction.


Vous trouverez l’e-book au prix de 2,99 eur ou le livre au prix de 14,90 eur sur le site de Librinova.


A bientôt pour de nouvelles aventures livresques


Djustinee

vendredi 26 octobre 2018

Jeanne-Marie Sauvage-Avit - Cueilleuse de thé


 

Je me suis plongée dans cette lecture que j’ai énormément vu  passer sur la toile pendant tout un temps. Livre qui, a priori, me plaisait déjà de par sa couverture colorée et son titre énigmatique.

 

Shemlaheila, d’origine indienne, est cueilleuse de thé dans une plantation au Sri Lanka, tout comme l’était sa mère décédée il y a peu. C’est un métier lourd ; il faut ramasser les feuilles de thé et porter son panier toute la journée. Les conditions de travail sont difficiles pour les cueilleuses de thé qui sont continuellement surveillées par le Kangani (en général un homme sans scrupules). Là-bas, les conditions de vie sont également rudes, surtout pour les femmes ; mariages forcés, viols,…

 

Après le décès de sa mère, Shemlaheila décide de fuir la plantation. Son rêve ? Etre vendeuse dans les magasins de dégustation de thé pour les touristes de passage. Pour cela, elle doit savoir parler correctementl’anglais et avoir des notions de comptabilité et de secrétariat. A grandes peines, elle rejoindra alors l’Angleterre. Elle obtiendra d’abord un visa de touriste. Elle se fera ensuite engager par une riche famille londonienne pour s’occuper d’une dame âgée,Twinny, sa bonne fée londonienne. Elle sera logée, nourrie et, grâce à son employeuse, apprendra correctement la langue et les bonnes manières.

 

Elle compte un jour pouvoir rentrer en Inde avec son diplôme en poche.

 

Tout se passera-t-il comme prévu pour la jeune fille ?

 

Une protagoniste attachante de par son courage, sa gentillesse, sa douceur, son respect de la culture et son abnégation. Un magnifique roman, d’une plume délicate, parfois percutant. On sait malheureusement que ce qui se passe en Inde ou au Sri Lanka dans ce roman reflète la réalité et j’ai d’ailleurs pris conscience de ma place de privilégiée.

 

C’est aussi un roman qui véhicule un magnifique message : l’espoir. Y croire et agir pour réaliser ses rêves, toucher du doigt son bonheur.

 

L’auteure dépeint avec justesse les sentiments. On retrouve de tout dans ce roman ; de l’espoir donc, de la violence et de la romance. Le tout est parfaitement orchestré par l’auteure.

 

Le roman nous balade d’un continent à un autre, d’une culture à une autre ; dépaysement total d’un chapitre à l’autre et c’est, également, ce qui m’a plu dans ce roman.

 

Je vous conseille donc ce bouquin qu’il est difficile de lâcher une fois ouvert.

 

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques  

 

Djustinee

mardi 23 octobre 2018

Catherine Grandgeard & Daphnée Leportois – La femme qui voyait de l’autre côté du miroir

  

Lucie fête, comme tous les ans, son anniversaire chez ses parents avec son frère Jules.

Comme d’habitude, pas de gâteau et de la crème allégée ; Julie souffre de surpoids.

Ce surpoids, elle a déjà essayé de l’atomiser à coups de régimes et de sport mais rien n’y fait, les kilos en trop se trouvent bien là où ils sont.

A table, en famille, elle annonce donc sa décision : elle subira une chirurgie bariatrique. Sa décision est prise et il ne reste plus qu’une formalité ; le RDV chez la psy. Un RDV, pense-t-elle, c’est vite plié, elle reviendra avec son papier signé.

Le RDV ne se passera pas comme prévu et Lucie s’épanchera et poursuivra avec un second RDV et un troisième mais toujours pas de papier. L’occasion pour elle de poser un autre regard sur sa « situation » et de ressortir ses vieux journaux d’ado qui lui permettront de comprendre d’où vient son complexe. De nouvelles rencontres l’aideront également à avoir une autre opinion d’elle-même.

Pour moi ce n’est pas un roman comme les autres ; il appelle à la réflexion, au questionnement. Ici, en l’occurrence, Lucie est en surpoids mais elle aurait pu avoir d’autres traits physiques qui auraient pu l’amener à complexer… Elle se sentmal et moche. Elle a l’impression que chaque personne qu’elle croise la juge. Effectivement, certaines personnes se moquent d’elle, notamment ses élèves, mais il faut dire qu’elle psychote parfois la demoiselle quand elle pense que tout le monde se moque d’elle dans la rue et la juge.

Ce livre m’a fait prendre conscience que, avant de penser à changer quelque chose de son physique, il faut commencer par se changer mentalement. Arrêtons déjà de se sentir continuellement persécuté et de penser que chaque personne rencontrée se moquera de notre physique… Et faisons fi de l’avis des autres.

Tout ce questionnement est donc mis sous forme de roman et, pour moi, c’est un roman choc. On se met clairement à la place de Lucie, on ressent ce qu’elle ressent et ça fait mal. Dans son histoire, on se rend compte qu’une remarque, aussi bienveillante peut-elle être, peut déclencher un énorme mal être.

Personnellement, j’ai souffert avec Lucie et je me suis mise à sa place. Je pense que le pari des auteures est réussi :

  • Faire prendre conscience aux personnes complexées que, oui, elles ont peut-être un trait physique atypique ou déplaisant (tout est relatif attention), mais l’avis des autres ne compte pas. L’important c’est de se sentir bien tel que l’on est ;
  • Faire comprendre également aux moqueurs qu’un regard, une remarque, un chuchotement, peut avoir d’énormes conséquences.


Pourquoi Lucie a-t-elle voulu se faire opérer ? Selon moi, c’est toujours à cause de ces regards et moqueries… pas tellement pour elle.


Le message du roman serait donc, à mon humble avis, qu’il faut apprendre à s’aimer comme on est, certaines choses ne peuvent être changées ou peuvent l’être à coups de sacrifices qui n’en valent peut-être pas la peine.

J’ai mis quelques jours pour pouvoir finaliser cette chronique pour deux raisons ; un manque de temps ces derniers jours mais aussi et SURTOUT, le besoin de remettre mes idées en place après la lecture de ce bouquin.

Et mon avis dans tout ça ? Il faut lire ce roman, c’est nécessaire ! Pour nous permettre de porter un autre regard sur nous-même et pour nous faire réfléchir à notre attitude envers les autres.

Un roman psychologique au final ! Bien écrit, bien tourné, pas très long donc qui ne vous laisse aucune excuse si vous ne l’ouvrez pas.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee

vendredi 19 octobre 2018

Audrey Keysers – 364 jours pour t’oublier

 

Je remercie l’auteure pour l’envoi de son roman et sa confiance !

 

Sandra, la trentaine, travaille dans un cabinet d’avocats à Paris. Elle vit avec Jean-Sébastien, écorché de la vie suite à un drame qu’il a vécu quelques années plus tôt. Jean-Sébastien, c’est aussi le frère de sa cheffe Nathalie ; Sandra a donc pour ordre de ne pas faire souffrir son compagnon.

La vie avec Jean-Sébastien est réglée comme du papier à lettres mais cela ne semble pas perturber Sandra jusqu’au jour où le beau Raphaël, photographe mondialement connu, fait appel aux services du bureau de Nathalie.

 

Sandra tombe sous le charme et, apparemment, la réciproque est vraie étant donné que Raphaël demande à revoir Sandra. Cette dernière est tiraillée entre son désir pour Raphaël et son envie de ne pas faire souffrir Jean-Sébastien mais elle se laissera séduire par le beau photographe. Seulement voilà, Raphaël ne veut pas perdre la magie de leur rencontre et décide de mettre un terme à leur début de « relation ».

 

Sandra ne peut renoncer à Raphaël et lui propose un « deal » : un RDV, une fois par an, chaque 6 août. Comment Sandra va-t-elle faire face ?

 

J’ai été ravie de recevoir ce petit roman et de me plonger dans la vie de Sandra. Cette jeune femme attachante qui a l’air heureuse mais qui, selon moi, s’ennuie ferme dans sa relation avec Jean-Sébastien. Cinéma tel jour, restaurant tel jour, pas de voyages,… Sans compter qu’il n’est pas toujours le compagnon le plus joyeux et agréable !

 

C’est une jolie romance et l’histoire est originale, on ne tombe pas dans le cliché !

 

C’est très bien écrit, fluide et personnellement, je l’ai lu sur une journée tant il est facile à lire et prenant. Une belle lecture détente comme je les aime.

 

Je vous le conseille donc si vous aimez les romances originales et si vous avez besoin de douceur !

 

Il est disponible en e-book et en livre papier. Je vous encourage sincèrement à vous y plonger et à encourager cette auteure qui, je l’espère, n’en restera pas là.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques.

 

Djustinee

 

mercredi 17 octobre 2018

Valérie Perrin – Changer l’eau des fleurs

Je connaissais l’auteure grâce à son livre Les Oubliés du dimanche qui a été un énorme coup de cœur. Etant tombée amoureuse de la plume de l’auteure, je me suis jetée sur ce roman qui n’est, malheureusement pas, encore en format poche.

 

Violette Toussaint, de son nom de jeune fille Trenet, n’a jamais connu ses parents ; elle est née sous X. Elle est passée de famille d’accueil en famille d’accueil – une fille de l’assistance- jusqu’au jour où elle rencontre Philippe Toussaint. Elle n’a pas encore 18 ans quand elle emménage avec lui et tombe ensuite enceinte.

 

Violette a un emploi de garde-barrière (de trains) qu’elle assure normalement avec son mari, toujours parti sur sa moto. Un mari aux multiples maitresses.  Elle s’occupe de la maison, de leur fille Léonine, de la barrière,…

 

Violette a une triste vie, jusqu’au jour où elle décide enfin, grâce à l’aide de son amie Célia, de se rendre au cimetière où est enterrée un être cher. Elle y rencontre Sacha, le gardien du cimetière, son ange-gardien, sa bonne étoile.

 

Un dimanche sur 2, elle se rend au cimetière où Sacha lui apprend les préceptes du jardinage. Lorsque Sacha quitte son emploi de garde-cimetière, Violette, elle, se retrouve au chômage ; la barrière dont elle s’occupe 7/7j et 24/24h est automatisée - l’occasion pour Sacha d’offrir sa place à  Violette. Cette dernière arrivera à convaincre Philippe que c’est l’emploi qu’il leur faut. Philippe est difficile à convaincre mais se laisse faire grâce à un argument de choc: il n’aura rien à faire, Violette s’occupe de tout.

 

Garde-cimetière, ce n’est pas seulement ouvrir et fermer la grille ; c’est accueillir les familles endeuillées, s’occuper des tombes, des animaux des défunts, des fleurs et plantations,… une nouvelle vie pour Violette.

 

Peu de temps après leur arrivée au cimetière, Philippe disparait. Violette n’aura plus de nouvelles durant des années, jusqu’au jour où le fils d’une défunte, Julien Seul, entre dans sa maison, il est inspecteur de police et décide, par lui-même de retrouver Philippe Toussaint. C’est un véritable cataclysme pour Violette, cet évènement sera le point de départ de beaucoup de choses ; elle saura peut-être quelle est la raison de la disparition de Philippe, cette disparition qui répondra à d'autres questions restées sans réponse et, finalement, sa rencontre avec Julien sera peut-être l’occasion de prendre un nouveau départ.

 

J’ai été subjuguée par ce roman. J’ai eu envie de pleurer tout le long mais aussi de rire. J’ai eu la boule à la gorge de la première à la dernière page. Violette est touchante et attachante ; elle a vécu son lot de malheur et j’ai eu envie, du début à la fin, de la protéger, de la soutenir et d’être là pour elle comme pour une vieille copine. Je me suis pris son histoire en pleine tronche, j’ai eu le cœur gros.

 

Je retrouve avec plaisir la sensibilité de la plume de Valérie Perrin qui m’avait tant touchée lors de la lecture de son premier roman. Ce roman est tragique, bouleversant, captivant, triste et drôle à la fois.

 

Ce livre est un mélange d’époques, de lieux, d’histoires et on peut même lire une partie du journal d’Irène, la mère de Julien… Tout s’entremêle correctement, tout est bien ficelé et fluide. J’adore la manière dont l’auteure a tourné cela et, malgré les tragédies et les malheurs, je l’ai dévoré. Ce roman est une véritable pépite, un condensé d’émotions.

 

Soyez attentifs, toutes les histoires se mélangent et se retrouvent dans le roman ! Ne loupez pas une page, vous pourriez vous y perdre…

 

Les personnages sont attachants. J’avoue néanmoins avoir eu une certaine aversion envers Philippe et sa mère ; pour la mère Toussaint, pas de pardon mais, en ce qui concerne Philippe, j’ai été un peu mitigée sur la fin !

 

J’ai aimé les noms de famille que l’auteure a pu attribuer à ses personnages ; Toussaint, Seul, Croquevieille,… Une touche subtile d’humour. J’ai également apprécié les citations de circonstance avant chaque paragraphe même si j’ai cru que le trop-plein d’émotions allait déborder.

 

Je vous conseille donc cette lecture bouleversante mais tendre à la fois et préparez vos mouchoirs.

 

Si vous ne connaissez pas encore l’auteure, vous pourrez également lire ma chronique sur Les oubliés du dimanche sur ce blog :http://livresquement-djustinee.blogspot.com/2018/09/valerie-perrin-les-oublies-du-dimanche.html

 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

 

Djustinee