{Parution le 23 août 2023 aux éditions Albin Michel}
"Comme ma mère interdisait de quitter le lit avant sept heures, la contemplation auditive devint l'activité de mes aubes. Impossible de s'habituer à un processus aussi variable : chaque matin était le premier. Les saisons n'étaient qu'un paramètre parmi tant d'autres."
Alors que, pour certains, les romans de l'auteure sont des rendez-vous annuels, moi, c'est une redécouverte qui me permet de me sortir de ma zone de confort.
Je me plonge donc dans cette autobiographie un peu particulière de l'auteure. Elle nous raconte son obsession pour les oiseaux, elle nous emmène dans son univers bien à elle.
Elle nous explique aussi que cette obsession aviaire est une sorte d'éveil pour elle, une sorte d'éclosion.
C'est un récit intime où le lecteur comprend le réel besoin d'écrire de l'auteure.
Je découvre un style incisif et déroutant mais je trouve, par contre, que l'auteure décrit des pensées assez mûres pour une enfant.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je ne peux pas non plus dire que j'ai aimé. Je suis finalement assez neutre face à cette lecture assez déconcertante malgré tout.
"Au détour d'une version, j'ai appris qu'Hermès, le dieu messager aux pieds ailés, pouvait être qualifié de psychopompe. Le psychopompe était celui qui accompagnait les âmes des morts dans leur voyage. Ce nom formidable jouait également à l'adjectif : ainsi, dans l'iconographie chrétienne, il y avait l'oiseau psychopompe qui permettait d'illustrer le Saint-Esprit - la fameuse colombe qui rendait la Vierge enceinte de Jésus.
'Et si c'était moi ?' Pensai-je."
A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,
Djustinee
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire