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jeudi 29 août 2019

Erik L Homme - Un peu de nuit en plein jour



❌ R E N T R E E   L I T T E R A I R E ❌

Merci aux Éditions Calman-Levy pour cet envoi. 

Paris est sombre et obscure, 
Paris est violente, 
Paris est divisée en clans qui se combattent, qui vont à la cogne.

Feral, la quarantaine, fait partie de ceux-là.
Feral c'est aussi un ancien, qui se souvient du monde tel qu'il était avant. 
Feral rencontrera Livie, plus jeune que lui, lors de ces combats.

Livie n'est quant à elle pas libre d'aimer.

Je suis plongée dans une ambiance particulière pour la 2e fois de cette rentrée littéraire. Un roman dans lequel je me sens bien sans pouvoir vous expliquer pourquoi ! Et pourtant... Ce livre est ténébreux. Volontairement je suppose, l'auteur ne nous détaille aucun contexte, aucune situation. Nous  nous retrouvons dans un Paris sombre et violent sans vraiment savoir comment nous en sommes arrivés là.

Qu'est-il arrivé au monde, qu'est-il arrivé aux hommes ?

Une chose est sûre, cette RL me fait sortir de mes sentiers battus livresques. Ce livre m'ouvre l'esprit et fait fonctionner mon imagination. Pour moi, l'auteure laisse libre interprétation à ses lecteurs. Je suis plutôt terre à terre dans mes lectures mais quelle agréable surprise que de me retrouver à imaginer !

Je suis par contre les personnages sans vraiment m'y attacher, je n'en ai pas vraiment eu le temps, ni l'occasion mais rien de rédhibitoire à cela, je me suis laissé porter tout simplement, comme on se laisse porter par une douce mélodie.

Ce récit est court et poétique, c'est fabuleusement bien écrit et ça se lit très vite.

Je referme ce livre en lectrice heureuse et rassasiée de mots.

Je vous conseille ce roman.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 



dimanche 25 août 2019

Marie Vareille - La vie rêvée des chaussettes orphelines





"Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous"

Alice a un quotidien rythmé d'habitudes qui la rassurent. Elle va bien. Oui oui, elle va bien ! Bon elle a besoin de calmants et somnifères mais elle va bien.

Alice est américaine et elle a aussi vécu à Londres. Elle débarque à Paris pour commencer une nouvelle vie. Elle est embauchée dans une start-up qui a pour ambition de créer une application dans le but de réunir les chaussettes orphelines.

Elle ne veut plus s'attacher ; ni aux collègues, ni aux hommes, ni à de potentiels amis. Elle ne veut rien dévoiler non plus sur son passé.

Qui est vraiment Alice ? Pourquoi ne veut-elle rien dévoiler sur elle ?

J'ai vu ce livre énormément passer sur vos comptes, j'étais donc impatiente de l'entamer ! Je découvre, par ailleurs, cette auteure qui en est quand même à son 7e roman. Je trouve d'ailleurs son parcours assez impressionnant.

Je découvre cette écriture fluide, légère et aérée. Des caractéristiques qui me plaisent.

Je me plonge facilement dans ce récit auquel j'accroche directement. Alice est attachante. C'est une éternelle organisée angoissée. Son trouble est un peu obsessionnel mais, personnellement je me reconnais un peu dans tout ça : les crises d'angoisse (voilà vous savez une chose de plus sur moi), la nécessité de tout prévoir et ma préférée, un mail reçu doit être lu !!

J'apprécie aussi la pointe d'humour de ce roman.

J'aime aussi la structure du roman qui alterne le journal d'Alice ( écrit en 2011/2012 et qui nous parle aussi de son enfance ) et sa nouvelle vie.

L'auteure retranscrit également avec énormément de justesse les sentiments d'Alice. On ne peut qu'être empathique. L'auteure nous parle également de la relation d'Alice avec sa mère et plus particulièrement sa relation avec sa sœur. Ces 2 relations sont assez bouleversantes et touchantes.

L'histoire m'a convaincue et me plaît énormément mais j'avoue être sceptique quant aux toutes dernières pages. J'aurais imaginé une autre fin. Mais rien de rédhibitoire !

Une chose est sûre, je vous conseille ce roman et je n'hésiterais pas à me plonger dans ses autres romans. Merci encore aux Éditions Charleston pour cette découverte !

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

jeudi 22 août 2019

Katherine Scholes - La reine des pluies


 

Merci aux éditions Belfond pour l'envoi. 

Coucou les lecteurs,

Aujourd'hui je vous présente ce livre qui est en fait une réédition de ce bouquin sorti en 2000. 
Vous vous doutez bien que cette couverture me plaît et ce titre, énigmatique, m'a fait de l'œil.

En 1974, en Tanzanie, non loin de la frontière Rwandaise, Sarah et Michael, un couple de missionnaires australien, sont assassinés de manière barbare. Ils laissent derrière eux leur fille, Kate, âgée de 12 ans.

La fillette sera alors ramenée en Australie. Loin de la mission et loin de l'Afrique.

Kate devenue adulte, elle a construit sa vie dans la maison  australienne de ses parents, est devenue infirmière et a appris à prendre du recul par rapport à son passé.

Kate se liera d'amitié avec sa vieille voisine un peu étrange et qui, en fait, ne lui est pas totalement inconnue. Retour dans le passé de Kate, de sa famille et de la Reine des pluies.

Le concept et le récit me plaisent. On suit aisément tous les personnages de ce roman. Je me projette facilement en Afrique ou même en Australie. J'aime ce retour en arrière, c'est quelque chose qui me plaît toujours dans les romans.

J'ai par contre trouvé que les chapitres étaient un peu lourds. J'aime en général les chapitres courts et aérés, même s'il y en a plus. Du coup je dois avouer qu'à 2 reprises, je me suis demandé où j'allais. Mais mais mais... Rien de rédhibitoire ! Une absence si vous voulez !

Une histoire de femmes. Des femmes fortes qui ont vécu des épreuves terribles et ont dû se reconstruire. Des femmes courageuses.

Prenez un roman aux saveurs africaines qui ravira les baroudeuses/baroudeurs et ajoutez y une histoire mettant en avant plan les femmes et vous ferez de moi une lectrice comblée.

Je vous conseille donc ce roman.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques

Djustinee 

vendredi 16 août 2019

Frédérique Hespel - La vie est trop courte pour être triste.




Aux Éditions Deliées

June a d'abord perdu son chat, O'Malley, enfin pas totalement vu qu'elle le balade dans une urne.

Elle a ensuite perdu son travail.

Finalement, son compagnon, enfin son ex, s'est fait la belle... De manière pas très élégante et avec les billets d'avion qu'elle avait acheté pour leur premier voyage en amoureux. GOUJAT !

Heureusement, June a de la ressource ! Elle ne compte pas retourner chez ses parents, Jules et Jim, ah ça non ! Elle trouve donc une annonce de Madeleine, 95 ans, qui cherche une coloc'.

June, toujours soutenue par sa meilleure amie, Marie, emménage donc chez Madeleine. Là-bas elle rencontrera notamment Martin, le petit-fils du voisin.

Faudra-t-il un voyage au pôle Nord pour que sa vie reprenne un cours normal ?
Peut-être que oui !

Il était temps ! J'avais ce bouquin dans ma PAL depuis MonsLivre, soit novembre 2018... Et je compte bien rendre visite à nouveau à l'auteure à l'édition de 2019, ma lecture devenait donc urgente !

June est donc notre narratrice. Elle est pétillante, drôle, attachante. On la suit avec plaisir. Les autres personnages sont également, pour la plupart attachants. Ce n'est donc pas difficile de se jeter dans le récit dès le départ.

C'est le deuxième roman que je lis de cette auteure et j'y retrouve son écriture fluide. Le roman est aéré et le rythme des aventures de June est bien soutenu, ça se suit facilement et sans pause. C'est léger, c'est fun !

J'ai ri souvent, j'ai eu de l'empathie parfois et j'ai eu envie de secouer la demoiselle de temps à autre.

Le livre se dévore, que dis-je, se déguste en seulement quelques petites heures. Un bon vrai feel-good qui accomplit sa mission : une fois refermé, on se sent bien.

Je vous conseille donc ce roman ; on se sent bien avant ( rien que ce titre, c'est comme commander un bon plat au restau et l'attendre avec gourmandise), pendant et après !

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

jeudi 15 août 2019

Nicolas Barreau - Le café des petits miracles



Aux Éditions Livre de poche

Nelly est assistante d'un Professeur à la Sorbonne, Professeur dont elle est amoureuse. Alors qu'elle est bien décidée à lui déclarer son amour, le Professeur lui annonce son départ pour Bologne, afin de suivre son amoureuse.

Nelly est dépitée et est en proie à un gros chagrin d'amour. Alors qu'elle décide de faire du rangement chez elle, elle tombe sur un livre de sa grand-mère avec une dédicace faisant référence à Venise.

Elle décide alors de louer un appartement à Venise pour 4 semaines, histoire de prendre du recul par rapport à son chagrin d'amour et de partir sur les traces de sa grand-mère.

Tout ne se passe pas toujours comme prévu vu qu'elle fera la rencontre du beau Valentino qui ne compte pas laisser Nelly indifférente à son charme italien.

Je me plonge avec délectation dans ce roman de Nicolas Barreau, qui est sans conteste l'un de mes auteurs favoris. Je me sens toujours bien dans mes romans de cet auteur et celui-ci ne fait pas exception.

L'histoire aux saveurs italiennes me plaît. C'est tendre et romantique, ça réchauffe le cœur. 
Ce roman fait un bien fou.

Le roman est léger, fluide et aéré. Comme d'habitude j'ai envie de dire !

Nelly est touchante et attachante. Elle est gaffeuse et terriblement sensible. Elle fait un personnage principal parfait ; on la suit avec plaisir.

Une histoire faite d'amour, de montgolfières, d'un sac à main rouge, de dolce vita et de gondoles.

Bref, vous l'aurez compris, je vous conseille ce roman car vous passerez un savoureux moment à flanner dans la magnifique Venise.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

mercredi 14 août 2019

Sara Collins - Les confessions de Frannie Langton



Merci aux Éditions Belfond pour l'envoi de ce roman.
J'adore la couverture de ce roman, mais je vous annonce la couleur dès le départ, c'est une déception.

Nous sommes à Londres en 1826 et suivons le procès à la cour d'assises de Frannie Langton. Une domestique noire accusée du meurtre de ses maîtres.

A travers ce roman, Frannie nous retrace son parcours ; née en Jamaïque au beau milieu des plantations de canne à sucre, sa maîtresse lui apprendra à lire et la fera également assister à des expériences scientifiques quelque peu douteuses...elle sera ensuite offerte au Benham à Londres, ceux-là même qu'elle aurait assassiné.

A Londres, elle se nouera d'amitié, une amitié peu  conventionnelle à cette époque, avec sa maîtresse. 

L'idée de ce roman et les thèmes  (le racisme, l'esclavagisme, la colonisation, l'homosexualité) abordés auraient pu me plaire mais j'ai trouvé ce récit trop lourd, trop pesant. C'est pourtant une période de l'histoire que j'aime également retrouver dans les romans.

Je ne suis pas captivée et je ne l'ai été à aucun moment. Aucun moyen de m'attacher aux personnages et je reste sceptique à propos de Frannie... Je n'ai vraiment trouvé aucune accroche.

Ce roman ne marquera malheureusement pas comme je l'aurais voulu. Je trouve par contre la composition pas mal ; le "journal" de Frannie entrecoupé de fragments du procès.

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee 

dimanche 11 août 2019

Philippe Hayat- Où bat le cœur du monde



❌ R E N T R E E    L I T T E R A I R E ❌

Sortie de ce bouquin le 14 août!
Je remercie les éditions Calman-Levy pour l'envoi de ce petit bijou.

Ce livre retrace la vie de Darius, né durant l'entre-deux-guerres. Darius est juif et vit à Tunis avec ses parents. Son père est librairie.

Un jour, alors que les conflits religieux sont toujours plus croissants, les musulmans s'attaquent à la librairie de Sauveur, le père de Darius. Alors que Sauveur s'interpose, il est battu à mort et Darius s'en tire muet et handicapé d'une jambe.

Sa maman sacrifiera tout pour lui assurer son avenir mais Darius rencontrera Lou et sa bande et tombera amoureux de la clarinette et du jazz.

Son avenir, lui le voit dans le jazz alors que sa maman l'imagine déjà avocat, médecin ou autre.

C'est la Seconde Guerre et l'Amérique, entre autres, qui sera déterminante pour l'avenir de Darius.  Peut-il faire du jazz son avenir ?

Que dire de cette lecture ? Je suis agréablement surprise ! Je me suis sentie bien dans ce livre avec Darius.

Malgré la violence, la guerre, les religions, j'ai aimé l'ambiance du livre. Je pense que je me suis vraiment attachée à Darius et j'ai eu l'impression qu'il me prenait par la main avec lui, au fil de sa vie. Darius ayant perdu la parole, il s'exprime grâce à ma musique et, avec son handicap, on a envie de le protéger.

J'ai été receptive à la musique même si je ne connais rien au jazz et aux instruments. J'ai été un peu perdue à un moment dans tous les artistes et les termes que je ne comprenais pas mais rien de dérangeant.

L'écriture de l'auteur m'a transportée aussi. Des descriptions en suffisance et sans exagération et des chapitres aérés continuent de me convaincre

Grâce au parcours de Darius, on aborde pas mal de sujets historiques, de faits qui ont marqués notre histoire : la situation de l'entre-deux-guerres, la guerre des religions, la Seconde Guerre mondiale, la différence entre les blancs et les noirs,... Une fiction s'inspirant de faits historiques réels, c'est tout ce que j'aime.

Et puis, je terminerais avec une petite note pour Stella, la maman de Darius. Cette mère courage qui élève seule son fils. Quelle abnégation ! Une belle leçon sur ce qu'est l'amour maternel.

Je vous conseille cette lecture ! Ne traînez pas, elle sera bientôt disponible dans votre librairie. Cette lecture est touchante ! 

A bientôt pour de nouvelles aventures livresques,

Djustinee